Librairie Le Feu Follet: Oeuvres d
found: 1442 books on 97 pages. This is page 19
Previous page - Next page

 
ANONYME
Vue d'optique - Vue des trois galleries, du Palais des Arts et des Sciences à Rome
Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. Gravure originale. Vue d'optique rehaussée en couleurs à l'aquarelle, représentant une vue des trois galleries, du Palais des Arts et des Sciences à Rome. Les vues d'optique, également appelées vues, perspectives ou encore ""mondo nuovo"", sont des gravures très en vogue entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles étaient destinées à être observées à travers un jeu de plusieurs miroirs ou par le moyen d'un Zygrascope, instrument constitué d'un miroir et d'une lentille. Les vues d'optique peuvent être considérées comme les précurseurs des images en trois dimensions et des stéréoscopes qui connurent un vif succès dès le XIXe siècle. Les vues d'optique semblent apparaître dans les années 1740 et sont des divertissements de salon. Le procédé s'est développé d'abord à Paris, puis Londres et enfin en Allemagne et s'attachait à représenter - de manière idéalisée - les plus célèbres panoramas et paysages d'Orient et d'Occident. Belle épreuve aux couleurs très fraîches. - Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 40689
€  150.00 [Appr.: US$ 161.4 | £UK 128.75 | JP¥ 24703]

 
ANONYME
Vue d'optique - Vue du fameux théâtre de Marcellus à Rome
Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. Gravure originale. Vue d'optique rehaussée en couleurs à l'aquarelle, représentant une vue du théâtre de Marcellus, à Rome. Les vues d'optique, également appelées vues, perspectives ou encore ""mondo nuovo"", sont des gravures très en vogue entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles étaient destinées à être observées à travers un jeu de plusieurs miroirs ou par le moyen d'un Zygrascope, instrument constitué d'un miroir et d'une lentille. Les vues d'optique peuvent être considérées comme les précurseurs des images en trois dimensions et des stéréoscopes qui connurent un vif succès dès le XIXe siècle. Les vues d'optique semblent apparaître dans les années 1740 et sont des divertissements de salon. Le procédé s'est développé d'abord à Paris, puis Londres et enfin en Allemagne et s'attachait à représenter - de manière idéalisée - les plus célèbres panoramas et paysages d'Orient et d'Occident. Une trace de pliure centrale. Belle épreuve aux couleurs très fraîches. - Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 40691
€  150.00 [Appr.: US$ 161.4 | £UK 128.75 | JP¥ 24703]

 
ANONYME
Vue d'optique - Vue perspective de la Revue de la Maison du Roy.
Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. Gravure originale. Vue d'optique rehaussée en couleurs à l'aquarelle, représentant une vue de la revue de la Maison du Roy, ""infanterie qui se fait tous les ans dans la pleine des Sablons à une lieue de Paris"". Les vues d'optique, également appelées vues, perspectives ou encore ""mondo nuovo"", sont des gravures très en vogue entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles étaient destinées à être observées à travers un jeu de plusieurs miroirs ou par le moyen d'un Zygrascope, instrument constitué d'un miroir et d'une lentille. Les vues d'optique peuvent être considérées comme les précurseurs des images en trois dimensions et des stéréoscopes qui connurent un vif succès dès le XIXe siècle. Les vues d'optique semblent apparaître dans les années 1740 et sont des divertissements de salon. Le procédé s'est développé d'abord à Paris, puis Londres et enfin en Allemagne et s'attachait à représenter - de manière idéalisée - les plus célèbres panoramas et paysages d'Orient et d'Occident. Une petite trace de pliure angulaire. Belle épreuve aux couleurs très fraîches. - Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 40694
€  150.00 [Appr.: US$ 161.4 | £UK 128.75 | JP¥ 24703]

 
ANONYME
Vue d'optique - L'intérieur de Saint Paul de Rome
Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. Gravure originale. Vue d'optique rehaussée en couleurs à l'aquarelle, représentant une vue intérieure de St Paul de Rome. Les vues d'optique, également appelées vues, perspectives ou encore ""mondo nuovo"", sont des gravures très en vogue entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles étaient destinées à être observées à travers un jeu de plusieurs miroirs ou par le moyen d'un Zygrascope, instrument constitué d'un miroir et d'une lentille. Les vues d'optique peuvent être considérées comme les précurseurs des images en trois dimensions et des stéréoscopes qui connurent un vif succès dès le XIXe siècle. Les vues d'optique semblent apparaître dans les années 1740 et sont des divertissements de salon. Le procédé s'est développé d'abord à Paris, puis Londres et enfin en Allemagne et s'attachait à représenter - de manière idéalisée - les plus célèbres panoramas et paysages d'Orient et d'Occident. Belle épreuve aux couleurs très fraîches. - Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 40695
€  150.00 [Appr.: US$ 161.4 | £UK 128.75 | JP¥ 24703]

 
ANONYME
Vue de la ville de Genève
Italie circa. 1825, 22,5x18cm, une feuille sous marie-louise. Estampe gommée originale, datant du premier quart du XIXe siècle. Cette estampe, rare panorama pris du quartier de Saint-Jean à Genève sur la rive droite du Rhône, fut ajoutée par la suite à un ensemble de paysages italiens dans un album amicorum de 1825-1826 parmi des gravures, lithographies, dessins, et lavis. Exécutées dans le premier quart du XIXe siècle, ce type de paysage de grande qualité picturale résume les étapes du ""Grand Tour"", voyage obligé de la noblesse européenne qui venait en Italie ou en Suisse faire un pèlerinage artistique et bucolique auprès des grandes réalisations de la Renaissance, des panoramas urbains et des ravissants lacs de montagne. L'aristocratie européenne était donc friande de ces estampes de bonne qualité graphique rehaussée de couleurs éclatantes, qui rassemblaient les hauts-lieux de l'architecture et de la campagne italienne et suisse. - Italie circa. 1825, 22,5x18cm, une feuille sous marie-louise. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 60225
€  230.00 [Appr.: US$ 247.48 | £UK 197.5 | JP¥ 37877]

 
ANONYME
Vue d'optique - Vue perspective de la Revue de la Maison du Roy.
Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. Gravure originale. Vue d'optique rehaussée en couleurs à l'aquarelle, représentant une vue de la revue de la Maison du Roy, ""infanterie qui se fait tous les ans dans la pleine des Sablons à une lieue de Paris"". Les vues d'optique, également appelées vues, perspectives ou encore ""mondo nuovo"", sont des gravures très en vogue entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles étaient destinées à être observées à travers un jeu de plusieurs miroirs ou par le moyen d'un Zygrascope, instrument constitué d'un miroir et d'une lentille. Les vues d'optique peuvent être considérées comme les précurseurs des images en trois dimensions et des stéréoscopes qui connurent un vif succès dès le XIXe siècle. Les vues d'optique semblent apparaître dans les années 1740 et sont des divertissements de salon. Le procédé s'est développé d'abord à Paris, puis Londres et enfin en Allemagne et s'attachait à représenter - de manière idéalisée - les plus célèbres panoramas et paysages d'Orient et d'Occident. Une petite trace de pliure angulaire. Belle épreuve aux couleurs très fraîches. - Chez Daumont et Lachaussée, Paris [circa 1790], 46x33,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 79269
€  150.00 [Appr.: US$ 161.4 | £UK 128.75 | JP¥ 24703]

 
ANONYME
Vue d'optique - Vue de l'intérieur de l'Eglise Cathédrale de notre Dame de Paris
Chez Lachaussée et chez Daumont, Paris [circa 1790], 43x30,5cm, une feuille. Gravure originale. Vue d'optique rehaussée en couleurs à l'aquarelle, représentant l'intérieur de Notre Dame de Paris. Les vues d'optique, également appelées vues, perspectives ou encore ""mondo nuovo"", sont des gravures très en vogue entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles étaient destinées à être observées à travers un jeu de plusieurs miroirs ou par le moyen d'un Zygrascope, instrument constitué d'un miroir et d'une lentille. Les vues d'optique peuvent être considérées comme les précurseurs des images en trois dimensions et des stéréoscopes qui connurent un vif succès dès le XIXe siècle. Les vues d'optique semblent apparaitre dans les années 1740 et sont des divertissements de salon. Le procédé s'est développé d'abord à Paris, puis Londres et enfin en Allemagne et s'attachait à représenter - de manière idéalisée - les plus célèbres panoramas et paysages d'Orient et d'Occident. Belle épreuve aux couleurs très fraîches. - Chez Lachaussée et chez Daumont, Paris [circa 1790], 43x30,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 40667
€  150.00 [Appr.: US$ 161.4 | £UK 128.75 | JP¥ 24703]

 
ANONYME
Yokohama shashin
Yokohama 1890, 12x18cm, autre. Recueil composé de 12 photographies au collodion humide tirées sur papier albumine colorisées à la main. La colorisation des photographies utilise la technique traditionnelle de la peinture à la colle (pigments naturels additionnée de colle) avec un pinceau. Les photographes faisaient ainsi appel à des peintres et non aux aquarellistes des estampes. Album formé de deux ais de bois recouverts d'un tissus aux fibres apparentes brun, reliés à la japonaise en acordéon. Chaque dépliant (recto et verso) présente 6 photographies, au recto (scène animée) des vues de paysages et villes, au verso, des personnages. Cette présentation est traditionnelle des albums de voyages ""views and costume"", que reprendront les japonais. Chaque photographie : 8,7x13,2cm. Les 2 premières photographies sont passées, les pigments rouges de la peinture étant de ce fait très visibles. Pour le second volet, la première et la 6e photo sont également fanées laissant également très visibles les pigments rouges utilisés. La cinquième possède 2 zones grattées laissant apparaître le blanc du papier. Piqûres dans les marges et sur quelques photographies. Les vues représentent des vues célèbres de la route du Tokaido, le temple Meiji à 2 reprises, une rue animée avec des lampions, une vue du mont fuji avec le célèbre pont en bois... Les premiers recueils ne montraient avec Felice Beato que des vues du Japon ancien en noir et blanc, et la représentation et la demande ont évolué. Ces vues japonaises sont très proches dans leur mise en scène et leur cadrage de l'art de l'estampe. On y retrouve le goût japonais, déjà illustré par l'estampe, pour les sites célèbres. En outre, on ne voit quasiment plus d'hommes dans les photographies de cette époque car les photographies sont censés représenter le Japon contemporain et les hommes sont désormais habillés à l'occidental, il n'y a plus de samouraï. C'est pourquoi ce sont les femmes qui sont représentées dans plus de 70 pour cent des photographies de cette époque et on voit dans ce recueil qu'un seul homme, un tireur de voiture. A ce propos, ce sont toujours des Geishas qui sont utilisées pour les photos. Tous les ateliers avaient ainsi des contrats avec des maisons de Geisha qu'ils faisaient poser pour toutes les scènes : musiciennes, etc. Les photographies de femmes : Une femme à l'éventail, 3 femmes se tenant les mains, 2 femmes dans une voiture, 3 femmes dansant, les femmes d'une maison de geishas. On doit noter que toute attribution à un photographe est difficile en raison même de l'histoire de la photographie au Japon, car tous les ateliers européens et les premiers ateliers Japonais ont été rachetés par des Japonais et les plaques continuaient d'être exploitées sous le nom du nouveau photographe. Peu d'albums et de photographies portent une signature ou une marque d'atelier. Par exemple, on sait que Beato quitte la photographie professionnelle en 1872, Le baron von Stillfried quitte définitivement le Japon en 1881. La même année, Kimbei Kusakabe (1841-1934), élève de Beato et Stillfried, ouvre son propre studio à Yokohama. Il rachètera quatre ans plus tard une partie des négatifs de ses deux maîtres et les retirera régulièrement. - Yokohama 1890, 12x18cm, autre. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 71697
€  600.00 [Appr.: US$ 645.6 | £UK 515 | JP¥ 98810]

 
REDOUTE & PHELIPPEAUX Antoine
DESCRIPTION DE L'EGYPTE. Esné (Latopolis). Décoration intérieure d'un mur d'entrecolonnement du portique. (ANTIQUITES, volume I, planche 81)
Imprimerie Impériale, Paris 1809-1829, 54x71cm, une feuille. Gravure originale à l'eau-forte in plano, non rognée, extraite de l'édition dite « Impériale » de la Description de l'Égypte ou Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand. Réalisée entre février 1802 et 1829 sur ordre de Napoléon Bonaparte et publiée à partir de 1809 [en réalité 1810], elle fut tirée à 1000 exemplaires sur Vergé filigrané « Égypte ancienne et moderne » et offerte aux institutions. Infimes et marginales piqûres sans aucune atteinte à la gravure, sinon excellent état de fraîcheur et de conservation. ESNA ET SES ENVIRONS : La ville d'Esna (Esneh ou Latopolis au temps de Bonaparte), se situe à cinquante kilomètres au sud de Louqsor. Les savants de l'Institut documentent leur découverte de son temple, dédié à Khnoum, dieu créateur potier à tête de bélier, et responsable des salvatrices crues du Nil apportant la fertilité. Il associé à Nébout, la maîtresse de la Campagne, et Menhyt, une déesse à tête de lion. Ce temple, partiellement reconstruit à l'époque ptolémaïque, est embelli jusqu'au règne de Tibère. Les dessinateurs réalisent également de nombreuses vues de temples avoisinants, notamment le temple plus réduit de Contra-Latopolis, au nord d'Esna. Volume ANTIQUITES, I : Ces gravures fournissent à Jean-François Champollion une documentation épigraphique fondamentale pour le déchiffrage des hiéroglyphes et inspirent une lignée d'archéologues comme Mariette, Maspero et Carter qui donnent un nouveau visage à l'Egypte ancienne. Elles suscitent un engouement tel qu'elles donnent naissance au phénomène de l'égyptomanie et à l'orientalisme de Delacroix, Fromentin, Marilhat, Decamps mais aussi Théophile Gautier... Financiers, politiciens, marchands, et fouilleurs de tous ordres se presseront sur les rives du Nil en quête de bonnes affaires à la suite de cette redécouverte de l'Egypte. A l'origine de l'égyptologie, ces planches connaîtront une postérité immense. LA DESCRIPTION DE L'EGYPTE, édition IMPERIALE (1809-1829) : La Description de l'Egypte est un des chefs d'œuvre de l'édition française et le point de départ d'une nouvelle science : l'égyptologie. Titanesque exposé de l'Egypte au temps des conquêtes de Bonaparte entre 1798 et 1799, elle est répartie en 23 volumes dont 13 volumes de gravures rassemblant près de 1000 planches en noir et 72 en couleur. Les 6 volumes de planches intitulées Antiquités sont consacrés aux splendeurs de l'Egypte pharaonique. L'Histoire naturelle est répartie en 3 volumes de gravures. Un volume est consacré aux Cartes géographiques et topographiques tandis que les 3 volumes : Etat Moderne dressent un portrait saisissant de l'Egypte copte et islamique telle qu'elle était vue par les armées d'Orient de Bonaparte. La « campagne d'Egypte », désastre militaire, dévoile à travers les gravures de la Description de l'Egypte la réussite scientifique qu'elle est devenue, grâce aux quelques 167 savants membres de la Commission des sciences et des arts de l'Institut d'Egypte qui suivaient l'armée de Napoléon. L'Institut a réuni en Egypte le mathématicien Monge, le chimiste Berthollet, le naturaliste Geoffroy Saint-Hilaire, ainsi que de nombreux artistes, ingénieurs, architectes, médecins... Ils eurent la charge de redécouvrir l'Egypte moderne et antique, d'en montrer les richesses naturelles, et le savoir-faire de ses habitants. L'édition originale, dite « Impériale », de la Description de l'Egypte fut réalisée sur quatre formats de grande taille, deux d'entre eux spécialement créés pour elle et baptisés formats « Moyen-Egypte » et « Grand-Egypte ». On construisit une presse spécifique pour son impression, qui s'étala sur vingt ans, entre 1809 et 1829. L'édition Impériale s'avéra si populaire qu'une deuxième édition en 37 volumes entièrement en noir et sans le filigrane « Egypte ancienne et moderne », dite édition « Panckoucke », fut publiée à partir de 1821 par l'imprimerie C.-L.-F. Panckoucke (Paris). La réalisation de ce monument d'érudition doit beaucoup au baron Dominique Vivant Denon, illustrateur, diplomate, collectionneur et par la suite directeur du musée Napoléon du Louvre qui accompagna Napoléon en Egypte avec de nombreux autres savants mais décida seul de s'aventurer dans le Sud du pays, alors que les autres scientifiques conviés restaient confinés dans la région du Caire. Les fabuleux croquis rapportés par Denon lors de sa romanesque chevauchée donnèrent l'idée à Bonaparte d'y envoyer les autres membres de l'Institut et ainsi dresser un portrait fidèle et complet du territoire. A la suite de Denon, ce sont donc les plus grands scientifiques et artistes français qui s'aventurèrent le long du Nil jusqu'en Nubie. Parmi eux, le peintre au muséum d'histoire naturelle H.J. Redouté (frère de Pierre-Joseph Redouté, auteur des Roses), le minéralogiste Dolomieu, le dessinateur Joly, et les ingénieurs Fourier et Costaz, chargés de l'étude scientifique des vestiges antiques de Haute-Egypte. Sans doute pour la première fois réunie dans une telle expédition, l'élite scientifique et artistique française, composée de plus de 160 « savants » dont près de 50 artistes, étudie méthodiquement l'Egypte pendant trois ans. Ils réalisent alors, sous l'égide et à la gloire de Napoléon, la plus vaste analyse historique, géographique, scientifique, économique et ethnologique jamais réalisée sur un pays. Mais ce sont peut-être les gravures qui constituèrent le défi technique majeur de cette Description de l'Egypte, comme en témoigne Yves Laissus, commissaire de l'exposition organisée en 2009 par la RMN et le Musée de l'Armée aux Invalides : « L'illustration, 836 planches dont une soixantaine en couleurs, gravées à l'eau forte et au burin dans des formats jusqu'alors inusités (le plus grand couvre près d'un mètre carré), a nécessité la construction de nouvelles formes et cuves pour la fabrication du papier, justifié l'invention, par Nicolas Conté, d'une machine destinée à alléger la besogne des graveurs, et exigé la réalisation de nouvelles presses capables d'imprimer ces images immenses. Certaines d'entre elles ont demandé deux années de travail. Près de 200 graveurs ont reproduit sur le cuivre les œuvres de 62 dessinateurs dont 46 ont participé à l'expédition. » Rare et superbe gravure originale d'une exceptionnelle facture et qualité graphique, témoignage d'une des plus ambitieuses aventures éditoriales françaises. - Imprimerie Impériale, Paris 1809-1829, 54x71cm, une feuille. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original etching etching in plano, untrimmed, extracted from the 'Imperial Edition' of the Description of Egypt or Series observations and research conducted in Egypt during the French expedition, published by order of His Majesty the Emperor Napoleon the Great. Conducted between 1802 and 1830 and published between 1809 and 1828, she was taken in 1000 copies available to institutions. Laid the watermark visible by transparency ancient and modern Egypt paper. Tiny bites and marginal without breach engraving, otherwise excellent freshness and preservation. The monumental first edition of the Description of Egypt in 13 volumes contained 892 colored plates of which 72, including 9 volumes involved antiquity. The other volumes dealt with the Natural History and modern Egypt as Napoleon Bonaparte had brought with him a commission of scholars from all disciplines so that, they said, in his description was stored the richest museum of universe. The work was written in part by Baron Dominique Vivant Denon, before he became DG of Napoleon in the Louvre Museum. More than 80 artists and 400 writers were hired for this huge project. The dimensions of the exceptionally large boards necessitated the creation of a special press and a specific piece of furniture to keep them ...!
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 25846
€  100.00 [Appr.: US$ 107.6 | £UK 86 | JP¥ 16468]

 
(ZOLA Emile) ROCHEGROSSE Georges-Antoine
Fouan chez les Delhomme
1888, 27x35cm, autre. Peinture à l'huile en grisaille sur panneau signée en bas à droite. Cette oeuvre originale a servi d'illustration pour une scène de La Terre, première édition illustrée, roman d'Emile Zola publié chez Marpon & Flammarion en 1889. - 1888, 27x35cm, autre. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Oil on wood, signed lower right This original work was used to illustrate a scene from ""The Earth"" in the first illustrated edition of Emile Zola's work, published by Marpon & Flammarion in 1889.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 33472
€  3000.00 [Appr.: US$ 3227.99 | £UK 2575 | JP¥ 494052]

 
(REGNIER Henri de) CALBET Antoine
""L'inconnue"" - Lithographie originale sur Japon - L'Estampe Moderne
Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Septembre 1897), sujet : 22x36cm, planche : 55x40,8cm, une feuille et une serpente. Rare lithographie originale en couleurs, exécutée par Antoine Calbet pour L'Estampe Moderne, série numéro 5 publiée en septembre 1897. Une des 50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre et d'un poème d'Henri de Régnier; et d'une autre serpente vierge. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle : Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe : 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée en couleurs sur le plus prestigieux des papiers : le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une œuvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'« affichomanie ». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'œuvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'œuvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment : Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style Belle époque. - Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Septembre 1897), sujet : 22x36cm, planche : 55x40,8cm, une feuille et une serpente. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 73956
€  800.00 [Appr.: US$ 860.8 | £UK 686.75 | JP¥ 131747]

 
CALBET Antoine
""L'inconnue"" - Lithographie originale sur Chine - L'Estampe Moderne
Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Septembre 1897), sujet : 22x36cm, planche : 55x40,8cm, une feuille. Rare lithographie originale exécutée par Antoine Calbet pour L'Estampe Moderne, série numéro 5 publiée en septembre 1897. Une des 50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle : Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe : 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers : le Chine. « Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures... » (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'« affichomanie ». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'œuvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'œuvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment : Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style Belle époque. - Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Septembre 1897), sujet : 22x36cm, planche : 55x40,8cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 73957
€  350.00 [Appr.: US$ 376.6 | £UK 300.5 | JP¥ 57639]

 
(ZOLA Emile) ROCHEGROSSE Georges-Antoine
La veillée
1888, 27x35cm, autre. Peinture à l'huile en grisaille sur panneau signée en bas à droite. Cette oeuvre originale a servi d'illustration pour une scène de La Terre, première édition illustrée, roman d'Emile Zola publié chez Marpon & Flammarion en 1889. - 1888, 27x35cm, autre. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Oil on wood, signed lower right This original work was used to illustrate a scene from ""The Earth"" in the first illustrated edition of Emile Zola's work, published by Marpon & Flammarion in 1889.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 33473
€  3000.00 [Appr.: US$ 3227.99 | £UK 2575 | JP¥ 494052]

 
VALLEE Armand
Costumes parisiens. Robe de mousseline de soie brodée et soutachée ouverte bordée de Skungs. Costume d'enfant en Ottoman corail rose bordé de cygne (pl.41, Journal des Dames et des Modes, 1912 n°21)
S.n., Paris 1912, 14x22,5cm, une feuille. Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. L'une des premières revues de mode françaises, parue quelques temps avant la fameuse Gazette du bon ton et réunissant les grands artistes français de la mouvance Art déco. Le Journal des dames et des modes est une revue trimensuelle de mode française illustrée créée en 1797. Sa publication est stoppée en 1839 avant d'être reprise en juin 1912 sous l'impulsion de Tommaso Antongini, le secrétaire, ami et biographe de Gabriele d'Annunzio. Elle disparaîtra en août 1914 à l'aube de la Première Guerre mondiale. La revue était tirée à 1279 exemplaires ce qui en fait, pour l'époque, une publication relativement confidentielle. Les 186 planches, d'une grande finesse, sont gravées sur papier fort puis coloriées au pochoir. Elles représentent, la majorité du temps, des femmes, mais aussi des hommes et des enfants. Les modèles ne sont pas, à la différence de ceux de la Gazette du bon ton dont la publication verra le jour quelques mois plus tard, ceux des couturiers de renom mais sont le fruit de l'imagination des illustrateurs eux-mêmes. Les pochoirs sont, la plupart du temps, exécutés par George Barbier, mais d'autres artistes collaborent à la revue : Léon Bakst, B. Berty, Bernard Boutet de Monvel, Roger Broders, Jan van Brock, Umberto Brunelleschi, H. Robert Dammy, Étienne Drian, Abel Faivre, Marie-Madeleine Franc-Nohain, Xavier Gosé, Paul Iribe, Kriegck, Victor Lhuer, Pierre Legrain, Charles Martin, Fernand Siméon, Ismael Smith, Armand Vallée et Gerda Wegener. Nombre de ces illustrateurs seront également associés à La Gazette du bon ton. Leurs travaux, emblématiques du mouvement Art déco, soulignent l'influence de l'orientalisme et des costumes des ballets russes tout en les inscrivant dans les activités quotidiennes des Français aisés de l'époque. Dès la préface du premier numéro de 1912, Anatole France déclare : « Au bout de soixante-quinze ans, il renaît. Il renaît par les soins de quelques esprits ingénieux et artistes. Il renaît pour les curieux (s'il en est encore) que ne contentent pas les journaux de modes tirés à plusieurs milliers et illustrés par la photographie. Et si les éditeurs nous rendent très exactement, dans son format, avec son papier, son impression, ses procédés de gravure et de coloris, le vieux classique des modes d'autrefois, c'est qu'ils entendent le continuer agréablement et devenir les classiques charmants de la mode d'aujourd'hui et de demain. » - S.n., Paris 1912, 14x22,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 57646
€  80.00 [Appr.: US$ 86.08 | £UK 68.75 | JP¥ 13175]

 
VALLEE Armand
Costumes parisiens. Costume d'une Demoiselle de 6 à 8 ans (pl.83, Journal des Dames et des Modes, 1913 n°37)
S.n., Paris 1913, 14x22,5cm, une feuille. Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signature en bas à droite de la planche. L'une des premières revues de mode françaises, parue quelques temps avant la fameuse Gazette du bon ton et réunissant les grands artistes français de la mouvance Art déco. Le Journal des dames et des modes est une revue trimensuelle de mode française illustrée créée en 1797. Sa publication est stoppée en 1839 avant d'être reprise en juin 1912 sous l'impulsion de Tommaso Antongini, le secrétaire, ami et biographe de Gabriele d'Annunzio. Elle disparaîtra en août 1914 à l'aube de la Première Guerre mondiale. La revue était tirée à 1279 exemplaires ce qui en fait, pour l'époque, une publication relativement confidentielle. Les 186 planches, d'une grande finesse, sont gravées sur papier fort puis coloriées au pochoir. Elles représentent, la majorité du temps, des femmes, mais aussi des hommes et des enfants. Les modèles ne sont pas, à la différence de ceux de la Gazette du bon ton dont la publication verra le jour quelques mois plus tard, ceux des couturiers de renom mais sont le fruit de l'imagination des illustrateurs eux-mêmes. Les pochoirs sont, la plupart du temps, exécutés par George Barbier, mais d'autres artistes collaborent à la revue : Léon Bakst, B. Berty, Bernard Boutet de Monvel, Roger Broders, Jan van Brock, Umberto Brunelleschi, H. Robert Dammy, Étienne Drian, Abel Faivre, Marie-Madeleine Franc-Nohain, Xavier Gosé, Paul Iribe, Kriegck, Victor Lhuer, Pierre Legrain, Charles Martin, Fernand Siméon, Ismael Smith, Armand Vallée et Gerda Wegener. Nombre de ces illustrateurs seront également associés à La Gazette du bon ton. Leurs travaux, emblématiques du mouvement Art déco, soulignent l'influence de l'orientalisme et des costumes des ballets russes tout en les inscrivant dans les activités quotidiennes des Français aisés de l'époque. Dès la préface du premier numéro de 1912, Anatole France déclare : « Au bout de soixante-quinze ans, il renaît. Il renaît par les soins de quelques esprits ingénieux et artistes. Il renaît pour les curieux (s'il en est encore) que ne contentent pas les journaux de modes tirés à plusieurs milliers et illustrés par la photographie. Et si les éditeurs nous rendent très exactement, dans son format, avec son papier, son impression, ses procédés de gravure et de coloris, le vieux classique des modes d'autrefois, c'est qu'ils entendent le continuer agréablement et devenir les classiques charmants de la mode d'aujourd'hui et de demain. » - S.n., Paris 1913, 14x22,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 57655
€  50.00 [Appr.: US$ 53.8 | £UK 43 | JP¥ 8234]

Previous page | Pages: 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | - Next page