Librairie Le Feu Follet: Littrature Posie
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CORNEILLE Pierre
Oeuvres de Corneille avec les commentaires de Voltaire
Chez Antoine-Augustin Renouard, à Paris 1817, 13,5x23cm, 12 volumes reliés. Nouvelle édition des oeuvres de Pierre Corneille avec des commentaires de Voltaire. Reliures en demi-cuir de Russie vert, dos lisses ornés de filets et de motifs typographiques dorés de type Restauration, plats de papier un peu frottés. Reliures de l'époque. Quelques rousseurs. L'ensemble est illustré d'un portrait de l'auteur en frontispice dessiné et gravé par Auguste de Saint-Aubin et de 25 figures hors texte par Jean-Michel Moreau. Bel ensemble complet des oeuvres de Pierre Corneille établi dans une reliure de l'époque en demi-cuir de Russie. - Chez Antoine-Augustin Renouard, à Paris 1817, 13,5x23cm, 12 volumes reliés. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Later edition of the works of Pierre Corneille with a commentary by Voltaire. Contemporary half green Russia over paper boards (a little rubbed), spine with gilt Restoration typographic motifs. A little foxing. The set is illustrated with a frontispiece portrait of the author drawn and engraved by Auguste de Saint-Aubin and 25 hors texte figures by Jean-Michel Moreau. A very good complete set of the works of Pierre Corneille in contemporary half Russia.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 55477
€  1000.00 [Appr.: US$ 1083.97 | £UK 852 | JP¥ 169699]

 
RONSARD Pierre de
Oeuvres complètes. Tome I
Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1978, 10,5x18cm, reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné. Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible. Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête grise, dos lisse orné de filets dorés, exemplaire complet de son rhodoïd, de sa jaquette et de son étui souple. - Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1978, 10,5x18cm, reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 69814
€  35.00 [Appr.: US$ 37.94 | £UK 30 | JP¥ 5939]

 
RONSARD Pierre de
Oeuvres complètes I & II - Complet en deux volumes
Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1950, 10,5x17,5cm, 2 volumes en reliures de l'éditeur sous étuis souples et cartonnés. Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible. Reliures éditeur en plein mouton grainé marron, têtes grises, dos lisses ornés de filets dorés. Beaux exemplaires complets de leurs rhodoïds, de leurs jaquettes et de leurs étuis souples qui comportent des fentes. - Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1950, 10,5x17,5cm, 2 volumes en reliures de l'éditeur sous étuis souples et cartonnés. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 82984
€  70.00 [Appr.: US$ 75.88 | £UK 59.75 | JP¥ 11879]

 
CAMO Pierre
Poésies
Albert Messeins, Paris 1936, Pet. in 8, Un Vol. broché. Première édition collective sur vélin d'édition. Il y a eu 10 ex sur Arches. Broché. Exemplaire vierge, non coupé. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Albert Messeins, Paris 1936, Pet. in 8, Un Vol. broché. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 25010
€  90.00 [Appr.: US$ 97.56 | £UK 76.75 | JP¥ 15273]

 
EMMANUEL Pierre
Tombeau d'orphée
Pierre Seghers, Villeneuve-les-Avignon s.d., 14,5x19,5cm, broché. Deuxième édition, un des 50 exemplaires numérotés sur Robur, tirage de tête. Dos et plats légèrement et marginalement passés sans gravité, sinon agréable exemplaire. - Pierre Seghers, Villeneuve-les-Avignon s.d., 14,5x19,5cm, broché. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 28361
€  120.00 [Appr.: US$ 130.08 | £UK 102.25 | JP¥ 20364]

 
SULLY PRUDHOMME
Oeuvres. Poésies 1865-1866
Alphonse Lemerre, Paris s.d. (circa 1870), 9,5x16cm, relié. Nouvelle édition. Reliure en demi chagrin marron chocolat à coins, dos à cinq fins nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés agrémentés de motifs décoratifs dorés, encadrement d'un double filet doré sur les plats de papier marbré, légères éraflures sur le premier plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, reliure de l'époque. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Sully Prudhomme. - Alphonse Lemerre, Paris s.d. (circa 1870), 9,5x16cm, relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 62550
€  40.00 [Appr.: US$ 43.36 | £UK 34.25 | JP¥ 6788]

 
DUSSAUD René
Le Cantique des Cantiques - Essai de reconstitution des sources du poème attribué à Salomon - Exemplaire de Maurice Barrès
Ernest Leroux, Paris 1919, 12x18,5cm, broché. Rare édition originale. Une mouillure claire en tête du dos, plats tachés. Précieux envoi autographe signé de René Dussaud: ""A monsieur Maurice Barrès de l'Académie Française, respectueux hommage"". - Ernest Leroux, Paris 1919, 12x18,5cm, broché. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 85113
€  150.00 [Appr.: US$ 162.59 | £UK 128 | JP¥ 25455]

 
LECONTE DE LISLE Charles-Marie-René
Lettre autographe adressée à une amie s'excusant de n'avoir pu honorer un rendez-vous : ""... Soyez assez bonne pour ne pas m'en vouloir de mon inexactitude forcée...""
Paris 21 Lettre autographe datée et signée de Charles-Marie-René Leconte de Lisle, 12 lignes à l'encre noire, qu'il a adressée à une femme de lettres s'excusant de n'avoir pu lui rendre visite en raison de son état fiévreux. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, quelques rousseurs sur la lettre. - Paris 21 [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 84461
€  200.00 [Appr.: US$ 216.79 | £UK 170.5 | JP¥ 33940]

 
VIVIEN Renée
Poème autographe à Kérimé ""Pour elle seule"" [Eminé]
s.l. s.d. (1906), 17,7x21,9cm, 2 pages sur un feuillet. Poème autographe intitulé ""Pour elle seule"", dédié et offert à Kérimé. Deux pages rédigées à l'encre violette sur un feuillet de papier ligné et margé, au total 30 vers en alexandrins. Le poème a été publié sous le titre ""Eminé"" dans À l'Heure des Mains jointes (Alphonse Lemerre, 1906). Cette première version manuscrite comporte plusieurs variantes avec le texte imprimé. Certains vers ont même totalement été abandonnés : ""Et lui dirai : Voici que les temps sont venus / Visage détaché sur le fond d'une trame ; / Mais je dédaignerai les arbres aux troncs d'or / Et les fleurs de saphir pour un plus beau trésor."" Le couchant répandra la neige des opales, Et l'air sera chargé d'odeurs orientales Les caïques furtifs jetteront leur éclair De poissons argentins qui sillonnent la mer. Ce sera le hasard qu'on aime et qu'on redoute. A pas lents, mon destin marchera sur la route. Je le reconnaîtrai parmi les inconnus Et lui dirai : Voici que les temps sont venus. Et mon destin aura la forme d'une femme, Visage détaché sur le fond d'une trame ; Et mon destin aura de profonds cheveux bleus. Ce sera le fantasque et le miraculeux. Involontairement, comme lorsque l'on pleure Je me répéterai : toute femme a son heure. « Aucune ne sera pareille à celle-ci. « Nul être n'attendra ce que j'attends ici. » Celle qui brillera dans l'ombre solitaire M'emmènera dans le domaine du mystère. Près d'elle, j'entrerai, pâle comme Aladdin Dans un prestigieux et terrible jardin. Mon cher destin, avec des lenteurs attendries, Détachera pour moi des fruits de pierreries. Mais je dédaignerai les arbres aux troncs d'or Et les fleurs de saphir pour un plus beau trésor. Car je mépriserai le soleil et la lune Et les astres fleuris, pour cette femme brune. Ses yeux seront l'abîme où sombre l'univers Et ses cheveux seront la nuit où je me perds. A ses pieds nus, pleurant d'extases infinies, Je laisserai tomber la lampe des génies. Considérée comme une oeuvre littéraire à part entière, l'importante correspondance de Renée Vivien à Kérimé est parsemée de très rares poèmes qui subliment toute la passion amoureuse de la poétesse pour sa muse orientale. « Au printemps 1904, Vivien reçut une lettre inattendue. Une mystérieuse jeune femme turque, habitant Constantinople et qui signait Kérimé Turkhan-Pacha, lui parlait avec enthousiasme d'un livre d'elle qu'elle venait de lire. [...] Intriguée en même temps que flattée, Vivien répondit à l'inconnue [...] Cette lettre allait être suivie de plus d'une centaine d'autres et de dizaines de cartes postales à Kérimé Turkhan-Pacha. [...] Lorsque, pendant l'été 1905, Vivien fera en compagnie de Natalie Barney un pèlerinage à Lesbos, elle tiendra absolument à s'arrêter à Constantinople pour faire la connaissance de la romanesque (ainsi se l'imaginait-elle) Kérimé. Elle la reverra à plusieurs reprises, toujours à Constantinople, et leur correspondance se poursuivra jusqu'en 1908. Née en 1876, Kérimé Turkhan-Pacha appartenait à la haute société de Constantinople. Très cultivée, élevée à la française, elle brillait dans les salons de la capitale ottomane. Elle s'y distinguait par une réelle beauté [...]. Cette séduisante créature, que Vivien devait s'imaginer alanguie sur des coussins dans l'ombre d'un harem du Bosphore, avait épousé vers 1900 un Turc bien plus âgé qu'elle, Turkhan-Pacha. [...] Devenue veuve, Kérimé vécut à Paris, où elle aura l'occasion de fréquenter Natalie Barney, puis mourut à Athènes en 1948. Mondaine et fort belle, [...] Kérimé appartenait à l'élite turque [...] dont les femmes commençaient à changer de mentalité. Tout comme les Désenchantées de Loti [...] Kérimé supportait difficilement les anciens usages de son pays. « J'étais très jeune et j'étais cloîtrée et n'aspirais qu'à mordre à tous les fruits défendus », avouera-t-elle à Le Dantec. [...] Kérimé représentait pour Vivien le mirage de l'Orient, qui avait déjà fasciné tout le XIXe siècle : Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... [Le] romantisme turc imprégnait alors la littérature française. Jean Lorrain avait publié en 1898 La Dame turque (autre femme de pacha...) et Loti allait, en 1906, publier son fameux roman Les Désenchantées. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Cette superbe élégie à sa ""sultane du Bosphore"" reprend tous les éléments de cette mythologie esthétique dans une superbe réappropriation sapphique des langueurs et de la sensualité de l'Orient fantasmé. D'une insigne rareté, les manuscrits à ses amantes de cette icone du lesbianisme moderne sont absents de la plupart des collections publiques, à l'exception notable du fonds Jacques Doucet, qui possède neuf poèmes de Vivien à Natalie Clifford Barney. Seuls quatre poèmes manuscrits à Kérimé sont connus à ce jour. Provenance : Kérimé Turkhan-Pacha. - s.l. s.d. (1906), 17,7x21,9cm, 2 pages sur un feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Handwritten poem to Kérimé « Pour elle seule » [« Eminé »] [1906] | 17,7 x 21,9 cm | 2 pages on one leaf Handwritten poem entitled « Pour elle seule », dedicated and offered to Kérimé. Two pages written in purple ink on a leaf of lined and margined paper, in total 30 alexandrine verses. The poem was published under the title « Eminé » in À l'heure des mains jointes (Alphonse Lemerre, 1906). This first manuscript version has several variations from the printed text. Some verses have even been totally abandoned: « Et lui dirai: Voici que les temps sont venus/Visage détaché sur le fond d'une trame; /Mais je dédaignerai les arbres aux troncs d'or/Et les fleurs de saphir pour un plus beau trésor. » Le couchant répandra la neige des opales, Et l'air sera chargé d'odeurs orientales Les caïques furtifs jetteront leur éclair De poissons argentins qui sillonnent la mer. Ce sera le hasard qu'on aime et qu'on redoute. A pas lents, mon destin marchera sur la route. Je le reconnaîtrai parmi les inconnus Et lui dirai: Voici que les temps sont venus. Et mon destin aura la forme d'une femme, Visage détaché sur le fond d'une trame; Et mon destin aura de profonds cheveux bleus. Ce sera le fantasque et le miraculeux. Involontairement, comme lorsque l'on pleure Je me répéterai: toute femme a son heure. « Aucune ne sera pareille à celle-ci. « Nul être n'attendra ce que j'attends ici. » Celle qui brillera dans l'ombre solitaire M'emmènera dans le domaine du mystère. Près d'elle, j'entrerai, pâle comme Aladdin Dans un prestigieux et terrible jardin. Mon cher destin, avec des lenteurs attendries, Détachera pour moi des fruits de pierreries. Mais je dédaignerai les arbres aux troncs d'or Et les fleurs de saphir pour un plus beau trésor. Car je mépriserai le soleil et la lune Et les astres fleuris, pour cette femme brune. Ses yeux seront l'abîme où sombre l'univers Et ses cheveux seront la nuit où je me perds. à ses pieds nus, pleurant d'extases infinies, Je laisserai tomber la lampe des génies. Provenance: Kérimé Turkhan-Pacha. The Sappho lover and her sofa muse Considered as a literary work in its own right, Renée Vivien's correspondence with Kérimé Turkhan-Pacha is sprinkled with very rare poems that enhance the poet's romantic passion for her oriental muse. In spring 1904, Vivien received an unexpected letter. A mysterious young Turkish woman, living in Constantinople and who signed Kérimé Turkhan-Pacha, enthusiastically told her about a book she had just read. [...] Intrigued and at the same time flattered, Vivien responded to the unknown woman [...] This letter was to be followed by more than a hundred others and dozens of postcards to Kérimé Turkhan-Pacha. [...] During the summer of 1905, when Vivien will make a pilgrimage to Lesbos with Natalie Barney, she will absolutely stop in Constantinople to get to know the fictional (as she imaged) Kérimé. She saw her again several times, always in Constantinople, and their correspondence continued until 1908. Born in 1876, Kérimé Turkhan-Pacha belonged to the Constantinople high society. Very cultured, raised French, she shone in the salons of the Ottoman capital. She was distinguished by her real beauty [...]. This seductive creature, whom Vivien had to imagine languishing on cushions in the shade of a Bosphorus harem, had married a Turk much older than her around 1900, Turkhan-Pacha. [...] Becoming a widow, Kérimé lived in Paris, where she had the opportunity to court Natalie Barney; she died in Athens in 1948. Worldly and very beautiful, [...] Kérimé belonged to the Turkish elite [..] whose women began to change their mentality. Just like Loti's Désenchantées [...] Kérimé found it troublesome to support the old customs of her country. «I was very young and I was cloistered away and aspired only to bite all the forbidden fruits», she told Le Dantec. [...] For Vivien, Kérimé represented the mirage of the East, which had already fascinated the entire 19th century: Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... Turkish romanticism then permeated French literature. In 1898 Jean Lorrain had published La Dame turque (another pasha woman...) and in 1906 Loti would publish his famous novel Les Désenchantées."" (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) This superb elegy with its ""Bosphorus sultana"" takes up all the elements of this aesthetic mythology in a superb sapphic reappropriation of the languor and sensuality of the fantasized East. Exceptionally rare, the manuscripts to the lovers of this icon of modern lesbianism are missing from most public collections, with the notable exception of the Jacques Doucet collection, which includes nine poems from Vivien to Natalie Clifford Barney. Only these four manuscript poems to Kérimé are known to date.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 78722
€  6000.00 [Appr.: US$ 6503.79 | £UK 5111 | JP¥ 1018196]

 
VIVIEN Renée
Poème autographe à Kérimé ""Que la volupté est triste...!"" [Paroles soupirées]
Constantinople s.d. (1907), 21x27cm, 1/2 page et quelques lignes sur un feuillet. Poème autographe intitulé ""Que la volupté est triste...!"", dédié et offert à Kérimé. Une demi-page rédigée à l'encre noire sur un feuillet à en-tête du Péra-Palace & Summer-Palace de Constantinople, soit un total de 15 vers en alexandrins. Le poème a été publié sous le titre ""Paroles soupirées"" dans Flambeaux éteints (Edward Sansot & Cie, 1907). Cette première version manuscrite comporte plusieurs variantes avec le texte imprimé. Certains vers ont même totalement été abandonnés : ""Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir, / Avec les cierges d'or allumés dans le soir"" Quelle tristesse après le plaisir, mon amie, Quand le dernier baiser, plus triste qu'un sanglot, S'échappe en frémissant de ta bouche blêmie, Et que, mélancolique et lente, sans un mot, Tu t'éloignes à pas songeurs, ô mon amie ! Pareille à la douleur des adieux, dans le soir, L'angoisse qui vient de la volupté lasse ! Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir, Pareille au noir cortège impérial qui passe Avec les cierges d'or allumés dans le soir... Et je te sens déçue et je me sens lointaine... Nous demeurons, avec les yeux de l'exilé, Suivant, tandis qu'un fil d'or frêle nous enchaîne, Du même regard las notre rêve envolé... Autre déjà, tu me souris, déjà lointaine... Considérée comme une oeuvre littéraire à part entière, l'importante correspondance de Renée Vivien à Kérimé est parsemée de très rares poèmes qui subliment toute la passion amoureuse de la poétesse pour sa muse orientale. « Au printemps 1904, Vivien reçut une lettre inattendue. Une mystérieuse jeune femme turque, habitant Constantinople et qui signait Kérimé Turkhan-Pacha, lui parlait avec enthousiasme d'un livre d'elle qu'elle venait de lire. [...] Intriguée en même temps que flattée, Vivien répondit à l'inconnue [...] Cette lettre allait être suivie de plus d'une centaine d'autres et de dizaines de cartes postales à Kérimé Turkhan-Pacha. [...] Lorsque, pendant l'été 1905, Vivien fera en compagnie de Natalie Barney un pèlerinage à Lesbos, elle tiendra absolument à s'arrêter à Constantinople pour faire la connaissance de la romanesque (ainsi se l'imaginait-elle) Kérimé. Elle la reverra à plusieurs reprises, toujours à Constantinople, et leur correspondance se poursuivra jusqu'en 1908. Née en 1876, Kérimé Turkhan-Pacha appartenait à la haute société de Constantinople. Très cultivée, élevée à la française, elle brillait dans les salons de la capitale ottomane. Elle s'y distinguait par une réelle beauté [...]. Cette séduisante créature, que Vivien devait s'imaginer alanguie sur des coussins dans l'ombre d'un harem du Bosphore, avait épousé vers 1900 un Turc bien plus âgé qu'elle, Turkhan-Pacha. [...] Devenue veuve, Kérimé vécut à Paris, où elle aura l'occasion de fréquenter Natalie Barney, puis mourut à Athènes en 1948. Mondaine et fort belle, [...] Kérimé appartenait à l'élite turque [...] dont les femmes commençaient à changer de mentalité. Tout comme les Désenchantées de Loti [...] Kérimé supportait difficilement les anciens usages de son pays. « J'étais très jeune et j'étais cloîtrée et n'aspirais qu'à mordre à tous les fruits défendus », avouera-t-elle à Le Dantec. [...] Kérimé représentait pour Vivien le mirage de l'Orient, qui avait déjà fasciné tout le XIXe siècle : Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... [Le] romantisme turc imprégnait alors la littérature française. Jean Lorrain avait publié en 1898 La Dame turque (autre femme de pacha...) et Loti allait, en 1906, publier son fameux roman Les Désenchantées. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Cette superbe élégie à sa ""sultane du Bosphore"" reprend tous les éléments de cette mythologie esthétique dans une superbe réappropriation sapphique des langueurs et de la sensualité de l'Orient fantasmé. D'une insigne rareté, les manuscrits à ses amantes de cette icone du lesbianisme moderne sont absents de la plupart des collections publiques, à l'exception notable du fonds Jacques Doucet, qui possède neuf poèmes de Vivien à Natalie Clifford Barney. Seuls quatre poèmes manuscrits à Kérimé sont connus à ce jour. Provenance : Kérimé Turkhan-Pacha. - Constantinople s.d. (1907), 21x27cm, 1/2 page et quelques lignes sur un feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Handwritten poem to Kérimé « Que la volupté est triste...!» [Paroles soupirées] Constantinople [1907] | 21 x 27 cm, 1/2 page and a few lines on a leaf Handwritten poem entitled « Que la volupté est triste... ! », dedicated and offered to Kérimé. Half a page written in black ink on a leaf of headed paper from the Constantinople Péra-Palace & Summer-Palace, a total of 15 alexandrine verses. The poem was published under the title «Paroles soupirées» in Flambeaux éteints (Edward Sansot & Cie, 1907). This first manuscript version has several variations from the printed text. Some verses have even been totally abandoned: ""Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir,/ Avec les cierges d'or allumés dans le soir"". Quelle tristesse après le plaisir, mon amie, Quand le dernier baiser, plus triste qu'un sanglot, S'échappe en frémissant de ta bouche blêmie, Et que, mélancolique et lente, sans un mot, Tu t'éloignes à pas songeurs, ô mon amie! Pareille à la douleur des adieux, dans le soir, L'angoisse qui vient de la volupté lasse! Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir, Pareille au noir cortège impérial qui passe Avec les cierges d'or allumés dans le soir... Et je te sens déçue et je me sens lointaine... Nous demeurons, avec les yeux de l'exilé, Suivant, tandis qu'un fil d'or frêle nous enchaîne, Du même regard las notre rêve envolé... Autre déjà, tu me souris, déjà lointaine... Provenance: Kérimé Turkhan-Pacha. The Sappho lover and her sofa muse Considered as a literary work in its own right, Renée Vivien's correspondence with Kérimé Turkhan-Pacha is sprinkled with very rare poems that enhance the poet's romantic passion for her oriental muse. In spring 1904, Vivien received an unexpected letter. A mysterious young Turkish woman, living in Constantinople and who signed Kérimé Turkhan-Pacha, enthusiastically told her about a book she had just read. [...] Intrigued and at the same time flattered, Vivien responded to the unknown woman [...] This letter was to be followed by more than a hundred others and dozens of postcards to Kérimé Turkhan-Pacha. [...] During the summer of 1905, when Vivien will make a pilgrimage to Lesbos with Natalie Barney, she will absolutely stop in Constantinople to get to know the fictional (as she imaged) Kérimé. She saw her again several times, always in Constantinople, and their correspondence continued until 1908. Born in 1876, Kérimé Turkhan-Pacha belonged to the Constantinople high society. Very cultured, raised French, she shone in the salons of the Ottoman capital. She was distinguished by her real beauty [...]. This seductive creature, whom Vivien had to imagine languishing on cushions in the shade of a Bosphorus harem, had married a Turk much older than her around 1900, Turkhan-Pacha. [...] Becoming a widow, Kérimé lived in Paris, where she had the opportunity to court Natalie Barney; she died in Athens in 1948. Worldly and very beautiful, [...] Kérimé belonged to the Turkish elite [..] whose women began to change their mentality. Just like Loti's Désenchantées [...] Kérimé found it troublesome to support the old customs of her country. «I was very young and I was cloistered away and aspired only to bite all the forbidden fruits», she told Le Dantec. [...] For Vivien, Kérimé represented the mirage of the East, which had already fascinated the entire 19th century: Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... Turkish romanticism then permeated French literature. In 1898 Jean Lorrain had published La Dame turque (another pasha woman...) and in 1906 Loti would publish his famous novel Les Désenchantées."" (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) This superb elegy with its ""Bosphorus sultana"" takes up all the elements of this aesthetic mythology in a superb sapphic reappropriation of the languor and sensuality of the fantasized East. Exceptionally rare, the manuscripts to the lovers of this icon of modern lesbianism are missing from most public collections, with the notable exception of the Jacques Doucet collection, which includes nine poems from Vivien to Natalie Clifford Barney. Only these four manuscript poems to Kérimé are known to date.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 78723
€  6000.00 [Appr.: US$ 6503.79 | £UK 5111 | JP¥ 1018196]

 
VIVIEN Renée
Poème d'amour autographe à Kérimé ""Je cacherai ma flûte""
s.l. s.d. (1907), 15,7x23,1cm, 1 page 1/2 sur 2 feuillets. Poème autographe intitulé ""Je cacherai ma flûte"", dédié et offert à Kérimé (""Pour le petit faune""). Une page et demie rédigée à l'encre violette sur deux feuillets bordés d'un liseret de violettes, soit un total de 32 vers en alexandrins. Le poème a été publié sous ce même titre dans Flambeaux éteints (Edward Sansot & Cie, 1907). Cette première version manuscrite comporte quelques variantes avec le texte imprimé. Je m'écoute, avec des frissons ardents, Moi, le petit faune au regard farouche... L'âme des forêts vit entre mes dents Et le Dieu du rythme habite ma bouche. Dans ce bois, loin des aegipans rôdeurs Mon cœur est plus doux qu'une rose ouverte ; Les rayons, chargés d'heureuses odeurs, Dansent au son frais de ma flûte verte. Mêlez vos cheveux et joignez vos bras Sur l'herbe humide où le bélier s'ébroue, Nymphes des halliers ! - ne m'approchez pas, Allez rire ailleurs pendant que je joue. Car j'ai la pudeur de mon art sacré, Et, pour honorer la muse hautaine Je chercherai l'ombre et je cacherai Mes pipeaux vibrants dans le creux d'un chêne. Parmi la tiédeur, parmi les parfums, Je jouerai le long du jour, jusqu'à l'heure Des chœurs turbulents et des jeux communs Et des seins offerts que la brise effleure. Je tairai mon chant pieux et loyal Aux amants de vin, aux chercheurs de proie Seul le vent du soir apprendra mon mal Et les arbres seuls apprendront ma joie. Je défends ainsi mes instants meilleurs... Vous qui m'épiez de vos yeux de chèvres, Ô mes compagnons ! allez rire ailleurs Pendant que le chant fleurit sur mes lèvres. Sinon, — je suis faune après tout, si beau Que soit mon chant, — et, bouc qui se rebiffe, Je me vengerai d'un coup de sabot Et d'un coup de corne et d'un coup de griffe. Considérée comme une oeuvre littéraire à part entière, l'importante correspondance de Renée Vivien à Kérimé est parsemée de très rares poèmes qui subliment toute la passion amoureuse de la poétesse pour sa muse orientale. « Au printemps 1904, Vivien reçut une lettre inattendue. Une mystérieuse jeune femme turque, habitant Constantinople et qui signait Kérimé Turkhan-Pacha, lui parlait avec enthousiasme d'un livre d'elle qu'elle venait de lire. [...] Intriguée en même temps que flattée, Vivien répondit à l'inconnue [...] Cette lettre allait être suivie de plus d'une centaine d'autres et de dizaines de cartes postales à Kérimé Turkhan-Pacha. [...] Lorsque, pendant l'été 1905, Vivien fera en compagnie de Natalie Barney un pèlerinage à Lesbos, elle tiendra absolument à s'arrêter à Constantinople pour faire la connaissance de la romanesque (ainsi se l'imaginait-elle) Kérimé. Elle la reverra à plusieurs reprises, toujours à Constantinople, et leur correspondance se poursuivra jusqu'en 1908. Née en 1876, Kérimé Turkhan-Pacha appartenait à la haute société de Constantinople. Très cultivée, élevée à la française, elle brillait dans les salons de la capitale ottomane. Elle s'y distinguait par une réelle beauté [...]. Cette séduisante créature, que Vivien devait s'imaginer alanguie sur des coussins dans l'ombre d'un harem du Bosphore, avait épousé vers 1900 un Turc bien plus âgé qu'elle, Turkhan-Pacha. [...] Devenue veuve, Kérimé vécut à Paris, où elle aura l'occasion de fréquenter Natalie Barney, puis mourut à Athènes en 1948. Mondaine et fort belle, [...] Kérimé appartenait à l'élite turque [...] dont les femmes commençaient à changer de mentalité. Tout comme les Désenchantées de Loti [...] Kérimé supportait difficilement les anciens usages de son pays. « J'étais très jeune et j'étais cloîtrée et n'aspirais qu'à mordre à tous les fruits défendus », avouera-t-elle à Le Dantec. [...] Kérimé représentait pour Vivien le mirage de l'Orient, qui avait déjà fasciné tout le XIXe siècle : Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... [Le] romantisme turc imprégnait alors la littérature française. Jean Lorrain avait publié en 1898 La Dame turque (autre femme de pacha...) et Loti allait, en 1906, publier son fameux roman Les Désenchantées. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Cette superbe élégie à sa ""sultane du Bosphore"" reprend tous les éléments de cette mythologie esthétique dans une superbe réappropriation sapphique des langueurs et de la sensualité de l'Orient fantasmé. D'une insigne rareté, les manuscrits à ses amantes de cette icone du lesbianisme moderne sont absents de la plupart des collections publiques, à l'exception notable du fonds Jacques Doucet, qui possède neuf poèmes de Vivien à Natalie Clifford Barney. Seuls quatre poèmes manuscrits à Kérimé sont connus à ce jour. Provenance : Kérimé Turkhan-Pacha. - s.l. s.d. (1907), 15,7x23,1cm, 1 page 1/2 sur 2 feuillets. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Handwritten poem to Kérimé « Je cacherai ma flûte » [1907] | 15,7 x 23,1 cm | 1 page 1/2 on 2 leaves Handwritten poem entitled « Je cacherai ma flûte », dedicated and offered to Kérimé («Pour le petit faune »). One and a half pages written in purple ink on two leaves edged with border of violets, in total 32 alexandrine verses. The poem was published under the same title in Flambeaux éteints (Edward Sansot & Cie, 1907). This first manuscript version has some variations from the printed text. Je m'écoute, avec des frissons ardents, Moi, le petit faune au regard farouche... L'âme des forêts vit entre mes dents Et le Dieu du rythme habite ma bouche. Dans ce bois, loin des aegipans rôdeurs Mon cœur est plus doux qu'une rose ouverte; Les rayons, chargés d'heureuses odeurs, Dansent au son frais de ma flûte verte. Mêlez vos cheveux et joignez vos bras Sur l'herbe humide où le bélier s'ébroue, Nymphes des halliers! - ne m'approchez pas, Allez rire ailleurs pendant que je joue. Car j'ai la pudeur de mon art sacré, Et, pour honorer la muse hautaine Je chercherai l'ombre et je cacherai Mes pipeaux vibrants dans le creux d'un chêne. Parmi la tiédeur, parmi les parfums, Je jouerai le long du jour, jusqu'à l'heure Des chœurs turbulents et des jeux communs Et des seins offerts que la brise effleure. Je tairai mon chant pieux et loyal Aux amants de vin, aux chercheurs de proie Seul le vent du soir apprendra mon mal Et les arbres seuls apprendront ma joie. Je défends ainsi mes instants meilleurs... Vous qui m'épiez de vos yeux de chèvres, Ô mes compagnons! allez rire ailleurs Pendant que le chant fleurit sur mes lèvres. Sinon, — je suis faune après tout, si beau Que soit mon chant, — et, bouc qui se rebiffe, Je me vengerai d'un coup de sabot Et d'un coup de corne et d'un coup de griffe. Provenance: Kérimé Turkhan-Pacha. The Sappho lover and her sofa muse Considered as a literary work in its own right, Renée Vivien's correspondence with Kérimé Turkhan-Pacha is sprinkled with very rare poems that enhance the poet's romantic passion for her oriental muse. In spring 1904, Vivien received an unexpected letter. A mysterious young Turkish woman, living in Constantinople and who signed Kérimé Turkhan-Pacha, enthusiastically told her about a book she had just read. [...] Intrigued and at the same time flattered, Vivien responded to the unknown woman [...] This letter was to be followed by more than a hundred others and dozens of postcards to Kérimé Turkhan-Pacha. [...] During the summer of 1905, when Vivien will make a pilgrimage to Lesbos with Natalie Barney, she will absolutely stop in Constantinople to get to know the fictional (as she imaged) Kérimé. She saw her again several times, always in Constantinople, and their correspondence continued until 1908. Born in 1876, Kérimé Turkhan-Pacha belonged to the Constantinople high society. Very cultured, raised French, she shone in the salons of the Ottoman capital. She was distinguished by her real beauty [...]. This seductive creature, whom Vivien had to imagine languishing on cushions in the shade of a Bosphorus harem, had married a Turk much older than her around 1900, Turkhan-Pacha. [...] Becoming a widow, Kérimé lived in Paris, where she had the opportunity to court Natalie Barney; she died in Athens in 1948. Worldly and very beautiful, [...] Kérimé belonged to the Turkish elite [..] whose women began to change their mentality. Just like Loti's Désenchantées [...] Kérimé found it troublesome to support the old customs of her country. «I was very young and I was cloistered away and aspired only to bite all the forbidden fruits», she told Le Dantec. [...] For Vivien, Kérimé represented the mirage of the East, which had already fascinated the entire 19th century: Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... Turkish romanticism then permeated French literature. In 1898 Jean Lorrain had published La Dame turque (another pasha woman...) and in 1906 Loti would publish his famous novel Les Désenchantées."" (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) This superb elegy with its ""Bosphorus sultana"" takes up all the elements of this aesthetic mythology in a superb sapphic reappropriation of the languor and sensuality of the fantasized East. Exceptionally rare, the manuscripts to the lovers of this icon of modern lesbianism are missing from most public collections, with the notable exception of the Jacques Doucet collection, which includes nine poems from Vivien to Natalie Clifford Barney. Only these four manuscript poems to Kérimé are known to date.
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Book number: 78724
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MONTESQUIOU Robert de
Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à propos de ses poèmes qu'il conseille de son correspondant
S.n., S.l. 14 décembre 1906, 30,5x19,5cm, une page. Lettre autographe signée du comte dandy, 24 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. ""Pavillon des Muses, Cher ami, je vous recommande, entre autres, Mortuis Ignotis, Sunt lacrymae hominum (dont les deux derniers vers sont beaux, je crois, & les sonnets de dédicace. J'ai été heureux de vous revoir, tous les deux, en le cadre étonnant, & charmant, qui nous promet des heures heureuses. Souvenirs envieux de mon ""plus petit palais"". Robert de M. 14 déc 06"" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, Henri Lapauze a inscrit"". - S.n., S.l. 14 décembre 1906, 30,5x19,5cm, une page. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 83314
€  300.00 [Appr.: US$ 325.19 | £UK 255.75 | JP¥ 50910]

 
MALLARME Stéphane
Oeuvres complètes
Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1984, 10,5x17,5cm, reliure de l'éditeur. Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible. Reliure éditeur en plein mouton grainé vert, tête bleue, dos lisse orné de filets dorés. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd et de sa jaquette, l'étui souple est manquant. - Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1984, 10,5x17,5cm, reliure de l'éditeur. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 79930
€  35.00 [Appr.: US$ 37.94 | £UK 30 | JP¥ 5939]

 
BANVILLE Théodore de
Les cariatides
G. Charpentier , Paris 1879, 11,5x18cm, relié. Edition définitive. Reliure en demi chagrin jaune paille, dos à cinq nerfs orné de doubles caissons à froid aux centres desquels le paraphe doré du grand bibliophile Roger de Cormenin est répété cinq fois, pièce de titre de maroquin turquoise, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, élégante reliure légèrement postérieure et non signée. Provenance : de la bibliothèque de Roger de Cormenin, fils de Louis de Cormenin qui fut le confident et le secrétaire de Théophile Gautier et également l'ami intime de Gustave Flaubert. Agréable exemplaire joliment établi. - G. Charpentier , Paris 1879, 11,5x18cm, relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BANVILLE Théodore de
Lettre autographe signée à un confrère écrivain afin d'entretenir la mémoire du poète Philoxène Boyer en faisant publier l'une de ses oeuvres
S.n., s.l. (Paris) 15 Décembre 1867, 13,5x21cm, deux pages et demi. Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (26 lignes à l'encre noire depuis Paris) concernant la publication d'une oeuvre de son ami le poète Philoxène Boyer récemment disparu. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Théodore de Banville adresse à son correspondant une liste des ouvrages de Philoxène Boyer : ""... cette liste n'a pas l'air de grand chose, et semble un composé bien hétéroclite..."" et espère que son ami et confrère sera suffisamment influant pour faire publier l'une des oeuvres du défunt poète : ""...ce sont des pages sérieusement belles, auxquelles l'unité même ne manque pas, car elle leur est donnée par la pensée du poète..."" - S.n., s.l. (Paris) 15 Décembre 1867, 13,5x21cm, deux pages et demi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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