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(MARIOTTI Jean)
Photographie originale de Jean Mariotti
S.n., s.l. s.d. (circa 1930), 12x17cm, autre. Unique tirage argentique de cette superbe photographie originale représentant l'écrivain néo-calédonien, dans la brousse, en tenue aborigène et portant de fines sagaies. Très belle photographie sans aucun défaut présentée sous cadre. - S.n., s.l. s.d. (circa 1930), 12x17cm, autre. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 27880
€  450.00 [Appr.: US$ 486.29 | £UK 380.5 | JP¥ 76395]

 
[DE GAULLE Charles]
Photographie originale dédicacée de Charles De Gaulle à Emilien Amaury
S.n., s.l. 18 Juin 1956, 19x26cm, une feuille encadrée. Photographie originale représentant Charles de Gaulle avec, à ses côtés, le patron de presse et fondateur du Parisien libéré, Émilien Amaury. Précieux envoi autographe daté du 18 juin 1956 signé de Charles de Gaulle à Émilien Amaury. Émilien Amaury (1909-1977) anime dès 1941 le «?groupe de la rue de Lille?», cellule clandestine abritée dans les locaux de l'Office de publicité générale et luttant contre la propagande et l'occupant. Émilien Amaury, grâce à sa position officielle avantageuse, met ses imprimeries au service de différents mouvements de résistance alors que l'heure est au rationnement du papier. Le groupe diffuse alors largement sur le territoire la presse clandestine résistante de toutes tendances confondues (Résistance, L'Humanité, Courrier du Témoignage chrétien, etc.). C'est également lui qui imprime de faux documents pour la Résistance mais surtout les appels du Général de Gaulle. Cette photographie est mentionnée par Guy Vadepied dans sa biographie consacrée à Émilien Amaury?: «?Le 29 septembre 1954, la presse d'Amaury annonce la publication des Mémoires de Guerre du Général. Deux jours plus tard, Émilien est reçu par de Gaulle à la Boisserie, accompagné en grand secret par son ami André Régnier [...]. Un photographe est convié à l'entrevue. La photo d'Émilien Amaury, près du grand homme dans le jardin de la propriété, est reproduite en pleine page sur la une de Carrefour avant d'être sélectivement offerte à quelques amis. Une faveur exceptionnelle?!?» (Émilien Amaury. La véritable histoire d'un patron de presse du XXème siècle, le Cherche Midi, 2009) À la mort d'Amaury, en janvier 1977, le Parisien publie en une la photographie dédicacée que nous proposons accompagnée d'une tribune explicative?: «?C'était sa photo préférée. Prise à la Boisserie, au côté du Général de Gaulle durant cette ""traversée du désert"" qui fut, sans doute, la période la plus difficile de la vie du Libérateur de la France, et, à coup sûr, la plus solitaire. Elle illustrait aux yeux du président Amaury que l'on voit ici à droite, la qualité qu'il appréciait par-dessus tout?: la fidélité. Une fidélité qui n'impliquait aucun aveuglement, aucun renoncement aux principes d'honneur, de liberté et de respect de l'homme auxquels il avait adhéré d'enthousiasme, dès sa jeunesse, au côté d'un autre Français qui marqua son époque?: Marc Sengier, mais une fidélité sans concession. Comme le Général de Gaulle, et à son image, le président Amaury fut l'homme des tempêtes.?» - S.n., s.l. 18 Juin 1956, 19x26cm, une feuille encadrée. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original photograph inscribed by Charles De Gaulle to Émilien Amaury No publisher | no place | 18 June 1956 | 19 x 26 cm | single framed sheet An original photograph showing Charles de Gaulle with, beside him, the patron of the press and founder of Parisien libéré, Émilien Amaury. Handsome dated autograph inscription from 18 June 1956 and signed by Charles de Gaulle to Émilien Amaury. Émilien Amaury (1909-1977) led from 1941 the «groupe de la rue de Lille», an underground cell hidden in the offices of the Office de publicité générale, which aimed to combat propaganda and the occupation. Amaury, thanks to his good official position, placed his presses at the service of various Resistance movements at a time of paper rationing. The group worked to spread the clandestine Resistance press, of whatever stripe: Résistance, L'Humanité, Courrier du Témoignage chrétien, etc. It was also he who printed fake documents for the Resistance, and above all the messages of Général de Gaulle. This photograph is mentioned by Guy Vadepied in his biography of Émilien Amaury: «On the 29 September 1954, Amaury's press announced the publication of Mémoires de Guerre [Memories of the War] by the Général. Two days later, Émilien was received by de Gaulle at la Boisserie, accompanied, in great secrecy, by his friend André Régnier...A photo was taken on this occasion. The photo of Émilien Amaury, near the great man in the gardens of the property was reproduced full-page on the front page of Carrefour before being handed out to a few chosen friends. An exceptional favor?» (Émilien Amaury. La Véritable Histoire d'un patron de presse du XXème siècle, le Cherche Midi, 2009). When Amaury died in January 1977 le Parisien reproduced on its cover the signed photo we are now offering for sale, with the following caption: «This was his favorite photo. Taken at la Boisserie, beside General de Gaulle during his 'time in the wilderness' which was, without doubt, the most difficult period of the Liberator of France's life, and, by the same token, the most lonely. In Amaury's eyes it showed that quality he appreciated above all others: loyalty. A loyalty that did not require blindness, nor renunciation of the principles of honor, freedom or respect for the people he had regarded with enthusiasm since his early youth - he is beside another Frenchman who put his stamp on his time: Marc Sengier - but an unremitting loyalty. Like General de Gaulle, and in his image, Amaury was a man for stormy times.»
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 62757
€  2500.00 [Appr.: US$ 2701.63 | £UK 2114 | JP¥ 424414]

 
[MILLS John]
Photographie dédicacée de John Mills
S.n., s.l. 1930, 8x13,5cm, une feuille. Photographie représentant John Mills, debout, les mains dans les poches de son veston. Hommage autographe signé de John Mills - S.n., s.l. 1930, 8x13,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 64688
€  80.00 [Appr.: US$ 86.45 | £UK 67.75 | JP¥ 13581]

 
(BOSSCHERE Jean de)
Photographie originale dédicacée de Jean de Bosschère au poète Guy Lavaud
S.n., s.l. 1949, 8,5x11,5cm, une feuille. Photographie originale, tirage albuminé d'époque, représentant Jean de Bosschère légèrement de profil posant la tête penchée en arrière. Envoi autographe daté de signé de Jean de Bosschère au verso de la photographie : ""Pour le poète Guy Lavaud. / Jean de Bosschère. : Photo. G. Ballereau 1949"". - S.n., s.l. 1949, 8,5x11,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 67996
€  250.00 [Appr.: US$ 270.16 | £UK 211.5 | JP¥ 42441]

 
[PIAF Edith]
Photographie originale représentant Edith Piaf et Alice Rim sur un pédalo dans le port de Cassis en 1942
S.n., s.l. [Cassis] 1942, 13,5x8,5cm, une feuille. Photographie originale prise par Carlo Rim représentant sa femme Alice assise sur un pédalo aux côtés d'Edith Piaf, cette dernière levant sa main droite pour protéger son visage du soleil, tirage argentique d'époque. Précisions manuscrites, au feutre noir, de Carlo Rim, au verso de la photographie : ""Alice [et] Edith Piaf à Cassis 1942."", d'autres annotations au crayon de papier et au crayon rouge. Ecrivain, caricaturiste et cinéaste provençal, Carlo Rim fut l'ami et le confident de nombreux artistes et auteurs parmi les plus grandes figures du XXeme siècle : Antonin Artaud, Marcel Pagnol, Fernandel, Raimu, Max Jacob, Tristan Bernard, Jacques Prévert... Dans son journal Le Grenier d'Arlequin 1916-1940, Carlo Rim relate le premier concert d'Edith Piaf auquel il assista : ""9 décembre 1935. La môme Piaf, au Gerny's où le beau monde commence à affluer pour l'entendre. Un petite bonne femme humble et minable dans sa robe noire de quatre sous. L'air traqué de celle qui vient d'écoper d'une bonne dérouillée. Mais on n'aperçoit guère, dans le feu brutal du projecteur, que son immense front blanc, ses mains d'enfant crispées sur sa poitrine ou plaquées contre ses cuisses, en étoile de mer. Sourde, comme étranglée de larmes, sa voix s'élève, monte, se déchire dans un cri interminable de bête blessée à mort, une voix presque inhumaine qui vous prend à la gorge, vous empoigne le coeur - une voix qui sent la misère ou l'émeute. Et à ce moment-là, la môme Piaf devient la plus belle fille du monde."" Provenance : Carlo Rim, puis son fils Jean-Pierre Richard. - S.n., s.l. [Cassis] 1942, 13,5x8,5cm, une feuille. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original photograph depicting Édith Piaf and Alice Rim on a pedalo in the port of Cassis in 1942 [Cassis] 1942 | 13,5 x 8,5 cm | one photograph Original photograph taken by Carlo Rim depicting his wife Alice sitting on a pedalo next to Edith Piaf, the latter raising her right hand to shield her face from the sun, contemporary silver print. Details handwritten in black felt tip by Carlo Rim on the back of the photograph: ""Alice [et] Edith Piaf à Cassis 1942."" , other annotations in pencil and red pencil. In its newspaper Le Grenier d'Arlequin 1916-1940, Carlo Rim recounts the first Édith Piaf concert he attended: ""9 December 1935. La môme Piaf, at Gerny's where the smart set begin to flock to listen to her. Some small woman, humble and pitiful in her cheap black dress. The hounded air of someone who has just received a good beating. But we barely only see, in the brutal light of the spotlight, her huge white forehead, her child-like hands clenched on her chest or pressed against her thighs like a starfish. Muffled, as if choked with tears, her voice elevates, rises, tears off into an interminable cry of a mortally wounded animal, an almost inhuman voice that takes you by the throat, grabs your heart - a voice that feels misery and disturbance. And in that moment, la môme Piaf becomes the most beautiful girl in the world."" Provenance: Carlo Rim, then his son Jean-Pierre Richard. A Provençal writer, caricaturist and filmmaker, Carlo Rim was the friend and confident of many of the greatest artists and authors of the 20th century: Antonin Artaud, Marcel Pagnol, Fernandel, Raimu, Max Jacob, Tristan Bernard, Jacques Prévert...
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 81588
€  1000.00 [Appr.: US$ 1080.65 | £UK 845.75 | JP¥ 169766]

 
[GRABLE Betty]
Photographie dédicacée de Betty Grable, la première pin-up de l'histoire du music-hall
S.n., s.l. s.d. (circa 1950), 12,5x18cm, une feuille. Reproduction d'un portrait photographique représentant Betty Grable, debout, en tenue de pin-up, les mains croisées derrière sa nuque, sa jambe droite repliée sur la gauche. Envoi autographe signé de Betty Grable : ""Hello, Eileen, greetings from Betty."" Première pin-up girl de l'histoire, Betty Grable fut une des grandes stars des comédies musicales, surtout celles créées par la Fox, d'avant-guerre et d'après-guerre au point d'accompagner les G.I. 's américains pendant la Seconde Guerre Mondiale, ses jambes étant assurées par la Lloyd's pour un million de dollars. L'arrivée, au début des années 1950, de Marylin Monroe, nouvelle star de la Fox, éclipsera l'aura qu'avait, auprès du public américain, Betty Grable. - S.n., s.l. s.d. (circa 1950), 12,5x18cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 84136
€  120.00 [Appr.: US$ 129.68 | £UK 101.5 | JP¥ 20372]

 
(BLANCHOT Maurice)
[Photographie] Extraordinaire réunion de photographies de Maurice Blanchot prises dans la sphère familiale
ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies. Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître...?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-sœur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses vœux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au cœur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les œuvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [...] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans un instant d'extrême bonheur.?» Cette photographie d'un Blanchot impavide berçant le masque blanc de la «?Joconde du suicide?» s'affirme comme une véritable déconstruction de la représentation et une illustration aussi parfaite qu'énigmatique de son œuvre littéraire et du «?silence qui lui est propre?». De nombreuses photographies témoignent d'un même souci de détournement de la représentation au profit d'une symbolique aporétique, tel ce portrait en pied de l'écrivain vêtu de noir qui se fond dans la perspective fuyante des bâtiments mais dont le front seul est nimbé d'une lumière crue qui semble jaillir de son crâne et effacer les contours des toits. Ou cette autre sur laquelle la lumière nimbe la moitié d'une pièce vide et sépare la photographie en deux parties égales?: un espace sombre à l'exacte frontière duquel Maurice Blanchot se tient droit les mains derrière le dos et un espace lumineux et entièrement vide, à l'exception d'un pied de l'intellectuel qui s'y aventure. Ces photographies réalisées avec son frère révèlent une parfaite maîtrise de l'image et de ses codes artistiques. D'autres photographies, de composition plus classique, apportent un précieux et unique témoignage sur la vie de Maurice Blanchot et sur ses relations familiales qui constituent tout à la fois la face cachée de l'écrivain et son seul véritable ancrage dans la vie physique. Maurice Blanchot, avec lequel ses plus proches amis n'entretenaient généralement que des relations téléphoniques, a vécu la majeure partie de sa vie au sein de sa famille. D'abord dans la maison familiale de Quain, puis hébergé par son frère René et sa belle-sœur Anna chez qui il demeurera même après la mort de René puis d'Anna. C'est également avec sa mère et sa sœur Marguerite que Maurice aura la plus importante correspondance, (plus de 1400 lettres) tout au long de leur vie, partageant avec elles tous les aspects de sa vie intellectuelle, sociale et politique. Enfin, sa nièce Annick, belle-fille de son frère Georges, et son petit neveu Philippe furent presque les seules personnes autorisées à pénétrer dans l'appartement de René, Anna et Maurice, où l'écrivain menait une vie retranchée. On y découvre la silhouette longiligne d'un homme dont la fragile constitution contribua à sa dépendance envers sa famille au sein de laquelle l'écrivain menait une vie simple et heureuse, posant naturellement au côté de sa mère, promenant son neveu par la main, partageant un repas de famille dans le jardin, ou conversant dans le salon. Les postures de Blanchot sont alors celles d'un homme tranquille, ne fuyant pas l'objectif et posant parfois au contraire avec un certain dandysme très assumé. Sur plusieurs autres photographies, Blanchot pose au premier plan dans une même posture d'une élégance hiératique en parfait décalage avec le paysage et les autres personnages en arrière-plan. Cette répétition du même dans différents décors confère à Maurice Blanchot une présence fantomatique ou à tout le moins irréelle. Mais ces photographies nous renseignent également, autant que faire se peut, sur la vie privée de Maurice Blanchot, ses voyages, ses relations, son univers quotidien au sein de sa famille et sur les différentes périodes de sa vie. Car les photographies rassemblées ici, commencent avec des portraits de famille en bistre albuminés avant même la naissance de Maurice Blanchot et s'achèvent par des argentiques en couleur sur papier Kodak, sur lesquelles l'écrivain très sérieux sur son fauteuil de velours, toise l'objectif en contre-plongée, ou, facétieux dans un jardin verdoyant, se cache le visage derrière un chat qu'il serre amoureusement dans ses bras. Enfin, comme pour clore cet album unique du seul écrivain qui aura su se rendre invisible au monde sa vie durant, une photographie en buste nous montre, émergeant d'un pull noir profond et uniforme, le visage radieux de l'écrivain qui semble se rire du bon tour qu'il a joué à ses contemporains. A l'exception de quelques clichés d'identité et souvenirs de voyages réalisés à la fin de sa vie, ce fonds unique et complet constitue la seule source photographique de Maurice Blanchot, de ses lieux de vie et de sa famille, ce cercle intime volontairement dissimulé aux regards et à la curiosité du public et des amis et qui fut pourtant à la base du rapport conflictuel de l'écrivain au monde extérieur. Mais bien plus qu'une prosaïque documentation en marge de l'œuvre de Maurice Blanchot, les photographies de cet ensemble témoignent d'une réelle maitrise de l'image, de sa mise en perspective et de son pouvoir de réflexivité. Comme un ultime présent de l'auteur de Thomas l'Obscur, ces traces uniques de son passage font soudain réapparaître celui qui sut jadis disparaitre derrière son œuvre, réalisant ainsi le miracle de son «?Toma?» (jumeau)?: être et ne pas être. - ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] (Maurice BLANCHOT) Extraordinary collection of Maurice Blanchot's original photographs taken in the family setting, the only printings C. 1907-2003 | 272 photographs | various format ""Blanchot challenged photographers and caricaturists of the literary press for a long-time. His 'portraits', over so many years, are minimalist and rare: in 1962 in L'Express, a hand holds up a book, at the bottom of the page; in 1979, in Libération, a blank square is in the middle of the page, with only Maurice Blanchot's name and a quote from the Entretien infini as a caption: 'an empty universe: nothing that was visible, nothing that was invisible'"" (C. Bident, Maurice Blanchot). In 1986, at the time of an exhibition of writers' portraits, he requested that his photo be replaced by a text showing his desire to ""appear as little as possible, not to glorify [his] books, but to avoid the presence of an author who was entitled to an independent existence."" A photo taken without him knowing by a paparazzi in a supermarket carpark was used as the writer's portrait for a long time before his friend Emmanuel Levinas revealed a few rare photographs of their youth. The fact that Maurice Blanchot did not oppose this release and the fact that this was his closest friend's deed, could be explained by what Bident calls ""the spacing of worry,"" as the revealed portraits were not up-to-date, similar to the postponed publications of his books L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Only a few photographs gathered on the central pages of the Cahiers de l'Herne issue dedicated to Maurice Blanchot and published in 2014 supplement these unique shots of the 20th-century's most secret writer. In his chapter ""The indisposition of the secret"" Christophe Bident devotes several pages to the almost total absence of images of this invisible partner, questioning the intellectual and psychological motivation of the writer who was aware of the inevitable future revelation of his appearance: ""Everything must become public. The secret must be told. The darkness must emerge. That which cannot be said must, however, be heard. Quidquid latet apparebit, all that is hidden, is that which must appear..."" Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) In general, Maurice Blanchot refused to be photographed even in private life as confirmed by the family of his sister-in-law Anna, who, revealed in a letter to her nephew that she had not taken any photographs of the writer, thus respecting his wishes. However, the photographs taken with his close family show us a perfectly willing Blanchot, and one even playing very elegantly with the image of himself that he projects to the photographer, generally his brother. As such, we discover an elegant man posing proudly on a boat pontoon or on the banks of the Seine, or more mysteriously, playing with lighting effects in the corner of an empty room. Here we see a real photographic staging, and a symbolic reappropriation of image, particularly in a surprising seated portrait of the writer holding the ""Inconnue de la Seine"" death mask in his arms, the well-known plaster head of a young woman supposedly drowned who adorned artists' studios after 1900. A true romantic legend, this sculpture with a mysterious post-mortem smile is at the heart of Aragon's novel, Aurélien, and haunts the work of artists at the beginning of the century, including Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti and Man Ray who produced a worrying photographic portrait of the mask at Aragon's request. Maurice Blanchot described the unknown woman as ""an adolescent girl with her eyes closed, but full of life with a smile so slender, so rich, [...] that we could believe that she was drowned in a moment of extreme happiness."" This photograph of an impervious Blanchot cradling the white mask of the ""Mona Lisa of suicide"" asserts itself as a true deconstruction of representation. It becomes an illustration, as perfect as it is enigmatic, of his literary work and of the ""silence of its own."" Numerous photographs bear witness to the same concern for the misuse of representation in favor of an aporetic symbolism, such as this full-length portrait of the writer dressed in black, blending into the receding perspective of buildings, but whose forehead only is encircled with a halo of harsh light that seems to spring from his skull and erase the roofs' contours. Or this other photograph where the light encircles half of an empty room with a halo and divides the pictures into two equal parts: a dark space where Maurice Blanchot holds his hands behind his back at the very edge, and a lit space, entirely empty with the exception of one of the writer's feet which dares to cross over. These photographs taken with his brother show a perfect mastery of image and of his artistic codes. Other photographs, with more classic compositions, bring a precious and unique testimony on Maurice Blanchot's life and on his family relationships, being the writer's hidden side and his one true anchor to physical life. Maurice Blanchot, with whom his closest friends only usually had telephone contact, lived most of his life with his family. First of all in the family home in Quain, then hosted by his brother René and his sister-in-law Anna, where he stayed even after René and subsequently Anna's death. Maurice also had the most significant correspondence with his mother and his sister Marguerite (more than 1400 letters) throughout their lives, sharing with them all aspects of his intellectual, social and political life. Finally, his niece Annick, daughter-in-law of his brother Georges, and his young nephew Philippe were almost the only people authorised to enter René, Anna and Maurice's apartment, where the writer lived as a hermit. It is incidentally this niece and her son - a photographer - who collected and preserved the precious photographic documents portraying the writer. Here we discover the slender figure of a man whose fragile constitution contributed to his dependence on his family, with whom he led a simple and happy life, posing naturally next to his mother, walking his nephew by the hand, sharing a family meal in the garden or talking in the living room. Blanchot's postures are those of a quiet man, not running from the lens and posing sometimes on the contrary with a certain, very assumed, dandyism. On several other photographs, Blanchot poses in the foreground in the same solemnly elegant pose, perfectly out of kilter with the landscape and the other people in the background. This repetition of the same pose in different settings gives Maurice Blanchot a ghostly, or at least unreal, presence. However, these photographs also give as much as they can some information about Maurice Blanchot's private life, his travels, his relationships, his everyday world with his family and the different periods of his life. The photographs collected here start with family portraits on bistre albumin prints, even showing Maurice Blanchot as a few months old infant, and finish with color analogue photographs on Kodak paper, in which the writer is seated very seriously on his velvet sofa weighing up the camera in a low-angle shot, or, mischievous in a green garden, is shown hiding his face behind a cat lovingly held in his arms. Finally, as if to close this unique album of the only writer who managed to make himself invisible to the world during his life, a head and shoulders photograph wearing a deep black sweater shows us the writer's radiant face that seems to laugh at the great trick he played on his contemporaries. With the exception of some identity shots and travel memories he took at the end of his life, this unique and complete content is the only photographic source of Maurice Blanchot, of his living environment and his family, this private circle voluntarily hidden from the gaze and interest of the public and his friends, yet at the root of the writer's contentious relationship with the outside world. The photographs in this collection are much more than a mundane documentation from the side-lines of Maurice Blanchot's work; they bear witness to the real mastery of the image, its perspective and its power of reflexivity. Like a final gift from the author of Thomas l'Obscur, these unique signs of his passage make the person who formerly disappeared behind his work suddenly reappear, bringing the miracle of his ""Toma"" (twin) to life: to be and not to be.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 57913
€  35000.00 [Appr.: US$ 37822.86 | £UK 29593.5 | JP¥ 5941797]

 
(BLANCHOT Maurice)
Photographie originale de Maurice Blanchot posant fièrement à bord d'un bateau
S.n., Elbeuf S.d (1900), 5,5x8cm, une feuille. Photographie originale de Maurice Blanchot debout contre un mur. Tirage argentique d'époque. « Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations : en 1962 dans l'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini (""un vide d'univers: rien qui fut visible, rien qui fut invisible"") » (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, il demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'« apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre » . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Lévinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme « l'espacement de l'inquiétude », l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort...). Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXème siècle. Dans son chapitre « L'indisposition du secret », Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir, « Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s' entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître ... » Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) - S.n., Elbeuf S.d (1900), 5,5x8cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 52957
€  1200.00 [Appr.: US$ 1296.78 | £UK 1014.75 | JP¥ 203719]

 
(BLANCHOT Maurice)
Photographie originale de Maurice Blanchot
S.n., Elbeuf S.d (1900), 5,5x8cm, une feuille. Photographie originale de Maurice Blanchot. Tirage argentique d'époque. « Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations : en 1962 dans l'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini (""un vide d'univers: rien qui fut visible, rien qui fut invisible"") » (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, il demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'« apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre » . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Lévinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme « l'espacement de l'inquiétude », l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort...). Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXème siècle. Dans son chapitre « L'indisposition du secret », Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir, « Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s' entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître ... » Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Provenance: Archives familiales. - S.n., Elbeuf S.d (1900), 5,5x8cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 71944
€  1000.00 [Appr.: US$ 1080.65 | £UK 845.75 | JP¥ 169766]

 
[BRETON André] & [MORISE Max]
Photographie originale représentant André Breton de profil aux côtés de Max Morise
S.n., s.l. s.d. (circa 1920), 5x8cm, une photographie. Photographie originale en noir et blanc représentant André Breton de profil ainsi que d'autres personnes à ses côtés dont Max Morise. Tirage d'époque probablement unique. Provenance : collection Destribats. - S.n., s.l. s.d. (circa 1920), 5x8cm, une photographie. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original black and white photograph of André Breton in profile with other people including Max Morise [ca 1920] | 5 x 8 cm | one photograph Original black and white photograph of André Breton in profile with other people including Max Morise. Contemporary print probably unique. Provenance: Destribats collection.
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Book number: 67773
€  1200.00 [Appr.: US$ 1296.78 | £UK 1014.75 | JP¥ 203719]

 
[RODGERS Richard]
Photographie originale dédicacée de Richard Rodgers
S.n. s.d. [ ca 1970], 20,5x25,5cm, une feuille contrecollée sur carton. Portrait photographique original représentant le célèbre producteur, compositeur et scénariste américain Richard Rodgers posant devant un piano. Richard Rodgers a écrit plus de 900 chansons et 43 comédies musicales de Broadway, il a également composé de la musique pour le cinéma et la télévision. Envoi autographe signé de Richard Rodgers : ""To Joseph, sincerely, Richard Rodgers."" - S.n. s.d. [ ca 1970], 20,5x25,5cm, une feuille contrecollée sur carton. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 86002
€  300.00 [Appr.: US$ 324.2 | £UK 253.75 | JP¥ 50930]

 
HELLE R.G. d'.
Poèmes actinimorphes
Collection de 'L'aube', Rodez 1934, 19x24cm, broché. Edition originale imprimée à petit nombre dont il n'est pas fait mention de grands papiers. Bel envoi de R.G. d'. Helle à Noël B. de la Mort. Ouvrage illustré d'un hors-texte en couleurs de M. Le P.T.F. Présentation de Georges Fourest en un pseudo-sonnet truculent et liminaire. Rare et bel exemplaire. - Collection de 'L'aube', Rodez 1934, 19x24cm, broché. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 13737
€  150.00 [Appr.: US$ 162.1 | £UK 127 | JP¥ 25465]

 
Porte-feuille XVIIIe
1750, (19,5x28cm), relié. Porte-feuille en velin souple à rabats avec lacet. Filets d'encadrement à froid sur les plats et le rabat. Le porte-feuillet contient un cahier de 29 pages à l'intérieur. 10 pages ont été arrachées. Certains feuillets contiennent des onglets destinés à des photos ou cartes, ils ont été ajoutés au XIXe. Le papier porte en filigrane une cloche et 2 D de part et d'autre. Bon état. Des salissures sur le velin. Un accident au rabat sur 1 cm. Rare. - 1750, (19,5x28cm), relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 70246
€  800.00 [Appr.: US$ 864.52 | £UK 676.5 | JP¥ 135813]

 
Portefeuille ou sous-main de bureau
XXe siècle, 27x36cm, relié. Portefeuille ou sous-main de bureau richement orné. Plein veau marbré, somptueux encadrement doré au plat supérieur et à froid au plat inférieur, amples motifs de chardons sur un bandeau au fond martelé d'or, filet d'encadrement, gardes de soie moirée brune, pochettes en papier chiffon amande, coiffes légèrement frottées, très bel état. - XXe siècle, 27x36cm, relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 73594
€  250.00 [Appr.: US$ 270.16 | £UK 211.5 | JP¥ 42441]

 
[ANASTAY Louis]
Portrait photographique de Louis Anastay
Paris s.d. [1891], Cliché : 5,7x8,7 cm / Carton : 6,6x10,2cm, une photographie. Portrait photographique original représentant Louis Anastay, tirage albuminé au format carte de visite contrecollé sur carton. Formulaire de renseignements partiellement rempli au verso contenant des informations biographiques ainsi que la profession (""officier en disponibilité"") et le motif de l'arrestation (""Assassinats. Tentat. d'Assasst""). Ce cliché anthromopétrique - laissant apparaître le numéro d'écrou dans la plaque - a sans douté été réalisé par l'équipe d'Alphonse Bertillon. Louis Anastay fut reconnu coupable de l'assassinat de la baronne Dellard et fut exécuté le 9 avril 1892 place de la Roquette. Ce cliché servit de modèle au portrait gravé d'Anastay dans Le Progrès illustré (n°63 du 28 février 1892). Nous n'avons pu trouver qu'une autre photographie de la même série que la nôtre conservée au Musée Carnavalet à Paris. - Paris s.d. [1891], Cliché : 5,7x8,7 cm / Carton : 6,6x10,2cm, une photographie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 72085
€  400.00 [Appr.: US$ 432.26 | £UK 338.25 | JP¥ 67906]

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