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DELORD Taxile GRANDVILLE Jean Ignace Isidore Gérard
Un autre monde - Transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations, cosmogonies, fantasmagories, rêveries, folatreries, facéties, lubies, métamorphoses, zoomorphoses, lithomorphoses, métempsychoses, apothéoses et autres choses
Henri Fournier, Paris 1844, Grd. in-8 (19,8x27,4cm), relié. Edition originale de cet ouvrage considéré comme le chef-d'œuvre de Grandville et premier tirage des illustrations. Ouvrage illustré d'un frontispice, de 36 superbes planches hors-texte coloriées à la pain ainsi que de 146 bois en noir in-texte. Impression sur papier velin fort, les hors-texte sur papier teinté. Reliure en demi maroquin rouge à coins signée en haut de la page de garde L. David. Reliure légèrement plus tardive, ca 1860-1870. Dos à nerfs janséniste. Traces de frottement. Rousseurs éparses. 2 feuillets 174 et 175 maladroitement coupés plus courts. Agréable exemplaire de ce beau livre précurseur du surréalisme. Cette délirante et prodigieuse production de Grandville et de Delord (dont le nom est imprimé en bas de la page 292), jugé par ses contemporains comme déjà fou, fut redécouverte par les surréalistes. « Paru en 1844 aux éditions Fournier, Un autre monde est le chef-d'œuvre de Grandville. Le livre a pour sous-titre Transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations, cosmogonies, fantasmagories, rêveries, folâtreries, facéties, lubies, métamorphoses, zoomorphoses, lithomorphoses, métempsycoses, apothéoses et autres choses. Avec ses transformations, ses inventions et ses fantasmagories, l'ouvrage se veut le reflet d'une époque en pleine mutation. Un autre monde raconte et illustre les voyages extraordinaires de trois néo-dieux, Puff, Krackq et Hahblle. [...] C'est bien un voyage philosophique que nous propose Grandville [...] Le lecteur, conduit sur une étrange planète imaginée par l'artiste, est convié, tel Gulliver au pays de Laputa, à un parcours parodique de ses idéaux philosophiques, scientifiques, économiques et religieux, de ses engouements, inventions et préoccupations : le romantisme, le machinisme, le socialisme, l'argent, le feuilleton, la réclame, l'anglomanie, la philanthropie, la phrénologie, etc. » (Annie Renonciat, La Vie et l'œuvre de Grandville, Paris, ACR-Vilo, 1985). Ouvrage le plus recherché de Grandville. - Henri Fournier, Paris 1844, Grd. in-8 (19,8x27,4cm), relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 85777
€  1800.00

 
PEREFIXE Hardouin de
Histoire du roy Henry Le Grand
Chez Louys & Daniel Elzevier, à Amsterdam 1661, Pet. in-12 (7x13,5cm), (12) 522pp., relié. Première édition elzevirienne. un titre-frontispice. Epitre au Cardinal Mazarin. Brunet (Manuel du libraire) : ""La première édition de cette histoire estimée est celle de Paris, Edme Martin, 1661, mais on ne la recherche point, tandis que celle-ci [...]"". Il existe une contrefaçon de cette édition des Elzevier, elle est moins bien imprimée et ne contient que 514pp. Reliure en plein maroquin rouge XIXe (ca 1860) signée Belz-Niedrée. Dos à nerfs richement décoré de caissons ornés encadrés de triples filets, roulette en queue. Plats avec un décor d'entrelacs en encadrement et des figures géométriques complexes. Riche frise intérieure. Tranches dorées. Exemplaire bien frais, avec une légère trace jaune de mouillure à un coin sur les 10 derniers feuillets. Cachet sec sur la dernière page de garde : From G. Gancia. rare books. Kings road bright. ex libris gravé du XIXe D. C. M. et la devise : Advance with courage. Il s'agit de Dudley Coutts Marjoribanks (1820-1894), premier baron de Tweedmouth. Très bel exemplaire parfaitement établi par Belz-Niedrée. - Chez Louys & Daniel Elzevier, à Amsterdam 1661, Pet. in-12 (7x13,5cm), (12) 522pp., relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 72415
€  1600.00

 
VIVIEN Renée & ZUYLEN Hélène de
Lettre autographe signée de Renée Vivien et Hélène de Zuylen adressée à Natalie Clifford Barney : ""Dis à tes cheveux que je les aime.""
s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet. Lettre autographe signée ""Paul"" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à liseré de violettes. La baronne Hélène de Zuylen a adjoint un petit message manuscrit signé à la fin de la lettre : ""Paule a raison vous êtes un être charmant et féerique !"" Pliures transversales inhérentes à l'envoi. ""Cher Tout-Petit, Ton domestique est venu dire que tu nous rejoindrais au théâtre. Mais il n'y a pas de théâtre ! Peux-tu dîner avec nous jeudi ou vendredi ? — Si, dans la soirée de jeudi, tu n'es libre qu'après le dîner, viens nous rejoindre à n'importe quelle heure. Donne-moi un petit coup de téléphone pour me dire ce que tu feras — et si je dois te faire chercher et à quelle heure ? — Dis à tes cheveux que je les aime."" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 79017
€  1800.00

 
MILLER Henry
Correspondance manuscrite complète d'Henry Miller avec Béatrice Commengé
Pacific Palisades 1976-1978, 23 pages A4. Superbe ensemble complet des 17 lettres au­tographes signées d'Henry Miller et adressées à l'écrivain Béatrice Commengé, auteur notamment de Henry Miller, ange, clown, voyou et traductrice de nombreuses oeuvres d'Anaïs Nin. On joint une enve­loppe autographe adressée par Henry Miller à Béa­trice Commengé et une lettre autographe signée d'Anaïs Nin à Béatrice Commengé. En 1976, Béatrice Commengé, alors jeune étu­diante en lettres, entreprend la rédaction d'une thèse consacrée à Anaïs Nin et Henry Miller. Depuis son vil­lage périgourdin, elle écrit à l'une et à l'autre. Nin, très souffrante, regrette de ne pouvoir l'aider. Miller, par contre, se laisse d'abord séduire par l'idée d'échanger avec une habitante de Domme, village dont il avait au­trefois célébré la beauté dans Le Colosse de Maroussi. Très rapidement, impressionné par la perspicacité et le style de l'étudiante, il engage avec elle une corres­pondance qu'ils entretiendront jusqu'à ce que, deux ans avant sa mort, la vue d'Henry Miller se dégrade définitivement et l'empêche de lire et d'écrire. À cette époque, Miller, âgé de quatre-vingt-cinq ans, vit presque reclus à Pacific Palisades en Califor­nie, rejetant l'American Way of Life et ses illusions, re­doutant les trop fréquentes sollicitations. Mais le vieil écrivain est très vite charmé par le regard que porte Commengé sur son oeuvre : « You are a gem ! One of the very few ''fanas'' to understand me. Merci ! Merci mille fois ! », écrit-il dès la seconde lettre. Une véritable amitié épistolaire se noue alors entre le vieil écrivain et la jeune muse : « I think of you as some sort of terrestrial angel » ; « what a delight to get a letter from you » ; « Keep writing me, please ! » Dans des lettres passionnées rédigées dans tous les sens, où l'anglais se mêle au français, les mots sont sou­lignés, les parenthèses et les exclamations abondent et les post-scriptum sont ajoutés dans les marges, Mil­ler se penche sur ses souvenirs et sur son oeuvre. Re­fusant une correspondance purement universitaire, « To be honest with you, I don't think either A.N. or I, who are naturally very truthful persons, really succeeded with truth as it is conventio­nally thought of. We are both confirmed ''fabu­lators''. » Miller recommande à la jeune femme ses nouvelles lectures et ses vieux amis, « [Lawrence] Durrell is the friend to talk to about me, [...] he knows me inside out » ; « [he] is wonderful when you get to know him. éblouissant même » ; « that great master of the french language - Joseph Delteil » ; « Delteil is almost a saint. But a lively one. » ; « Alf[red Perlès] is the clown, the buffoon, who made me laugh every day ». Puis il la félicite d'abandonner son projet didac­tique au profit d'un « imaginary book about me » et engage une correspondance bien plus intime. Il lui confie ainsi ses étonnements : « Did you read about the french prostitutes protesting and demons­trating in Paris against my receving [the legion of honor] ? They say I did not treat them well in my books. And I thougth I had ! ! ». Il partage ses gouts littéraires : « I prefer the Welsh. They are the last of the poets. » Il met également en garde la future traductrice d'Anaïs Nin, contre la dualité de son ancienne maî­tresse : « She is or was a complete enigma, absolu­tely dual. [...] Actually, I suppose there is always this dichotomy between the person and the wri­ter », lui confiant ses secrets : « she is slowly dyin (of cancer) she refuses to admit it. (This is entre nous !) » et révélant ses nouveaux amours : « I am in love with a very beautiful chinese actress [...]. I seem to go from one to another, never totally defeated, never wholly satisfied. But this is near ''eternal'' love as I've never been. » En effet, malgré son grand âge, l'auteur de Sexus n'a rien perdu de sa passion pour le beau sexe et celui de sa correspondante n'échappe pas à ce Don Juan : « On est curieux - êtes-vous belle etc., je crois que oui. En tout cas je vous prie de m'envoyer une photo, S.V.P. » Dès la première année de leur corres­pondance, c'est dans la langue de Molière - et de Sade - que Miller interroge sa « chère Béatrice » : « Est-ce que vous avez vu le film ''L'Empire de [sic] Sens'' qu'on montre en France, mais pas au Japon, ni ici en Amérique. Les Français prétendent qu'il est un film érotique, mais à mon avis c'est de la pornographie pure ! Il faut m'arrêter - j'attends quelqu'une pour le diner. Une belle ! », puis dans la lettre suivante : « If you have another photo do please send it to me. » Dans les dernières lettres pourtant, le ton s'assom­brit avec la santé déclinante de l'écrivain et celle du 25 janvier 1978 est un superbe mais terrible témoignage d'un artiste devenu trop faible pour son art, portant un regard acerbe sur sa condition comme sur celle de l'humanité : « Some days, I bang out a few memorable lines or have great ideas (never realized) for fu­ture books » ; « c'est la grand foutaise, if that's the right word » ; « we are about to relive the last day's of Rome. There is no hope - only to rejoice in the end. It needs another order of mankind or replace Homo Sapiens. [...] I prefer the life and culture of the Pygmies... » Mais Henry Miller conserve toutefois son humour jusqu'à la dernière lettre qu'il achève abruptement, comme à son habitude, d'un sarcastique et phoné­tique : « Enof ! » Superbe ensemble complet d'une des ultimes cor­respondances d'Henry Miller, révélant l'affinité élec­tive entre le vieil écrivain au crépuscule de sa vie et une jeune romancière naissante, à travers un échange plein de séduction sur les passions toujours ardentes de Mil­ler : la littérature, les amis et les femmes. - Pacific Palisades 1976-1978, 23 pages A4. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Henry Miller's complete manuscript correspondence with Béatrice Commengé Pacific Palisades (CA) 1976-1978 | 23 pages 21 x 29.7 cm A superb complete set of 17 autograph letters signed by Henry Miller and addressed to the writer Béatrice Commengé, the author most notably of Henry Miller, ange, clown, voyou [Henry Miller: angel, clown, thug] and translator of a number of works by Anaïs Nin. With an autograph envelope addressed by Henry Miller to Béatrice Commengé and an autograph letter signed by Anaïs Nin to Béatrice Commengé. In 1976, Béatrice Commengé, then a young literature student, began writing a thesis on Anaïs Nin and Henry Miller. From her home village in the Périgord region, she wrote to both. Nin, who was very unwell, apologized for not being able to help her. Miller, though, let himself be seduced at the outset by the idea of exchanging letters with an inhabitant of Domme, the village whose beauty he had lauded in The Colossus of Maroussi. Very quickly, impressed with the student's style and determination, he entered into a correspondence with her that would last until - two years before his death - Miller's eyesight broke down completely, preventing him from reading and writing. At this time, Miller, then 85, was living almost as a recluse in Pacific Palisades in California, rejecting the American way of life and its illusions, and dreading all-too frequent offers and invitations. But the old writer was very quickly charmed by Commengé's outlook on his work: «You are a gem! One of the very few ''fanas'' to understand me. Merci! Merci mille fois!» he writes in his second letter. A true epistolary friendship then develops between the ageing writer and his young muse: «I think of you as some sort of terrestrial angel», and «what a delight to get a letter from you»; «Keep writing me, please!» In passionate letters that are written and re-written, with their English mixed with French, words underlined, copious brackets and exclamation points, and post-scriptums squeezed into the margins, Miller examines his work and his memories. He refuses a purely academic correspondence, «To be honest with you, I don't think either A.N. or I, who are naturally very truthful persons, really succeeded with truth as it is conventionally thought of. We are both confirmed 'fabulators'.» Miller recommends the young woman the books he's been reading recently and his old friends: «[Lawrence] Durrel is the friend to talk to about me, [...] he knows me inside out»; «[he] is wonderful when you get to know him. éblouissant même»; «that great master of the French language - Joseph Delteil»; «Delteil is almost a saint. But a lively one,»; «Alf[red Perlès] is the clown, the buffoon, who made me laugh every day». He goes on to congratulate her on abandoning her didactic project in favor of an «imaginary book about [him]» and launches on a much more intimate correspondence. He confesses his shock, as well: «Did you read about the French prostitutes protesting and demonstrating in Paris against my receiving [the legion of honor]? They say I did not treat them well in my books. And I thought I had!!». He also shares his literary tastes: «I prefer the Welsh. They are the last of the poets». He also warns the future translator of Anaïs Nin against his former mistress' duality: «She is or was a complete enigma, absolutely dual. [...] Actually, I suppose there is always this dichotomy between the person and the writer», and confides to her her secrets: «she is slowly dying (of cancer) she refuses to admit it. (This is entre nous!)». He also discusses his latest loves: «I am in love with a very beautiful Chinese actress [...]. I seem to go from one to another, never totally defeated, never wholly satisfied. But this is near 'eternal' love as I've never been.» Indeed, despite his advanced old age, the author of Sexus has lost nothing of his passion for the fairer sex and his correspondent's being a woman is not lost on this Don Juan: «On est curieux - êtes-vous belle etc., je crois que oui. En tout cas je vous prie de m'envoyer une photo, S.V.P. [One is curious - are you pretty, etc? I think so. In any case, please send me a photo]». From the first year of their correspondence on, it is in the language of Molière - and Sade - that Miller presses his «chère Béatrice»: «Did you see the movie 'In the Realm of the Senses' that they're showing in France, but not in Japan or here in America? The French pretend that it's an erotic movie, but in my opinion it's just pure pornography! I must stop there - I'm expecting someone for dinner. A real beauty!». Then, in the following letter, he writes, «if you have another photo do please send it to me». But in the final letters, the tone is more downbeat, given the declining health of the author, and the letter dated the 25 January 1978 is superb but terrible testimony of an artist become too weak to practice his art taking an acerbic look at his own condition, as well as that of humanity itself: «Some days, I bang out a few memorable lines or have great ideas (never realized) for future books»; «c'est la grande foutaise, if that's the right word [It's not worth a damn]»; «we are about to relive the last days of Rome. There is no hope - only to rejoice in the end. It needs another order of mankind to replace Homo Sapiens. I prefer the life and culture of the Pygmies...» But Miller nonetheless keeps his sense of humor throughout, right up to the final letter, which he cuts off abruptly, as was his wont, with a sarcastic, phonetic exclamation of: «Enof!» A superb complete set of one of Henry Miller's last epistolary correspondences, showing the affinity that the old writer at the dusk of his days and a young novelist in the making choose to develop through exchanges that are still seductive for Miller's ardent passions: literature, friends, and women.
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 58650
€  7800.00

 
A. Ippolito (ed.);
Corpus Christianorum. Marius Victorinus Explanationes in Ciceronis Rhetoricam,
Turnhout, Brepols, 2006 Hardback, XCII+306 p., 155 x 245 mm. ISBN 9782503013213.
¶ Thanks to the fame and popularity he attained as a professor of rhetoric in fourth century Rome, C. Marius Victorinus (about 300 - post 362 AD) was awarded a statue in the Forum of Trajan (Jerome, Chron. a. 2370 = 353 AD). His treatises on logic and his translations of Aristotle and Porphyry are lost, but three of the numerous works he wrote before his accession to the Christian community still survive. A handbook on grammar (Ars Grammatica), a treatise on definitions (De definitionibus) are integrally preserved, along with a commentary on Cicero's De Inventione, the role of which as a school handbook was relevant in fourth-century education. This commentary, known under the title Explanationes in Ciceronis Rhetoricam, offers an interesting insight in Victorinus' rhetorical teaching and in his exegetical method, based on the analysis he will later apply to St. Paul's writings. This is closely linked to the Aristotelian logic and deeply rooted in Victorinus' philosophical education, as especially witnessed by the first book of the commentary. Here, the explanation of rhetorical topics through visual and memory cues as the schemes and enumerations often meets the discussion of philosophical notions and problems, though these could seem not immediately useful to the forensic debate. The present volume contains a new edition of Victorinus commentary on Cicero's De Inventione, which appears more than a hundred years after the text published in the volume of the Rhetores Latini Minores (K. Halm, Leipzig 1863). The editor has thoroughly examined the whole manuscript tradition of the commentary, which has come down to us through about forty medieval and humanistic manuscripts. The apparatus is based on six sources, stemming from the VIIth to XVIth century. These offer a good witness of the different branches of the transmission and bear interesting variants. The text itself has also been considered in reference to the Latin language in use in the fourth century AD: therefore, many passages have been modified that Karl Halm had previously corrected according to the usage of classical Latin. Moreover, some short interpolations have been recognized. The comparative study of the Ciceronian entries and the direct tradition of the De Inventione has also shown that the odd text of some entries, corrected by Halm, should actually be preserved, since it stems from the copy used by Marius Victorinus and cannot be labeled as a transmission mistake. The notes following the Latin text discuss the editor's textual choices. The introductory section covers both the history of the reception of the Explanationes and a detailed analysis of the medieval manuscript tradition. Avant de se convertir au Christianisme, le grammairien et philosophe C. Marius Victorinus (ca. 300-post 362 apres JC) joua un tres important role dans l'enseignement de la rhetorique : on apprend par Jerome (Chron. a. 2370 = 353 apres JC) qu'une statue lui fut dediee dans le Forum de Trajan. Etant perdus ses traites de logique et ses traductions latines d'Aristote et Porphyre, seulement trois textes survivent des nombreux oeuvres que Victorinus ecrivit dans la periode paienne de sa vie, notamment un manuel de grammaire (Ars Grammatica), un traite sur les definitions (De definitionibus) et un commentaire aux deux livres de Ciceron De Inventione; avec la Rhetorique a Herennius, ce texte etait tres souvent utilise comme texte scolaire et faisait l'objet de detaillees analyses. Le commentaire, conserve sous le titre Explanationes in Ciceronis Rhetoricam, resume la doctrine rhetorique de Victorinus et reflet la methode didactique et exegetique qu'il appliquera plus tard, bien qu'avec des differences, aux textes de St. Paul. Il s'agit d'une analyse bien liee a la logique d'Aristote, qui se base sur la formation philosophique de l'auteur ; cela est evident en particulier dans le premier livre, ou a l'explication des notions a l'aide de schemes et enumerations - commune a plusieurs traites techniques des derniers siecles de l'Empire - Victorinus ajoute la discussion de problemes philosophiques, qui ne sont pas directement a utiliser dans les debats juridiques. Le present volume contient une nouvelle edition des Explanationes in Ciceronis Rhetoricam, qui parait plus qu'un siecle apres la publication du texte dans le corpus des Rhetores Latini Minores (K. Halm, Leipzig, 1863). L'edition est d'abord basee sur une analyse approfondie de la tradition, qui comprend environ 40 manuscrits du VIIIe au XVIe siecle; on a utilise pour l'apparat critique six temoins, qui offrent une bonne documentation des differentes branches de la tradition et presentent d'utiles variantes pour la constitution du texte. Le commentaire a ete revise en tenant compte des usages linguistiques du IVe siecle apres JC, ce qui a permis de modifier de nombreux passages que Halm avait corrige, ne considerant que le modele du latin classique. On a reconnu et isole des interpolations penetrees dans le texte, a part les deux deja signalees par Halm. L'etude comparee du texte des citations ciceroniennes et de la tradition directe du De Inventione a montre que certains passages, que le precedent editeur avait cru errones et modifies, remontent en fait a la copie utilisee par Victorinus et non pas a un accident de la tradition manuscrite. Les notes qui suivent le texte latin contiennent la discussion des choix en matiere de constitution du texte ; dans les chapitres introductifs on trouvera une section relative a l'histoire du texte des Explanationes et une analyse detaillee de la tradition medievale. Languages: Latin, French,.
-- Erik Tonen BooksProfessionele verkoper
Boeknummer: 35829
€  198.00
Trefwoorden: geloof theolo bijbel bijbelstudie bible criticism exege christen geschiedenis histoire

 IUSTINI [Marco Juniano Justino / Marcus Junianus Justinus Frontinus], [Fol. I recto, sin numerar, ] IVSTINI HISTORICI [Fol. II recto, sign. aii] IVSTINI HISTORICI CLARISSIMI IN TROGI POMPEII HISTORIAS EXORDIUM / [continúa] (C) VM multi ex Romanis etiam conf(s)ularis dignitatis u(v)iri res romanas graeco per.../ [Fol. XXXVII verso, al final] Iuf(s)tini hif(s)torici u(v)iri clariff(ss)imi epithomatum in Trogi / Pompeii hif(s)torias liber.XLIIII.& ultimus feliciter finit. / [Fol. XXXVIII recto, sign. gii] Ad magnificum comitem Petru(m) Maria(m) Rubeu(m) Parme(n)f(s)em Philippi broaldi Bononienf(s)is Epif(s)tola. / [continúa a mitad de página] LV(U)CII FLORII GESTORV(U)M ROMANORV(U)M EPITHOMA INCIPIT. / [Fol. LIII -verso-, 59 lineas de impresión. Comienza en la linea 1] tus:nihil illa caede per paludes:perq3(ue) f(s)iluas cruentius:nihil inf(s)ultatione barbaror intollera(n)tius:prae / [y al final, en la linea 59 y última, dice] f(s)cilicet iam tum dum coli terras ipf(s)o nomine & titulo conf(s)ecraretur. / [Fol. LIIII -recto-, con 27 lineas de impresión. Comienza en la linea 1 con una poesía] Aurea Iuf(s)tini Luciq3(ue) epithomata flori / Aere tibi modico candide lector eme. / Contrahit if(s)te Titi numerof(s)a u(v)olumina liu(v)i. / Pompeii hif(s)torias colligit ille Trogi. / Quam bene coniuncti:namq3(ue) hic ubi def(s)init: ille / Incipit:atq3(ue) unum pene u(v)idetur opus. / Rite recognou(v)it quos Iuf(s)tinianus ad unguem / Romanus.Felix lector amice Vale. / [continua 2 cm más abajo] MARCV(U)S ANTONIV(U)S SABELLICV(U)S IO. MATTHAEO CONTARENO VIRO PA- / TRITIO SALUTEM. [continua 0,5 cm más abajo] Recognou(v)i his paucis diebus Iuf(s)tini:& Lucii Flori Epitomen:Fuitq3(ue) ea mihi lectio parum Iucu(m)da....[y del final de la línea 22 a la 26 -5 líneas- dice] Nihil enim q ad eam recognitione(m) attineret:quae diligentiff(ss)ima eff(ss)e potuit:a me praetermiff(ss)um puto:nec Antonius Moretus u(v)ir f(s)umma diligentia:ac f(s)upra q dici poff(ss)it accuratus:gerendae rei def(s)uit:f(s)ed f(s)ic ego eu(v)enire arbitror:ut nihil quod a nolentibus:& inuitis fiat recte fiat. Tu u(v)ero quid in hac parte profecerimus uide:ac boni conf(s)sule.   Vale. [Continúa en la línea 27 y última la indicación de las signaturas de la impresión] a  iii   b  iii  c  iii  d  iii  e  iii  f  iii  g  iii  h  iii  i  iii [y así termina el libro]
IUSTINI [Marco Juniano Justino / Marcus Junianus Justinus Frontinus]
[Fol. I recto, sin numerar, ] IVSTINI HISTORICI [Fol. II recto, sign. aii] IVSTINI HISTORICI CLARISSIMI IN TROGI POMPEII HISTORIAS EXORDIUM / [continúa] (C) VM multi ex Romanis etiam conf(s)ularis dignitatis u(v)iri res romanas graeco per.../ [Fol. XXXVII verso, al final] Iuf(s)tini hif(s)torici u(v)iri clariff(ss)imi epithomatum in Trogi / Pompeii hif(s)torias liber.XLIIII.& ultimus feliciter finit. / [Fol. XXXVIII recto, sign. gii] Ad magnificum comitem Petru(m) Maria(m) Rubeu(m) Parme(n)f(s)em Philippi broaldi Bononienf(s)is Epif(s)tola. / [continúa a mitad de página] LV(U)CII FLORII GESTORV(U)M ROMANORV(U)M EPITHOMA INCIPIT. / [Fol. LIII -verso-, 59 lineas de impresión. Comienza en la linea 1] tus:nihil illa caede per paludes:perq3(ue) f(s)iluas cruentius:nihil inf(s)ultatione barbaror intollera(n)tius:prae / [y al final, en la linea 59 y última, dice] f(s)cilicet iam tum dum coli terras ipf(s)o nomine & titulo conf(s)ecraretur. / [Fol. LIIII -recto-, con 27 lineas de impresión. Comienza en la linea 1 con una poesía] Aurea Iuf(s)tini Luciq3(ue) epithomata flori / Aere tibi modico candide lector eme. / Contrahit if(s)te Titi numerof(s)a u(v)olumina liu(v)i. / Pompeii hif(s)torias colligit ille Trogi. / Quam bene coniuncti:namq3(ue) hic ubi def(s)init: ille / Incipit:atq3(ue) unum pene u(v)idetur opus. / Rite recognou(v)it quos Iuf(s)tinianus ad unguem / Romanus.Felix lector amice Vale. / [continua 2 cm más abajo] MARCV(U)S ANTONIV(U)S SABELLICV(U)S IO. MATTHAEO CONTARENO VIRO PA- / TRITIO SALUTEM. [continua 0,5 cm más abajo] Recognou(v)i his paucis diebus Iuf(s)tini:& Lucii Flori Epitomen:Fuitq3(ue) ea mihi lectio parum Iucu(m)da....[y del final de la línea 22 a la 26 -5 líneas- dice] Nihil enim q ad eam recognitione(m) attineret:quae diligentiff(ss)ima eff(ss)e potuit:a me praetermiff(ss)um puto:nec Antonius Moretus u(v)ir f(s)umma diligentia:ac f(s)upra q dici poff(ss)it accuratus:gerendae rei def(s)uit:f(s)ed f(s)ic ego eu(v)enire arbitror:ut nihil quod a nolentibus:& inuitis fiat recte fiat. Tu u(v)ero quid in hac parte profecerimus uide:ac boni conf(s)sule. Vale. [Continúa en la línea 27 y última la indicación de las signaturas de la impresión] a iii b iii c iii d iii e iii f iii g iii h iii i iii [y así termina el libro]
[S. l., Venetiis?]: [s. n., Antonius Moretus?], [ca. 1486?].- liiii (54) Folios numerados a excepción del primero; Signaturas a-i 6; In folio (29,7 x 21,7 cm); Buena impresión a una columna de 61 lineas, con apostillas en los márgenes, realizada sobre fuerte y blanco papel (sólamente el folio ii -al recto- tiene 60 lineas, el folio liii -al verso- tiene 59 lineas y el folio liiii -al recto- tiene 27 lineas); El espacio para las letras capitulares se encuentra en blanco, sin impresión, no lleva las letras que seguramente deberían haber ido grabadas en madera o miniadas a mano; Encuadernación moderna en Plena Piel Tafilete, lomo con 5 nervios, y 2 tejuelos con el título y la fecha (1486?).* DEFECTOS: El folio I y el folio LIIII son facsímiles realizados en papel antiguo, teniendo el LIIII pequeñas dobleces en el papel que han dañado mínimamente la impresión. Los folios LII y LIII están restaurados de una pequeña falta de papel en la parte superior del margen externo. Con algunas leves marcas de humedad en el margen superior de varias hojas, que además se extiende un poco a la parte superior del margen externo en 2 hojas. También 2 pequeñas señales de humedad en el margen inferior de 2 hojas; todo sin afectar al texto. A PESAR DE LO DICHO, QUE ES PRECEPTIVO, EL LIBRO SE ENCUENTRA EN MUY BUEN ESTADO GENERAL. NOTAS BIBLIOGRÁFICAS: Es un incunable muy raro, no hemos visto ningún ejemplar claramente catalogado de nuestro libro. No lo hemos localizado ni en la British Library, ni en el catálogo de Hain, ni en el de Brunet. / En Hain 9657, hemos visto una edición parecida de "Venetiis: S. l., 1497, 8 de Nov." (Brunet dice que fue impresa por Ant. Moretus en letra GOTICA, también el 8 de Nov.), pero nuestro libro está impreso en letras romanas y además difiere del descrito por Hain en algunas lineas, que en la ficha de Hain van en minúsculas y en el nuestro van en mayúsculas (según hemos podido comprobar, si están bien descritos). / En el catálogo de Hain hemos podido ver las siguientes fichas de JUSTINUS sin que ninguna de ellas coincida con nuestro libro: Nº 9646. S.l., s.a. [Roma, 1470-71] / Nº 9647. S.l.: s.n., 1470 / Nº 9648. Roma: Conrad Suueyn et Arnold Pannartz, 1472, dia 26 de Sept. / Nº 9649. Mediolani: s.n., 1474 / Nº 9650. Mediolani: Christophorum Valdarfer, 1476 / Nº 9651. Veneciis: Philipum Condam, 1479 / Nº 9652. Venetiis, 1494 / Nº 9653. S.l.: s.n., s.a. (muy parecido al nuestro, pero en el folio LIIII -recto- dice: M. Antonii Sabellici ep. ad joh. Matthaeum Contarenum et regitr. Y en el nuestro dice: MARCVS ANTONIVS SABELLICVS IO. MATTHAEO CONTARENO VIRO PATRITIO SALVTEM.) / Nº 9654. Venetiis, ca. 1475 / Nº 9655. (Venetiis), s.a. / Nº 9656. Venetiis: s.n., 1491, 5 de Nov. / Nº 9657. Venetiis: s.n., 1497 die 8 Novembris (Brunet dice que es de Ant. Moretus y en letra gótica) / Nº 9658. Paris: Petit, 1500. / BRUNET pag. 753 nos habla de una edición desconocida de Justinus y Florus, in-Folio, de 67 ff. a 55 lineas por página, con signaturas a-l, sin números y sin reclamos; dice que es una edición realizada hacia (ca. 1490) y en la que hay una epístola de Ph. Beroaldo. PANZER (XI, 338) lo atribuye a la Imprenta de H. de Colonia, impresor en Siena. Pero EBERT (Nº 11119), reconoce a los personajes de Suetonius y lo data como impreso en Venecia en 1489 por Bernard de Novarre. Hay otra edición de los mismos dos historiadores, también sin lugar, sin fecha y sin nombre del impresor, in-Folio, de 58 ff. y con 59 lineas por página, con signaturas: es el más antiguo conocido [1470?], en el cual se encuentran reunidas las epístolas de BEROALDO Y SIBELLIUS; y es también la primera edición crítica de Justino. En su epístola "ad Matthaeum Catarenum" Sabellicus nombra al impresor "Bernardinus Rasinius Nouocomensis". Por otro lado SANTANDER cree que este libro fue impreso en Venecia alrededor (ca. 1475). Panzer va aún mas allá, por que nos dice sobre este libro (IV. pag. 149): "editio ut videtur princeps", sin prestar atención a que los folios están encriptados y tienen signaturas. Ebert, sin embargo, no cree que esta edición sea anterior al año 1490, a lo que añade Brunet que opina lo mismo. [SIGUE BRUNET DICIENDO]: La edición de Venecia (Ant. Moretus) de 8 de Nov. de 1497, in-Folio, letra GOTICA, con LIIII ff. y 61 lineas por página, con signaturas a-i, es una reimpresión del precedente; pero sustituyendo (en la epístola de Sabellicus) el nombre de Ant. Moretus por el de Bern. Rasinius. [ACLARACION FINAL SOBRE NUESTRO INCUNABLE]: En la epístola de Sabellicus de nuestro libro (al final en el Folio LIIII -recto-) figura el nombre de "Antonius Moretus"; no figura por ninguna parte el nombre de Bern. Rasinius. De lo cual deducimos que puede ser cierta la fecha (ca. 1486) que figura en el lomo del libro. Seguramente también impreso en Venecia por Antonius Moretus en LETRA ROMANA. Por lo que pensamos que pudo ser impreso anteriormente a la edición de 1497 que cita Brunet. En este caso se trataría de una edición rarísima, prácticamente desconocida hasta hoy. Por otro lado, no es menos cierto que nuestro libro tiene el Folio LIIII. FACSIMIL, justo en el que va la epístola de Sabellicus. Pero, no obstante observando el texto, hemos podido ver que hay variantes con todas las ediciones que hemos podido cotejar, resultando la más parecida a la nuestra la edición de Venecia: Antonius Moretus, de 8 de Nov. de 1497. ES UN INCUNABLE MUY RARO. GRECIA Y ROMA, FILOLOGÍA CLASICA Libro en latín (Hardcover)
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Boeknummer: 44643
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ROUSSEAU Jean-Jacques
Collection complette des oeuvres de J. J. Rousseau
S.n. [J. L. de Boubers], Londres [Bruxelles] 1774 - 1783, In-4 (20,5x28,2cm), (4) XXXII, viij, 382pp. et (4) 399pp. et (4) IV 5-373p. et (4) 354pp. et (4) 485pp. (3) et (4) XXIV, 29-484p. et (4) 516pp. et (4) 420pp. et (2) IX (1) 538pp. et (4) 615pp. et (4) 704pp., 12 volumes reliés. Edition la meilleure parue jusqu'alors et illustrée de 36 planches dont 35 par Moreau Le Jeune et Le Barbier. C'est sur cette dernière que sera établie la fameuse édition genevoise révisée par Rousseau de 1782, également au format in-4, et qui empruntera à cette édition de 1774 les planches de Moreau Le Jeune. Un portrait de Rousseau dans un médaillon au frontispice du tome I par Quentin de La Tour et gravé par Saint-Aubin. Les planches de Moreau le Jeune ont été gravées par Nicolas Le Mire, Duclos, Simonet... Certaines planches portent la date de 1777 et 1778. 12 vignettes de titre par Choffart. Il manque 2 planches dans les oeuvres diverses. Le titre collectif ne figure qu'au faux-titre, chaque tome a son titre particulier, et chaque ensemble possède une tomaison spécifique. Reliure postérieure ca 1840 en demi basane blonde. Dos lisse orné de fers rocailles en long. Titres et tomaisons dorés. Papier jauni ou bruni dans l'ensemble excepté pour les planches sauf pour les tomes 10, 11 et 12. Rousseurs éparses au tome I. Tome I : Mors supérieur fendu en tête et queue : Coiffe de queue élimée, un manque en tête. Tome II : Mors supérieur fendu en tête et queue. Grignotage sur le plat supérieur. Tome III : manque sur 2cm le long du mors inférieur. Tome IV : Mors supérieur fendu en tête. Grignotage le le long des mors. Mouillure brune sur les 5 premiers feuillets. Tome V : Mors fendu en queue du mors supérieur avec manques et accidents en queue. Tomes VI : Mors supérieur et inférieur fendus en tête sur 10 cm avec manques. Tome VII : Trous de vers sur le mors supérieur. Tome IX ; mors inférieur fendu en tête sur 6cm. Détails : v. 1-2. Julie, ou la nouvelle Héloïse ; v. 3-4. Émile, ou de l'éducation ; v. 5-8. OEuvres mêlées (Le devin du village, Pymalion, Lettres de la montagne...) ; v. 9. Dictionnaire de musique (14 planches dépliantes in fine - il semble manquer la planche J) ; v. 10-12. OEuvres posthumes : Le tome 11 contient Rousseau juge de Jean-Jacques, le tome 12 Les six premiers livres des Confession et Les rêveries du promeneur solitaire, ainsi que la correspondance. ""Belle édition remarquablement illustrée, par Moreau Le Jeune surtout, dont c'est l'un des meilleurs ouvrages, et très bien gravée."" Cohen (Guide de l'amateur du livre à figures), qui distingue 3 états des gravures, cet exemplaire contenant celles du deuxième état : avec les numéros, les pontuseaux horizontaux. Le premier état étant avant la lettre, le troisième sur papier plus ordinaire. Ces figures, utilisées dans l'édition de 1782, s'y trouvent de moindre qualité. - S.n. [J. L. de Boubers], Londres [Bruxelles] 1774 - 1783, In-4 (20,5x28,2cm), (4) XXXII, viij, 382pp. et (4) 399pp. et (4) IV 5-373p. et (4) 354pp. et (4) 485pp. (3) et (4) XXIV, 29-484p. et (4) 516pp. et (4) 420pp. et (2) IX (1) 538pp. et (4) 615pp. et (4) 704pp., 12 volumes reliés. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 68886
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MESRINE Jacques
Lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider à propos du combat pour sa liberté provisoire : ""Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que ""veux-tu"" j'y crois. [...] Je lutte et je lutterai toujours pour toi car je t'aime...""
Fleury-Mérogis 18 Octobre1976, 21x29,5m, une page recto verso. Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 18 Octobre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, tient à rassurer son amour à qui il vient en aide, grâce à ses avocates, afin qu'elle obtienne une liberté privisoire : ""C'est que je sens que cela va être bon et cela malgré que les avocates m'avaient déconseillé de le faire... tu sais que je fais de la prémonition (mais dans le bon sens). Je sais que ma lettre les fait réfléchir... cela j'en suis certain. C'est la première fois que j'interviens pour toi. Ca aussi a de l'importance..."" et grâce à qui elle devrait recouvrer la liberté : ""Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que ""veux-tu"" j'y crois."" Débordant d'enthousiasme et de certitude pour le succès de ces démarches regardant la liberté provisoire de Jeanne et sûr du poids de son intervention, l'indomptable Mesrine fulmine à l'idée d'un hypothétique refus des autorités carcérales : ""Quel affreux pirate qui te donne de l'espoir. Non mon ange, je ne sais absolument rien. Sauf que le Président a dit que je le menaçais sur ma lettre. J'ai été très dur et à juste raison, car la plaisanterie a assez durée. Toi tu supporteras ton refus.. moi je ne l'accepterai plus. C'est pas plus compliqué que cela. Car tu as assez payé... même trop..."" L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : ""Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du ""fauve"" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois. "" Jacques Mesrine évoque la réalisation de son ouvrage L'instinct de mort et sa santé de manière fataliste : ""Autrement tout est ok, sauf mes douleurs au coeur qui me reprennent... mais je laisse faire, car je n'aime pas prendre de médicaments. Et puis le mécanisme s'arrêtera le jour ""J"" du destin. Peut-être dans tes bras... qui sait ? Il termine sa lettre toujours plein d'espoir pour la libération prochaine de sa bien-aimée : ""Ce qui compte pour moi c'est de te voir libre et fini les folies, car je ne veux plus te voir retourner en prison. Je n'ai besoin que de ton amour. Le reste, c'est mon affaire. [...] Je t'adore vivement que l'on ouvre ta cage. Bonne nuit chaton et garde confiance ok."""" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il démontre toute sa farouche ardeur et son indestructible conviction dans son combat pour la libération de sa bien-aimée. - Fleury-Mérogis 18 Octobre1976, 21x29,5m, une page recto verso. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 85089
€  1800.00

 
RENNELL James
Description historique et géographique de l'Indostan, traduite de l'anglais par J.B. Bouscheseiche, sur la septième et dernière édition, à laquelle on a joint des Mélanges d'Histoire et de Statistique sur l'Inde, traduits par J. Castéra
De l'imprimerie de Poignée, à Paris 1800 - An VIII, 3 tomes en 3 Vol. in 8 (12,5x20,5cm), xxxviij, 299pp. (2), relié. Edition originale française, rare, traduite par Bouscheseiche. Sans l'atlas contenant 11 cartes que l'on trouve souvent séparément. Reliure en demi veau vert marbré postérieur ca 1850 ; beau pastiche confondant d'une reliure d'époque. Dos lisse orné de grecques et de quatre fleurons. Pièces de titre et de tomaison en maroquin marron. Tranches marbrées. Un manque en queue du tome 2, se poursuivant sur le plat. Bel exemplaire, très élégant, et bien frais dans l'ensemble. L'Insdostan s'étendait de l'Himalaya au Nord, jusqu'à la presqu'île de Malabar et de Coromandel au Sud, c'est-à-dire la majeure partie de l'Inde à cette époque. L'étude de James Rennel est presque exclusivement géographique, et seul un chapitre sur la chute du grand Mogol sacrifie à l'aspect historique exception pour l'introduction au tome premier sur l'origine de L'Indostan et les conquêtes européennes. L'ouvrage fut très bien accueilli en Angleterre, Rennel fournissait assurément des renseignements précis et utiles à quiconque se rendait dans ces contrées. Afin de compléter la géographie physique et humaine de l'Indostan, l'édition française a ajouté plusieurs chapitres, une introduction de textes traduits par Castera sur l'histoire de l'Inde, la bibliographie des voyageurs, et qui forment une grande partie du troisième volume ; on relèvera avec intérêt le Voyage au Thibet de Samuel Turner. - De l'imprimerie de Poignée, à Paris 1800 - An VIII, 3 tomes en 3 Vol. in 8 (12,5x20,5cm), xxxviij, 299pp. (2), relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 39733
€  900.00

 
GAUTIER Judith
Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien : ""La grippe que j'ai eue d'abord et Suzanne après moi, a retardé notre voyage jusqu'à la fin de ce mois.""
Alger s.d. (ca 1914), 13,7x18cm, 2 pages sur un double feuillet. Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier se remet d'une mauvaise grippe : ""La grippe que j'ai eue d'abord et Suzanne après moi, a retardé notre voyage jusqu'à la fin de ce mois. Je suis sortie pour la première fois depuis trois semaines, aujourd'hui, c'est très long de se remettre."" Depuis Dinard, Céleste coud pour Judith, s'occupe du jardin et supervise les travaux de rénovation du Pré aux oiseaux : ""Le manteau est bien arrivé et les fleurs nous ont fait grand plaisir, tous les camélias se sont ouverts dans l'eau ! Nous voudrions un petit croquis de l'escalier pour nous rendre bien compte avant de nous décider. Envoyez-le le plus tôt possible."" - Alger s.d. (ca 1914), 13,7x18cm, 2 pages sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 80877
€  200.00

 
GAUTIER Judith
Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien : ""Ma chauve-souris va toujours bien. Je lui cherche en vain une petite femelle."" 
Alger s.d. (ca 1914), 13,7x18cm, 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple. Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier évoque ici la visite de son ami le musicien Chalmers Clifton - qu'elle se plaisait à surnommer Charmeur - à Dinard : ""Mr Clifton a reçu hier dimanche une dépêche qui lui disait d'arrêter la Villa Mitsou août et septembre au nom de Ni Liao."" Elle demande également à Celeste des renseignements supplémentaires sur une bonne qu'elle lui a recommandée : ""Reparlez-moi de la femme de ménage. Est-elle [...] bonne cuisinière, combien demande-t-elle ? Est-ce seulement pour la saison ?"" Amoureuse des bêtes, elle donne ensuite quelques conseils pour les choyer : ""Pour les merles il faut écraser le chenevis très fin et ecraser de la même manière, de la croute de pain. C'est le fond de leur nourriture mais ils mangeant à peu près de tout, pain dans du lait, viande hâchée cuite ou crue, cerise, fraise, raisin, un peu de tout jeune colimaçon coupé en morceau, des mouches et surtout des vers de farine et des oeufs de fourmis (frais ils les adorent), beaucoup d'eau, toujours de quoi se baigner."" Elle évoque également l'un de ses animaux de compagnie : ""Ma chauve-souris va toujours bien. Je lui cherche en vain une petite femelle."" ""Une pauvre chauve-souris se trouva, un jour d'été, engluée dans un ""attrape-mouche"" [...] La pauvre bête se débattait désespérément Judith la déglutina à l'eau de Cologne, la mit dans un petit garde-manger et elle vécut là dix-huit mois. Elle perdit ses moeurs de chauve-souris, dormait la nuit, éveillée le jour elle buvait de k'eau dans un coquillage, la humant comme un petit cheval."" (Anne Danclos, La Vie de Judith Gautier : égérie de Victor Hugo et de Richard Wagner) - Alger s.d. (ca 1914), 13,7x18cm, 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 80879
€  400.00

 
S. Keefe (ed.);
Corpus Christianorum. Symbola Explanationes fidei aevi Carolini,
Turnhout, Brepols, 2012 Hardback, 200 p., 165 x 245 mm. ISBN 9782503544069.
¶ Thanks to the fame and popularity he attained as a professor of rhetoric in fourth century Rome, C. Marius Victorinus (about 300 - post 362 AD) was awarded a statue in the Forum of Trajan (Jerome, Chron. a. 2370 = 353 AD). His treatises on logic and his translations of Aristotle and Porphyry are lost, but three of the numerous works he wrote before his accession to the Christian community still survive. A handbook on grammar (Ars Grammatica), a treatise on definitions (De definitionibus) are integrally preserved, along with a commentary on Cicero's De Inventione, the role of which as a school handbook was relevant in fourth-century education. This commentary, known under the title Explanationes in Ciceronis Rhetoricam, offers an interesting insight in Victorinus' rhetorical teaching and in his exegetical method, based on the analysis he will later apply to St. Paul's writings. This is closely linked to the Aristotelian logic and deeply rooted in Victorinus' philosophical education, as especially witnessed by the first book of the commentary. Here, the explanation of rhetorical topics through visual and memory cues as the schemes and enumerations often meets the discussion of philosophical notions and problems, though these could seem not immediately useful to the forensic debate. The present volume contains a new edition of Victorinus commentary on Cicero's De Inventione, which appears more than a hundred years after the text published in the volume of the Rhetores Latini Minores (K. Halm, Leipzig 1863). The editor has thoroughly examined the whole manuscript tradition of the commentary, which has come down to us through about forty medieval and humanistic manuscripts. The apparatus is based on six sources, stemming from the VIIth to XVIth century. These offer a good witness of the different branches of the transmission and bear interesting variants. The text itself has also been considered in reference to the Latin language in use in the fourth century AD: therefore, many passages have been modified that Karl Halm had previously corrected according to the usage of classical Latin. Moreover, some short interpolations have been recognized. The comparative study of the Ciceronian entries and the direct tradition of the De Inventione has also shown that the odd text of some entries, corrected by Halm, should actually be preserved, since it stems from the copy used by Marius Victorinus and cannot be labeled as a transmission mistake. The notes following the Latin text discuss the editor's textual choices. The introductory section covers both the history of the reception of the Explanationes and a detailed analysis of the medieval manuscript tradition. Avant de se convertir au Christianisme, le grammairien et philosophe C. Marius Victorinus (ca. 300-post 362 apres JC) joua un tres important role dans l'enseignement de la rhetorique : on apprend par Jerome (Chron. a. 2370 = 353 apres JC) qu'une statue lui fut dediee dans le Forum de Trajan. Etant perdus ses traites de logique et ses traductions latines d'Aristote et Porphyre, seulement trois textes survivent des nombreux oeuvres que Victorinus ecrivit dans la periode paienne de sa vie, notamment un manuel de grammaire (Ars Grammatica), un traite sur les definitions (De definitionibus) et un commentaire aux deux livres de Ciceron De Inventione; avec la Rhetorique a Herennius, ce texte etait tres souvent utilise comme texte scolaire et faisait l'objet de detaillees analyses. Le commentaire, conserve sous le titre Explanationes in Ciceronis Rhetoricam, resume la doctrine rhetorique de Victorinus et reflet la methode didactique et exegetique qu'il appliquera plus tard, bien qu'avec des differences, aux textes de St. Paul. Il s'agit d'une analyse bien liee a la logique d'Aristote, qui se base sur la formation philosophique de l'auteur ; cela est evident en particulier dans le premier livre, ou a l'explication des notions a l'aide de schemes et enumerations - commune a plusieurs traites techniques des derniers siecles de l'Empire - Victorinus ajoute la discussion de problemes philosophiques, qui ne sont pas directement a utiliser dans les debats juridiques. Le present volume contient une nouvelle edition des Explanationes in Ciceronis Rhetoricam, qui parait plus qu'un siecle apres la publication du texte dans le corpus des Rhetores Latini Minores (K. Halm, Leipzig, 1863). L'edition est d'abord basee sur une analyse approfondie de la tradition, qui comprend environ 40 manuscrits du VIIIe au XVIe siecle; on a utilise pour l'apparat critique six temoins, qui offrent une bonne documentation des differentes branches de la tradition et presentent d'utiles variantes pour la constitution du texte. Le commentaire a ete revise en tenant compte des usages linguistiques du IVe siecle apres JC, ce qui a permis de modifier de nombreux passages que Halm avait corrige, ne considerant que le modele du latin classique. On a reconnu et isole des interpolations penetrees dans le texte, a part les deux deja signalees par Halm. L'etude comparee du texte des citations ciceroniennes et de la tradition directe du De Inventione a montre que certains passages, que le precedent editeur avait cru errones et modifies, remontent en fait a la copie utilisee par Victorinus et non pas a un accident de la tradition manuscrite. Les notes qui suivent le texte latin contiennent la discussion des choix en matiere de constitution du texte ; dans les chapitres introductifs on trouvera une section relative a l'histoire du texte des Explanationes et une analyse detaillee de la tradition medievale. Languages: Latin, French,.
-- Erik Tonen BooksProfessionele verkoper
Boeknummer: 35828
€  495.00
Trefwoorden: geloof theolo bijbel bijbelstudie bible criticism exege christen geschiedenis histoire

 LE VERRIER DE LA CONTERIE, Jean-Baptiste-Jacques., Venerie normande, ou l'ecole de la chasse aux chiens courants, pour le lievre, le chevreuil, le cerf, le daim, le sanglier, le loup, le renard & la loutre; Avec les tons de chasse, accompagnés de chacun une explication sur l'occasion & les circonstances où ils doivent être sonnés; Et un traité des remedes, un traité sur le droit de suite, & un dictionnaire des termes de chasse, &c.Rouen, Laurent Dumesnil, 1778. 8vo. With 27 woodcuts on 19 leaves and a complete engraved quire of 14 pages, printed both sides with mensural music for hunting calls and fanfares, with explanatory text. Gold-tooled tan calf (ca. 1850?), signed at the foot of the spine by “Koehler” (François Koehler in Paris).
LE VERRIER DE LA CONTERIE, Jean-Baptiste-Jacques.
Venerie normande, ou l'ecole de la chasse aux chiens courants, pour le lievre, le chevreuil, le cerf, le daim, le sanglier, le loup, le renard & la loutre; Avec les tons de chasse, accompagnés de chacun une explication sur l'occasion & les circonstances où ils doivent être sonnés; Et un traité des remedes, un traité sur le droit de suite, & un dictionnaire des termes de chasse, &c.Rouen, Laurent Dumesnil, 1778. 8vo. With 27 woodcuts on 19 leaves and a complete engraved quire of 14 pages, printed both sides with mensural music for hunting calls and fanfares, with explanatory text. Gold-tooled tan calf (ca. 1850?), signed at the foot of the spine by “Koehler” (François Koehler in Paris).
XV, [1], 526 pp. (omitting the blank leaf, pp. 447-448).One of the most important French works on hunting, richly illustrated with woodcuts and also containing a complete quire of hunting tones, written by the French hunting specialist Jean-Baptiste-Jacques Le Verrier de la Conterie (1718-1783). In this classic on hunting, Le Verrier describes hunting hares, deers, wild boars, wolves, foxes and otters by using hunting dogs. He also discusses canine health, shows studies of hooves and footprints and provides the reader a dictionary of hunting terms at the end of the work. In addition, the work includes a completely engraved quire with hunting tones, including explanations under which circumstances the different hunting tones should be used.Venerie normande was first published in 1763 under the title L’école de la chasse. The present second edition was considerably enlarged to make the author’s definitive edition, including three new woodcuts (hare, dog and deer). The remaining woodcuts were the same as those used for the first edition. A German edition appeared in 1780. Although the present second edition is more common than the first, it is considered to be more complete (Souhart) and also much more important than the first ("supérieur comme intérêt", Thiebaud). The work was revived in new editions beginning in 1845, mostly with the 1763 title. Our copy was bound by the bookbinder and finisher François Koehler, a "first-class binder" (Ramsden) active in Paris from 1834 to 1858.Lacking the blank leaf Ee8 (pp. 447-448), as usual (Ee7v ends with “fin” at the foot and the index also skips pp. 447-448), and the final blank leaf Kk8. With a brown stain in the gutter margin of the first quire, occasional minor foxing or slight browning in the text leaves and plates. Binding slightly rubbed, mostly at the head of the boards. Overall in good condition and nearly untrimmed, preserving many deckles at the foot and many of the printer’s point holes on the fore-edge.l Brunet III, 1036; Jeanson 1285; Schwerdt I, p. 313; Souhart, pp. 299-300 ("Fort belle edition, plus commune mais plus complete que la première"); Thiebaud, col. 589-590 ("Cette deuxième edition...., est bien supérieure comme intérêt à la premiere"). For the binder: Ramsden, French bookbinders 1789-1848, p. 113; https://data.bnf.fr/fr/16619746/francois_koehler/.
-- A. Asher & Co. B.V.Professionele verkoper
Boeknummer: ABC_46967
€  1500.00
Trefwoorden: [439A0DC5CB7B] HORSES, HUNTING, SPORT & GAMES|[439A0DC5CB7B] HORSES, HUNTING, SPORT & GAMES -> [C06F0DBE9BE2] Falconry, Fishing & Hunting|

 
LEMNIUS, Levinus.
Libelli tres, perelegantes ac festivi, omnibus artium liberalium candidatis apprime utiles.
Antwerpen, Martin Nutius, 1554. First edition. 8vo. (c.15, 0x9, 4cm.) 101, [1] leaves. With woodcut printer's mark on 2 title pages. Contemporary limp parchment with turned edges. (lacking the ties; last page glued to flyleaf)
¶ Contents: De astrologia; De praefixo cuique vitae termino; Letter by Guilelmus Levinus to his father Levinus; De honesto animi et corporis oblectamento [..].
¶ Provenance: vague name on title page (Henry Filleau?).
¶ "Levinus Lemnius, (1505-1567) born in the town of Zierikzee in 1505, was general practitioner in that town from 1527 to ca. 1540. This is his first work. "Lemnius publia plusieurs ouvrages en latin, dont le style ne manque point d'élégance [..] Lemnius nous apprend qu'après avoir longtemps résisté aux vives sollicitations de personnages les plus distingués de sa ville natale, il s'est enfin décidé à faire imprimer les trois opuscules que renferme ce volume. Il s'est beaucoup plus occupé, dit-il, de la médecine active que de la médecine spéculative, et n'étant que fort peu versé dans l'art de bien dire, il craint d'échouer en publiant ses écrits [..]. [Ce livre est] un des rarissimes exemplaires de la première édition du premier ouvrage publié par Lev. Lemnius. " (H. LeClerc, Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire 1855. p.373-74).
¶ Pettegree, Netherlandish Books.18856. Adams L 422.
-- Antiquariaat BrinkmanProfessionele verkoper
Boeknummer: 134455
€  1700.00
Catalogus: beurs2019

 
ARAGON Louis
Lettre autographe signée
Grandcamp-les-Bains s.d. (ca 1914-1920), 13,5x21cm, une page sur un feuillet remplié. Lettre autographe signée adressée à un correspondant qu'il ne nous a pas été possible d'identifier. Rédigée depuis le Grand Hôtel de Grandcamp-les-Bains (Calvados) à l'encre bleue sur un feuillet remplié de papier blanc. Une pliure transversale inhérente à la mise sous pli de la missive et quatre petites perforations portant atteinte au texte mais ne gênant pas sa lecture. La mention de Grandcamp-les-Bains - où Aragon ne semble avoir été qu'une seule fois l'été de ses dix-sept ans - et la signature - d'une forme précoce - nous laissent penser que la lettre pourrait avoir été rédigée à l'été 1914. Philippe Forest, dans sa biographie d'Aragon, confirme que c'est bien à Grandcamp-les-Bains, où sa famille avait loué cinquante chambres dans un grand hôtel du bord de mer pour loger famille et amis, que le futur poète apprit la nouvelle de la mobilisation. L'écriture, moins ronde que sur les manuscrits antérieurs aux années 1920, nous semble cependant plus tardive et nous ne sommes donc pas en mesure de confirmer la date de 1914. - Grandcamp-les-Bains s.d. (ca 1914-1920), 13,5x21cm, une page sur un feuillet remplié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 75566
€  800.00

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