Librairie Le Feu Follet: Lettres autographes
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COLETTE
Lettre autographe signée adressée à Adrien Peytel : ""Voilà La Cigale qui me réclame demain soir...""
Marseille s.d. (circa 1920), 19,8x25,2cm, une page sur un feuillet. Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, neuf lignes rédigées à l'encre noire. Quelques pliures inhérentes à la mise sous pli de la missive. ""Et puis flûte, à la fin. Voilà La Cigale qui me réclame demain soir, et je ne l'ai pas volé, puisque j'ai accepté, et même demandé, de faire la critique café-concertale au même titre que l'autre."" - Marseille s.d. (circa 1920), 19,8x25,2cm, une page sur un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 75260
€  500.00 [Appr.: US$ 539.31 | £UK 429.5 | JP¥ 84379]

 
COLETTE
Lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson : ""Tu es ma ""provision d'hiver"", la jeunesse dont j'aurai besoin, plus tard, bien plus encore qu'à présent""
s.l. [Paris] s.d. (circa 1935), 17,7x22,5cm, 2 pages sur un feuillet. Belle lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre sur un papier bleu. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli de la missive. Comme à son habitude très protectrice et maternelle avec son amie, Colette la complimente : ""Comme tu es gentille, - comme tu es Bolette"". De dix-neuf ans son aînée, elle loue la jeunesse de ""[son] enfant"" : ""Tu es ma ""provision d'hiver"", la jeunesse dont j'aurai besoin, plus tard, bien plus encore qu'à présent. Soigne-toi bien ma jeunesse en grange"". Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les œuvres de ses prestigieux amis peintres : Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. - s.l. [Paris] s.d. (circa 1935), 17,7x22,5cm, 2 pages sur un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 74177
€  1000.00 [Appr.: US$ 1078.62 | £UK 859 | JP¥ 168758]

 
COLETTE
Lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson : ""Désormais tes cadres sont moches, tes miroirs troubles comme une conscience d'honnête homme, et tes papillons sont - horreur ! - fidèles !""
s.l. [Paris] s.d. (circa 1935), 17,7x22,5cm, 2 pages sur un feuillet. Belle lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre sur un papier bleu. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli de la missive. Cette lettre a probablement été adressée à Bolette à la suite d'un cadeau fait à sa ""vieille amie"" : ""Ah ! dangereuse Bolette ! Je ne peux rien dire devant toi. Voilà les deux charmantes épaisses petites cuves qui émigrent chez moi."" C'est l'occasion pour Colette, très contente de ce nouveau cadeau de dévaloriser avec humour les précédentes oeuvres de la designeuse : ""Désormais tes cadres sont moches, tes miroirs troubles comme une conscience d'honnête homme, et tes papillons sont - horreur ! - fidèles !"" Les fameux ""papillons"", naturalisés et enfermés dans des cadres de verre, sont visibles sur plusieurs photographies de l'écrivaine dans son intérieur. Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les œuvres de ses prestigieux amis peintres : Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. - s.l. [Paris] s.d. (circa 1935), 17,7x22,5cm, 2 pages sur un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 74179
€  1000.00 [Appr.: US$ 1078.62 | £UK 859 | JP¥ 168758]

 
REMY Colonel (Gilbert Renault)
Lettre autographe signée de remerciement à propos des éloges bienveillants de son correspondant concernant son dernier ouvrage Fatima paru récemment
S.n., S.l. 17 juillet 1957, 20,5x27cm, une page + une enveloppe. Lettre autographe signée du colonel Rémy, 10 lignes écrites à l'encre bleue depuis la ville balnéaire de Cascais, enveloppe jointe, adressée à Henri Petit auteur d'une critique favorable du dernier ouvrage intitulé ""Fatima"" du grand résistant paru récemment et intitulé ""Fatima"" ""Merci, cher ami, pour les lignes comme toujours si bienveillantes - que vous avez eu la gentillesse de consacrer à mon ""Fatima"", et que je trouve ici en rentrant de France. Bonnes vacances ! Croyez-moi votre reconnaissant et dévoué Rémy."" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - S.n., S.l. 17 juillet 1957, 20,5x27cm, une page + une enveloppe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 83328
€  150.00 [Appr.: US$ 161.79 | £UK 129 | JP¥ 25314]

 
BRANCUSI Constantin
Déclaration autographe signée auprès de Mr. Costadi attaché à la légation roumaine à Paris
Paris 17/30 janvier 1908, 21x35 cm, une page sur un feuillet. Déclaration autographe datée et signée de Constantin Brâncu?i à M. Costadi, attaché à la légation roumaine de Paris, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et trace d'un tampon. Quelques pliures transversales. La déclaration est signée avec son nom complet qu'il gardera désormais?: «?C. Brâncusi?» et datée «?17/30 janvier 1908?» - les deux dates témoignent de la coexistence des calendriers grégorien et julien dans les principautés roumaines du début du XXè siècle. Dans cette déclaration rédigée le 30 janvier 1908, Brâncu?i s'adresse à la légation roumaine de Paris représentée par M. Costadi. Il confirme par la présente la réception de la somme de mille deux cents lei et précise qu'il ne sollicitera plus d'aide de la Maison des Ecoles (section du futur ministère de l'Enseignement et de la culture) pour l'année en cours. Cette subvention est la dernière qui lui sera accordée par un établissement roumain. - Paris 17/30 janvier 1908, 21x35 cm, une page sur un feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Handwritten signed declaration to Mr Costadi, attached to the Romanian legation in Paris Paris 17/30 January 1908 | 21 x 35 cm | one page on a leaf Handwritten declaration dated and signed by Constantin Brâncu?i to Mr Costadi, attached to the Romanian legation in Paris, written in black ink on a leaf of white paper. Embossed stamp and a trace of a stamp. Some transverse folds. The declaration is signed with his full name that he will retain from then on: ""C. Brâncu?i"" and dated ""17/30 January 1908"" - the two dates reflect the coexistence of the Gregorian and the Julian calendar in Romanian principalities in the early 20th century. In this declaration written on 30 January 1908, Brâncu?i addresses the Romanian legation in Paris, represented by Mr Costadi. He hereby confirms receipt of the sum 1200 lei and specifies that he will no longer request assistance from the Maison des écoles (section of the future Ministry of Education and Culture) for the current year. This grant is the last he will be awarded by a Romanian establishment.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 76381
€  2800.00 [Appr.: US$ 3020.14 | £UK 2404.75 | JP¥ 472521]

 
BRANCUSI Constantin
Deux lettres autographes signées adressées au Préfet du département de Dolj
Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900, 14,7x22cm et 27x19,5cm, deux feuillets rédigées au recto. Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «?12981?» suivi du sigle «?pPG?» et signée du nom entier de l'artiste?: «?Constantin Brâncu?». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i?: «?j'ai reçu l'ordonnance?», suivie de sa signature «?C. Brâncu?» et non pas «?Brâncusi?» ou «?Brâncu?i?», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait?: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à suivre «?ses études pendant le trimestre d'octobre?» et précise que cette bourse lui a été accordée par le Conseil départemental du budget 1900-1901. - Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900, 14,7x22cm et 27x19,5cm, deux feuillets rédigées au recto. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Two handwritten signed letters addressed to the Dolj County Prefect Craïova (Romania) 9 October 1900 | 14.7 x 22 cm & 27 x 19.5 cm | two leaves written on the recto Two handwritten letters signed by Constantin Brâncu?i addressed to the Dolj County Prefect and written in brown and black ink, one on a piece of lined paper (14.7 x 22cm) and the other on larger size white paper (27 x 19,5 cm). The first letter is written in ink on a leaf and bears the registration number ""12981"" followed by the acronym ""pPG"" and is signed with the artist's full name: ""Constantin Brâncu"". At the bottom left of the page there is a handwritten note by Brâncu?i: ""I received the prescription"", followed by his signature ""C. Brâncu"" and not ""Brâncusi"" or ""Brâncusi"", as he signed after his arrival in Paris. The second letter is written in ink on half a sheet of notebook paper and contains the same message, the same signature and a similar inventory number. A 10 bani (centimes) stamp is glued to the top left. The left side below the stamp is cut out, as Brâncu?i used to do: he removed the stamps or erased information that he did not want to keep. These two important letters document a significant chapter of the artist's biography concerning his studies financed in part by the Craiova Department.On 28 September 1898, Brâncu?i successfully completed his five-year schooling at the Craiova Trade School - the capital of his native region - and enrolled at the Bucharest School of Fine Arts. He obtained scholarships from the Madonna Dudu church in Craiova, which helped him to continue his studies. He was quickly noticed by his teachers in Bucharest who awarded him prizes for making busts, such as Laocoon and the antique sculpture Study based on Mars Borghese. In October 1900, Brâncu?i sent a request for a scholarship to the Prefect of the Dolj County (the capital of which is Craiova) who helped him to follow ""his studies during the October term"" and specified that this scholarship was granted to him by the County Council 1900-1901 budget.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 76380
€  4000.00 [Appr.: US$ 4314.49 | £UK 3435.5 | JP¥ 675030]

 
BRANCUSI Constantin
Lettre autographe signée adressée au Ministère roumain des cultes
Paris janvier 1914, 21x28,5 cm, une page sur un feuillet. Très importante lettre autographe signée de Constantin Brâncu?i adressée au Ministère roumain des cultes, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et timbre postal à l'encre. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Dans cette lettre datée de janvier 1914 et adressée au ministre des Cultes, le sculpteur demande l'autorisation de faire entrer certaines de ses sculptures en Roumanie à l'occasion de l'exposition de la société «?Tinerimea Artistica?» (La Jeunesse artistique). Brâncu?i se trouve alors à Paris comme en témoigne son adresse?: «?54 rue du Montparnasse?». Une liste des œuvres étaient visiblement jointe à cette lettre mais elle a, hélas, disparu. Cette missive témoigne des liens étroits entretenus entre Brâncu?i et les artistes roumains de la «?Tinerimea Artistica?» qui organise depuis 1908 des expositions regroupant peintures et sculptures. En mars 1914 Brâncu?i présente six œuvres dont La Prière (1907), Le Baiser (1907-08), Mademoiselle Pogany (1913) à la quatorzième exposition de cette importante société artistique. Il est déjà à cette époque un sculpteur de renom?: la présence de cinq de ses œuvres à l'Armory Show à New York (17 février - 15 mars 1913), où sa sculpture Mademoiselle Pogany a provoqué un scandale par sa modernité au côté du Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp et lui a permis de devenir l'un des artistes majeurs de la deuxième décennie du XXè siècle. - Paris janvier 1914, 21x28,5 cm, une page sur un feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Handwritten signed letter addressed to the Romanian Ministry of Worship Paris January 1914 | 21 x 28.5 cm | one page on a leaf Very important handwritten letter signed by Constantin Brâncu?i addressed to the Romanian Ministry of Worship, written in black ink on a leaf of white paper. Embossed stamp and a trace of a stamp. Transverse folds from having been sent. In this letter dated January 1914 and addressed to the Ministry of Worship, the sculptor requests authorisation to bring some of his sculptures to Romania for the exhibition of the ""Tinerimea Artistica"" company (Artistic Youth). Brâncu?i was then in Paris, as evidenced by his address: « 54 rue du Montparnasse ». A list of works was visibly attached to the letter but, sadly, has disappeared. This letter testifies to the close links maintained between Brâncu?i and the Romanian artists of the ""Tinerimea Artistica"" who, since 1908, organized exhibitions bringing together paintings and sculptures. In March 1914 Brâncu?i presents six works, including La Prière (1907), Le Baiser (1907-08), Mademoiselle Pogany (1913), at the fourteenth exhibition of this important artistic company. He was already a renowned sculptor at that time: the presence of five of his works at the Armory Show in New York (17 February - 15 March 1913), where his sculpture Mademoiselle Pogany caused a scandal due it its modernity at the side of Marcel Duchamp's Nu descendant un escalier and allowed him to become one of the major artists of the second decade of the 20th century.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 76382
€  5000.00 [Appr.: US$ 5393.11 | £UK 4294.25 | JP¥ 843788]

 
ANGERS David d'
Lettre autographe signée au peintre Armand-Tranquille Vastine
Paris 23 décembre 1850, 11x16,8cm, une page sur un double feuillet. Lettre autographe signée de David d'Angers au peintre Armand-Tranquille Vastine, une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. ""Je ne puis résister au plaisir de vous dire que je viens de voir votre tableau à l'exposition, et que la puissante impression qu'il avait produit sur moi lorsque je l'ai vu dans votre atelier n'a fait que s'accroître, j'espère bien qu'il sera remarqué comme il le mérite, et qu'il vous ouvrira un avenir heureux et brillant."" Armand Vastine fut l'élève de Paul Delaroche. - Paris 23 décembre 1850, 11x16,8cm, une page sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 75710
€  400.00 [Appr.: US$ 431.45 | £UK 343.75 | JP¥ 67503]

 
VUILLARD Edouard & BONNARD Pierre VELAZQUEZ Diego
Carte postale autographe signée adressée à Marc Mouclier
Hauser y Menet, Madrid 26 février 1901, 9x14cm, une carte. Carte postale autographe signée d'Edouard Vuillard et Pierre Bonnard adressée à Marc Mouclier. Les deux peintres ont rédigé le message suivant en dessous de la reproduction du Prince Balthazar Carlos à cheval de Velazquez : ""Bon souvenir de voyageurs. Bonnard - E. Vuillard"" L'adresse et l'identité de Mouclier, à l'instar de toutes les cartes postales de sa correspondances, ont été raturées au crayon. Trace d'onglet au verso, quelques salissures et infime pliure marginale au recto. - Hauser y Menet, Madrid 26 février 1901, 9x14cm, une carte. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 80506
€  500.00 [Appr.: US$ 539.31 | £UK 429.5 | JP¥ 84379]

 
INGRES Jean-Auguste-Dominique
Lettre autographe signée, recommandant son élève Albert Magimel
s.d. (jeudi 9), 13,5x20,8cm, une feuille. Lettre autographe signée du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres. 24 lignes sur un feuillet. Discrètes traces de plis horizontaux. Le peintre chef de file de l'école néo-classique recommande son élève Albert Magimel (1799-1877) pour une commande publique de deux tableaux, probablement à la ville de Tours : ""Cher ami, Il m'est venu une idée pour placer le tableau de M. Magimel, sans déranger l'ordre suivi. Ne pouvez-vous pas, pour figurer cet artiste au budget de la ville pour une commande de deux mille f. par exemple par laquelle somme il s'engage à vous faire deux tableaux au lieu d'un seul, vous faisant de suite ce tableau qui est fait en donnant quittance de la moitié de la somme. Vous aurez alors deux tableaux pour un [...]je vous jette ce projet, peut-être impraticable pour vous à votre bienveillante volonté, sans y attacher que l'intérêt que je porte à un ami"". Peintre d'histoire, portraitiste, Albert Magimel fur l'élève et proche collaborateur d'Ingres dont il publia un catalogue raisonné de l'oeuvre peinte. Belle signature d'Ingres en partie inférieure du feuillet. - s.d. (jeudi 9), 13,5x20,8cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 82956
€  1800.00 [Appr.: US$ 1941.52 | £UK 1546 | JP¥ 303764]

 
DEGAS Edgar
Lettre autographe inédite signée
Dieppe 1er septembre 1885, 22,4x17,7cm, 4 pages sur un double feuillet. Lettre autographe inédite signée d'Edgar Degas à Albert Bartholomé, peintre et plus tard sculpteur et grand ami de Degas. Sa femme est Prospérie de Fleury, décédée en 1887, déjà malade en 1885.. 4 pages à l'encre noire sur un feuillet remplié. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli du courrier. Belle lettre inédite témoignant de l'autre grande passion de Degas après la danse?: le chant. La première parisienne de l'opéra wagnérien Sigurd d'Ernest Reyer eut lieu le 12 juin 1885 à l'Opéra de Paris. Degas, subjugué par la prestation de la chanteuse Rose Caron vit la pièce à trente-sept reprises?: «?J'aime toujours Sigurd et je l'aime aussi de plus en plus. Je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne, ni blanchisseuse, méritait quelque considération.?» Degas rendit hommage à la beauté de Rose Caron dans Sigurd en réalisant deux dessins sur éventails, aujourd'hui en mains privées aux États-Unis. Véritablement obsédé par cette «?œuvre admirable qui [lui] fait tant de bien, qu['il] ne [peut] plus [s']en passer?», le peintre réclame à son célèbre voisin de lui en interpréter la partition au piano?: «?Le jeune [Jacques-Emile] Blanche notre voisin me la joue tous les jours, à défaut de votre femme.?» La lettre s'achève sur une description lyrique du Mont Saint Michel, dont Degas fit plusieurs dessins?: «?Avez-vous jamais vu le Mont Saint Michel?? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble?? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième.?» La passion de Degas pour l'opéra est retracée dans une exposition, en l'honneur du 350è anniversaire de l'Opéra de Paris, se déroulant du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020 au musée d'Orsay. Dieppe, chez M. Halévy, rue de la Grève, 1 Septembre 85 ""Si je n'ai pas de nouvelles de votre femme, ni de vous, mon cher ami, je n'ai aucune peine à vous avouer que c'est par ma faute et que je l'ai bien mérité! Ecrivez-moi, dites-moi où et comment vous êtes tous les deux, continuez à me croire tous les deux meilleur que je ne le parais. J'aime toujours Sigurd et je l'aime de plus en plus, je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne ni blanchisseuse, ni du commun, méritait quelque considération. On vous fera voir cet ogre charmant cet hiver. Mais sans piano. La partition qu'on me joue ici est paraît-il des plus mal arrangées. C'est un certain Vidal qui est l'arrangeur, et Reyer s'en lave d'autant plus les mains, qu'il ne sait pas jouer du piano, qu'il compose dans les bois et non au cvlavecin et qu'il ne sait pas la musique. Oeuvre admirable, qui me fait tant de bien, que je ne peux plus m'en passer. Le jeune [Jacques-Emile] Blanche, notre voisin, me la joue tous les jours, à défaut de votre femme. Avez-vous jamais vu le Mont Saint-Michel? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième. Ecrivez-moi le plus tot que vous pourrez, je serai encore ici toute la semaine. Je vous sers à tous deux bien affectueusement la main."" - Dieppe 1er septembre 1885, 22,4x17,7cm, 4 pages sur un double feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Unpublished autograph letter signed Dieppe | 1 September 1885 | 22.4 x 17.7 cm | one folded sheet under custom slipcase Unpublished signed autograph letter from Edgar Degas to an unknown correspondent. 4 pages in black ink on one folded sheet. Central fold inherent to the way the letter was folded.his letter is presented in a chemise and case with paper boards decorated with abstract motifs, the spine of the chemise in green morocco, pastedowns and endpapers of green suede, slipcase signed by Thomas Boichot. A handsome unpublished letter, testimony to Degas' other great passion after dance: song.he Parisian premiere of Ernest Rayer's Wagnerian opera Sigurd took place on 12 June 1885 at the Opera de Paris. Degas, overcome by the performance of the singer Rose Caron, saw the piece thirty-seven times: «I still love Sigurd and I like it more and more. I have never seen Reyer except once, in the street. And I made a point of telling him of the admiration it provoked in me far more immediately than in someone who, being neither maid nor washerwoman, was worthy of some consideration.» Degas paid homage to the beauty of Rose Caron in Sigurd by doing two drawings on fans, today in private hands in the US.Properly obsessed by this «admirable work that did [him] so much good, that [he] could not get over», the painter asked his famous neighbor to play him the score on the piano: «The young [Jacques-Emile] Blanche, our neighbor, plays it to me every day, in place of your wife.»he letter closes with a lyrical description of Mont-Saint-Michel, of which Degas had made several drawings: «Have you ever seen Mont-Saint-Michel? Could we go and spend a few days there together sometime? It's so pretty, so charming. In one month, I've been twice. The big tides at the end of September will take me back once more.» Degas' passion for opera is the subject of an exhibition for the 350th birthday of the Paris Opera, open from 24 September 2019 to 19 January 2020 at the Musée d'Orsay.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 68398
€  6000.00 [Appr.: US$ 6471.73 | £UK 5153 | JP¥ 1012546]

 
RESTIF DE LA BRETONNE Nicolas-Edme
Lettre autographe signée adressée à la citoyenne Fontaine
30 fructidor 1797 An V [16 septembre 1897], 18,5x21,3cm, 3 pages sur un double feuillet. | Une rarissime missive de Restif : «?Les événemens du 18 fructidor' m'ont rendu la vie ... en affligeant mon cœur » | Rarissime lettre autographe signée «?Restif Labretone?» adressée à la citoyenne Fontaine. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier vergé. Reste de cachet de cire, pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée, avec quelques inexactitudes, dans Lettres inédites de Restif de Labretone de V. Forest et É. Grimaud, 1883. Les époux Fontaine sont des négociants de Grenoble et Restif de la Bretonne entama une correspondance avec eux à partir du 15 mars 1797. Importante lettre témoignant de l'achèvement de la publication du grand œuvre autobiographique de Restif?: Monsieur Nicolas ou les Ressorts du Cœur Humain dévoilé. «?J'aurai achevé le Cœur humain Dévoilé sous 15 jours - je ferai aussitôt votre paquet, pour le tenir prêt...?» Les huit premiers volumes de cette grande somme autobiographique, imprimés par Restif lui-même - ouvrier typographe de formation - dans son logement du 11 rue de la Bûcherie, ont été confiés au «?malhonnête?» libraire Nicolas Bonneville qui n'honore pas ses dettes auprès de l'écrivain. Outre des déconvenues de santé («?J'échange mes maladies, et ne les guérit pas?»), Restif fait également part à sa correspondante de ses déboires littéraires?: «?L'Auteur de la Nature me conservera une amie sincère pour me dédommager des scélérats de l'Institut, et du perfide Mercier?». En effet, l'année précédente, l'auteur apprend avec amertume qu'il n'est pas admis à l'Institut national et Louis-Sébastien Mercier, qui avait pourtant fait son éloge dans son Tableau de Paris et avait soutenu sa candidature, se détourne alors de lui. À cette somme de malheurs, s'ajoutent les finances. Désargenté et vivant de maigres rentes accordées par l'Etat, il maintient tout son soutien à la République?: «?Par quelle fatalité ne vois-je donc jamais les vues des gouvernans qui m'accueillent?; ou comment ne voient-ils pas tout d'un coup, que je suis attaché à la Révolution au point que je l'aime encor, lorsqu'elle me bat.?» Restif, profondément antiroyaliste, a écrit plusieurs pamphlets en ce sens et vient justement d'ajouter à la fin de Monsieur Nicolas une apologie du coup d'État du 18 fructidor an V. Cependant, cette date signe la fin du versement de l'indemnité que lui avait allouée Lazare Carnot après son échec de l'Institut?: «?Vous connaissez les événemens du 18 fructidor' je ne vous en parlerai pas. Ils m'ont rendu la vie?; mais en affligeant et mon cœur et ma reconnaissance.?» Mais le grand chagrin de Restif, c'est la perte de sa fille, Filette, née de son aventure avec Louise Allan et dont la paternité ne lui fut révélée que tardivement?: «?Je vous écris au lit, pleurant sur ma Filette morte depuis 11 mois moins dix jours [...] Filette était ma fille, et de Louise, dont elle avait l'âme et la beauté.?» Les lettres autographes signées de Restif de La Bretonne parvenues jusqu'à nous sont rarissimes. - 30 fructidor 1797 An V [16 septembre 1897], 18,5x21,3cm, 3 pages sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 76173
€  15000.00 [Appr.: US$ 16179.33 | £UK 12882.5 | JP¥ 2531364]

 
AMAN-JEAN Edmond
Lettre autographe signée
s.l. 1933, 10,4x16,2cm, 2 pages sur un double feuillet. Lettre autographe signée d' Edmond Aman-Jean ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet au chiffre du peintre. Pliure inhérente à l'envoi. ""N'ayant plus l'appartement d'en dessous de mon atelier, je ne suis pas bien sûr que mon téléphone fonctionne bien. On peut toujours me téléphoner par le concierge. J'ai le désir de voir la toile dont vous me parlez..."" - s.l. 1933, 10,4x16,2cm, 2 pages sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 76130
€  60.00 [Appr.: US$ 64.72 | £UK 51.75 | JP¥ 10125]

 
GONCOURT Edmond de
Lettre autographe datée et signée adressée à un confrère écrivain : ""... mais je peinais dans un laborieux volume dont je en voulais pas sortir...""
S.n., s.l. (Paris) 13 Juillet 1880, 13,5x20,5cm, une feuille. Lettre autographe datée et signée d'Edmond de Goncourt (12 lignes à l'encre noire). Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Il s'excuse de son mutisme accaparé qu'il était par l'écriture d'un ouvrage : ""... mais je peinais dans un laborieux volume dont je en voulais pas sortir..."", et congratule son correspondant pour la qualité de son dernier livre : ""... je m'empresse de vous témoigner tout le plaisir que j'ai eu à lire votre délicat drame bourgeois, écrit dans une jolie et fraîche langue..."" - S.n., s.l. (Paris) 13 Juillet 1880, 13,5x20,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 84153
€  250.00 [Appr.: US$ 269.66 | £UK 214.75 | JP¥ 42189]

 
GONCOURT Edmond de
Lettre autographe datée et signée adressée à un confrère écrivain à propos de l'ouvrage qu'il lui a envoyé : ""La seule critique que je me permettrai c'est que ça manque un peu d'intensité, un peu de diable au corps...""
S.n., s.l. (Paris) 26 Janvier 1884, 13,5x20,5cm, une feuille. Lettre autographe datée et signée d'Edmond de Goncourt (22 lignes à l'encre noire). Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Il s'excuse du retard de sa réponse concernant l'envoi du dernier ouvrage de son confrère : ""... j'étais dans la correction de mes épreuves et dans un moment où mes yeux très fatigués ne me permettaient pas de lire le soir..."", mais ne manque pas de le féliciter : ""... dans votre livre, il y a de l'émotion, de l'attendrissement distingué, on y trouve des choses délicatement esquissées parmi un joli clair-obscur..."" tout en regrettant son côté un peu bourgeois dénué de grain de folie : ""ça manque un peu d'intensité, un peu de diable au corps..."", ""... votre talent se montre trop sage, trop raisonnable."" - S.n., s.l. (Paris) 26 Janvier 1884, 13,5x20,5cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 84154
€  350.00 [Appr.: US$ 377.52 | £UK 300.75 | JP¥ 59065]

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