Librairie Le Feu Follet: Lettres autographes
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BILLY André
Lettre autographe signée de André Billy
23 juin 1961, 13,5x21cm, 1 page sur une feuille. Lettre autographe signée de André Billy, écrite à l'encre verte. Date en haut de la lettre et signature au bas de la lettre. Pliure causée par l'envoi postal. André Billy écrit dans cette lettre que ""l'amitié Franco-Maurras"" n'est pas chose nouvelle. - 23 juin 1961, 13,5x21cm, 1 page sur une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 62734
€  80.00 [Appr.: US$ 86.29 | £UK 68.75 | JP¥ 13501]

 
SUARES André
Lettre autographe d'André Suarès à ses éditeurs
Paris, s.d., 11x13,5cm, un feuillet. Lettre autographe d'André Suarès à ses éditeurs, Emile-Paul Frères, 6 lignes au crayon à papier de la main de l'auteur et 3 lignes de la main des éditeurs, adresse des éditeurs en tête de la lettre. Enveloppe jointe. Lettre concernant les articles que Suarès a rédigé pendant la guerre, déjà publiés sous le titre de Commentaires, cité au verso de la lettre. - Paris, s.d., 11x13,5cm, un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 64367
€  60.00 [Appr.: US$ 64.72 | £UK 51.75 | JP¥ 10125]

 
FRAIGNEAU André
Lettre autographe signée d'André Fraigneau
Paris 29 juillet 1938, 21x27cm, un feuillet. Lettre autographe signée d'André Fraigneau datée du 29 juillet 1938, probablement adressée à Bernard Grasset, 21 lignes à l'encre bleue sur papier à en-tête comportant l'adresse des Editions Grasset. Pliures inhérentes à la mise sous pli. André Fraigneau recommande à l'éditeur Bernard Grasset l'écrivain Henri Petit, bien que celui-ci n'en ait « aucun besoin », à propos de son premier essai, Vézelay : « je suis certain que son projet doit intéresser un éditeur d'art tel que vous ». La lettre esquisse le paysage littéraire de l'époque, notamment à travers les mentions de Madame Hartmann, épouse de l'éditeur Paul Hartmann, et de l'auteur Emmanuel Boudot-Lamotte. - Paris 29 juillet 1938, 21x27cm, un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 64373
€  200.00 [Appr.: US$ 215.72 | £UK 172 | JP¥ 33752]

 
BRETON André & (ALEXANDRIAN Sarane)
Lettre autographe signée inédite adressée à Sarane Alexandrian
Paris mercredi 12 mars 1947, 20,8x27cm, 1 page sur un feuillet, enveloppe jointe. Lettre autographe signée inédite adressée à Sarane Alexandrian, une page rédigée à l'encre bleue sur un feuillet à en-tête de l'Exposition internationale du Surréalisme de 1947. Enveloppe jointe. Cette lettre est une réponse à une lettre envoyée la veille par Sarane Alexandrian, partiellement consultable sur le site des Archives Breton. Né à Bagdad et engagé dans la Résistance dans le Limousin, c'est à cette époque que Sarane Alexandrian découvre le dadaïsme. A vingt ans, il devient le bras droit d'André Breton et est chargé par ce dernier de la direction du secrétariat de Cause afin de répondre aux candidatures de nombreux jeunes artistes du monde entier souhaitant rejoindre le mouvement surréaliste. En octobre 1948, il rompt avec le pape du surréalisme tout en lui conservant son estime et son admiration : ""Auprès de lui, on apprenait le savoir-vivre des poètes, dont l'article essentiel est un savoir-aimer... On l'admirait pour la dignité de son comportement d'écrivain, ne songeant ni aux prix, ni aux décorations, ni aux académies"" (Alexandrian, André Breton par lui-même, 1971). La lettre que nous proposons marque les débuts de cette éphémère mais importante relation entre les deux écrivains. André Breton, de vingt ans l'aîné de Sarane Alexandrian, semble porter de grands espoirs en ce jeune théoricien qui s'intéresse à ses écrits : ""Max-Pol Fouchet ne m'a pas encore fait lire ""Poésie et objectivité"" mais votre lettre m'en dit assez pour que je croie à un profond accord entre nous, accord moins fondé sur la réception que vous faites à ce qu'a pu être jusqu'ici mon message qu'à la nature même de votre projet personnel, qui se confond en grande partie avec le mien."" Quant à ""Poésie et objectivité"", il ajoute : ""Je verrais le plus grand intérêt à publier au catalogue de l'exposition surréaliste quelques pages de vous, dans lesquelles demanderaient à être à peine transposées les principales idées qui s'expriment dans votre lettre et surtout celles qui touchent à la création d'une ""mystique érotique""."" Cette publication prenant la forme d'un manifeste verra bien le jour et paraîtra dans la revue Fontaine réalisée à l'occasion de l'Exposition internationale du Surréalisme de 1947 à la Galerie Maeght. Le texte vaudra un grand succès au jeune Alexandrian qui sera dès lors considéré par ses pairs comme le théoricien n°2 du surréalisme. Très belle lettre marquant le début de l'importante mais éphémère relation entre les deux maîtres à penser du surréalisme. - Paris mercredi 12 mars 1947, 20,8x27cm, 1 page sur un feuillet, enveloppe jointe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 74239
€  1800.00 [Appr.: US$ 1941.52 | £UK 1546 | JP¥ 303764]

 
BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée à Gaston Puel : « Mais il faut continuer à vivre et pour cela se réserver une part de solitude qu'avec angoisse aussi je vois diminuer chaque jour. »
Antibes 9 mars 1948, 21,8x27cm, 2 pages sur un feuillet. Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Gaston Puel ; deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre bleue d'une écriture fine et soignée, nombreux soulignements. Rousseurs et traces d'adhésif marginales. Très belle lettre, empreinte de bienveillance, dans laquelle le Pape du Surréalisme fait part de ses nombreuses et chronophages occupations à son jeune épistolier, tout en rassurant celui-ci sur son talent et son avenir. Gaston Puel commença à correspondre avec André Breton à la Libération. Ils ne se sont, au moment de cette lettre rédigée pourtant quatre ans plus tard, jamais rencontrés : « Je suis heureux que vous ayez pensé à m'adresser votre photographie. C'est un grand pas de fait pour rompre la distance et il ne se peut guère que nous ne nous rencontrions bientôt. » Les deux écrivains semblent pourtant très proches, comme en témoigne le ton paternel et rassurant de Breton : « Ne parlez pas comme à regret de ceux qui avancent : vous en êtes et j'en sais bien peu qui soient si loin que vous, déjà. Ce que vous m'écrivez - pas seulement cette fois - est toujours pour moi de haute importance... » Travailleur sans relâche, Breton fait ici part de sa frustration et de sa lassitude à Puel : « Mais il faut continuer à vivre et pour cela se réserver une part de solitude qu'avec angoisse aussi je vois diminuer chaque jour. » Gaston Puel, alors âgé de 24 ans, participe depuis quelques temps aux activités du groupe surréaliste autour de Joë Bousquet, d'André Breton et de René Char. Son mentor lui prédit ici un avenir tout tracé : « Mon cher Ami, je souhaite très vivement que vous preniez une part active à la rédaction de « Néon ». Il suffirait d'une très légère transposition de ton pour que les pages que vous m'adressez puissent y trouver place et en constituer un des éléments primordiaux. Il en va, naturellement, de même pour « Supérieur inconnu » si cette revue peut voir le jour. » Cette dernière revue, censée réconcilier et unir les conservateurs et les novateurs du surréalisme, ne verra le jour que quarante-huit ans plus tard sous l'impulsion de Sarane Alexandrian. Gaston Puel intègrera en revanche bien la rédaction de Néon, mais finira par se détourner des surréaliste - tout en conservant son amitié pour Breton - en 1950. - Antibes 9 mars 1948, 21,8x27cm, 2 pages sur un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 75175
€  1500.00 [Appr.: US$ 1617.93 | £UK 1288.25 | JP¥ 253136]

 
BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée à Marcel Jean et son enveloppe présentant un quatrain autographe
Antibes 5 février 1948, 21x27cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe. Lettre autographe signée d'André Breton, inédite et adressée à Marcel Jean, une page rédigée à l'encre bleue sur un feuillet de papier bleu d'une écriture fine et soignée. Est jointe l'enveloppe accompagnant cette lettre, rédigée par André Breton et présentant un amusant quatrain autographe?: «?C'est à Paris, rue Hégésippe / Moreau 17, que Marcel Jean / Croise, tels soufre et vif-argent, / Le perroquet et la tulipe.?» Au dos, l'adresse de Breton à Antibes «?Shady Rock Avenue des Pins?»?; il s'agit de la villa de Marie Cuttoli et son mari Henri Laugier. Cette enveloppe est d'une importance capitale?: elle résume à elle seule le style des tableaux de Marcel Jean?; l'artiste a d'ailleurs choisi de la reproduire dans son ouvrage?: «?Frédérick Kiesler arrangea pour moi [...] une exposition de mes toiles «?arcimboldiesques?» comme j'en composais alors, au sujet desquelles j'avais reçu d'André Breton une lettre à l'adresse mallarméenne?: [transcription de l'enveloppe accompagnant notre lettre]?». (Marcel Jean, Au galop dans le vent, 1991) Cette lettre a été rédigée peu de temps après la sortie du n°1 de Néon, première revue surréaliste à paraître après-guerre?: «?Je viens d'écrire à Maurice Henri [sic], qui m'interpellait au sujet de Néon dont l'apparition t'a, paraît-il, agité, toi aussi. Je n'ai pas trop envie de me redire. Demande-lui, si tu veux bien, de te faire part de mon point de vue.?» «?En janvier 1948 paraît enfin le premier numéro d'une revue surréaliste Néon «?N'être rien ?; Être tout ?; Ouvrir l'être.?» De facture originale (elle utilise toutes les possibilités offertes par l'offset), elle est dirigée par les nouveaux venus au surréalisme?: Sarane Alexandrian, Jindrich Heisler, Véra Hérold, Stanislas Rodanski, Claude Tarnaud. Le texte de présentation, fâcheusement idéaliste, parle d'un «?groupe électif se situant au-delà des idées?». Craignant une sorte de dissidence, les anciens, Maurice Henry, Marcel Jean, Henri Pastoureau, s'agitent. D'Antibes (où, faute de moyens, il prolonge son séjour en compagnie d'Elisa chez Marie Cuttoli), Breton écrit pour calmer les passions.?» (Henri Béhar, André Breton) «?Le ""coup des billets"" a été vivement ressenti (un retour prématuré n'est pas impossible). On ne voit personne autre que Matisse, qui est d'une fraîcheur d'esprit stupéfiante.?» Le «?coup des billets?» fait probablement référence à un projet que mettront en place les surréalistes en collaboration avec les anarchistes en publiant dans Le Libertaire une série de billets s'échelonnant d'octobre 1951 à janvier 1953. «?à Antibes, Breton montra Néon à Matisse, qu'il voyait souvent, et dont il vanta «?la stupéfiante fraîcheur d'esprit?». D'après ce qu'il voulut bien nous en dire, le jugement du grand peintre fut définitif. «?En quoi Néon me concerne-t-il' aurait demandé Matisse. Quelle responsabilité, même la plus lointaine, puis-je avoir dans cette chose ??» (Marcel Jean, op. cit.) - Antibes 5 février 1948, 21x27cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Autograph signed letter addressed to Marcel Jean and its envelope with a handwritten poem Antibes 5 February 1948 | 21 x 27 cm | one page on a leaf with envelope attached Autograph letter signed by André Breton, likely unpublished and addressed to Marcel Jean, one page written in blue ink on a leaf of blue paper, in fine, neat handwriting. The envelope accompanying the letter is enclosed, written by André Breton and presenting an amusing handwritten poem: ""C'est à Paris, rue Hégésippe / Moreau 17, que Marcel Jean / Croise, tels soufre et vif-argent, / Le perroquet et la tulipe"". On the back, Breton's address in Antibes ""Shady Roch Avenue des Pins""; it is the villa of Marie Cuttoli and her husband Henri Laugier. This envelope is of crucial importance: it alone sums up the style of Marcel Jean's paintings; the artist has chosen to reproduce it in his book: ""Frédérick Kiesler arranged for me [...] an exhibition of my ""Arcimboldiesque"" paintings, as I composed then, about which I had received a letter from André Breton to the Mallarmean address: [transcription of the envelope accompanying our letter]"". (Marcel Jean, Au galop dans le vent, 1991) This letter was written shortly after the release of the Néon n°1, the first Surrealist journal to be published after the war: ""I have just written to Maurice Henri (sic), who reached out to me about Néon, whose appearance it seems, troubled you too. I don't really want to repeat myself. Ask him, if you would like to, to give you my opinion."" ""In January 1948, the first issue of a Surrealist journal was finally published, Néon ""Being nothing; Being everything; Open the being."" Innovative (it makes use of all the possibilities offered by the offset), it is directed by newcomers to Surrealism: Sarane Alexandrian, Jindrich Heisler, Véra Hérold, Stanislas Rodanski, Claude Tarnaud. The presentation text, unpleasantly idealist, speaks of an ""elective group situated beyond ideas"". Fearing a kind of dissent, the elders, Maurice Henry, Marcel Jean, Henri Pastoureau, were troubled. From Antibes (where, for lack of funds, he prolonged his stay with Elisa at Marie Cuttoli's), Breton wrote to deescalate emotions"" (Henri Béhar, André Breton) ""The ""ticket coup"" was keenly felt (an early return is not impossible). We do not see anyone other than Matisse, who has an astonishing freshness of spirit."" The ""ticket coup"" likely refers to a project that the Surrealists will set up in collaboration with the anarchists by publishing a series of tickets ranging from October 1951 to January 1953. ""In Antibes, Breton shows Néon to Matisse, whom he saw often, and of whom he praised ""the astonishing freshness of spirit"". From what he wanted to tell us, the great painter's judgement was final. ""How does Néon concern me? Matisse would have asked. What responsibility, even the most distant, can I have in this thing?""""(Marcel Jean, op. cit.)
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 75184
€  2000.00 [Appr.: US$ 2157.24 | £UK 1717.75 | JP¥ 337515]

 
BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée au critique Charles Estienne : ""Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la ""mesure"" que nous prêche aimablement M. Camus.""
Paris 8 janvier 1953, 21x27cm, 1 pages et quelques lignes sur un feuillet. Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne?; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite. Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus. Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jind?ich Heisler?: «?Votre lettre parlait de ces jours où il semble «?qu'il y ait juste assez de feu pour vivre?»?: c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait?: un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli?: il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait.?» Les deux poètes étaient en effet très proches?: Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. «?Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jind?ich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il «?a vécu intégralement pour le surréalisme?» selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur?: «?C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement.?»?» (Henri Béhar, André Breton) Dans cette lettre empreinte de douleur, Breton fait soudainement référence à L'Homme révolté d'Albert Camus paru deux années plus tôt?: «?Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la «?mesure?» que nous prêche aimablement M. Camus.?» Les deux écrivains se rencontrent à New York à la fin mars 1946 alors que Camus est invité aux États-Unis pour une tournée de conférences comme représentant de Combat. «?Tous deux se concertent sur la meilleure façon de préserver le témoignage de certains hommes libres des distorsions idéologiques. Ils rêvent à une sorte de pacte par lequel des gens de leur trempe s'engageraient à ne s'affilier à aucun parti politique, à lutter contre la peine de mort, à ne jamais prétendre aux honneurs quels qu'ils soient.?» (ibid.) Avec d'autres intellectuels, ils fonderont en 1948 le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Cet idylle prendra fin quelques années plus tard, à l'automne 1951, lorsque Camus publiera «?Lautréamont et la banalité?» extrait de son Homme révolté à venir. Breton, extrêmement blessé, lui répond dans un article intitulé «?Sucre jaune?» (in Arts)?: «?Cet article [...] témoigne de [l]a part [de Camus], pour la première fois, d'une position morale et intellectuelle indéfendable. [...] Il ne veut voir en Lautréamont qu'un adolescent «?coupable?» qu'il faut que lui - en sa qualité d'adulte - il morigène. Il va jusqu'à lui trouver dans la seconde partie de son œuvre?: Poésies, une punition méritée. À en croire Camus, Poésies ne serait qu'un ramassis de «?banalités laborieuses?» [...] Il n'y aurait encore que demi-mal si l'indigence de ces vues ne se proposait d'élever la thèse la plus suspecte du monde, à savoir que la «?révolte absolue?» ne peut engendrer que le «?goût de l'asservissement intellectuel?». C'est là une affirmation toute gratuite, ultra-défaitiste qui doit encourir le mépris plus encore que sa fausse démonstration.?» Ainsi, deux ans plus tard, Breton tient encore rigueur du crime de lèse-majesté de Camus envers celui que Breton a érigé en père du surréalisme, mais plus encore, cette allusion à la philosophie pacifiste de Camus, témoigne de l'incompatibilité entre une pensée de la modération et une poésie de la révolution. Exceptionnelle lettre mélancolique sur la disparition des êtres et de l'esprit surréaliste dans ce monde d'après guerre, mais rédigée sur papier à en-tête de la toute nouvelle galerie d'André Breton, l'étoile scellée, qui réussira à faire renaître le phénix surréaliste. - Paris 8 janvier 1953, 21x27cm, 1 pages et quelques lignes sur un feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Unpublished, handwritten, signed letter addressed to critic Charles Estienne Paris 8 January 1953 | 21 x 27 cm | 1 page and a few lines on one leaf Unpublished, handwritten, signed letter from André Breton addressed to critic Charles Estienne; one page and a few lines in black ink on a paper from the à l'étoile scellée gallery. Two transverse folds from having been sent, a small corner missing in the upper right margin. Very beautiful letter giving an account of the death of one of André Breton's dearest friends and of his quarrel with Albert Camus. Breton tells his friend about the death of the Surrealist Czech artist Jind?ich Heisler: ""Your letter spoke of those days where it seemed ""that there was only just enough fire to live"": on Monday there was far from enough fire, when it reached me: one of my two or three best friends, Heisler, taken suddenly unwell on his way to mine on Saturday, had to be hospitalised urgently and I had just received the pneumatic from Bichat telling me of his death. The event, no less inconceivable than accomplished, left me distraught for a long time: there was no-one more exquisite than he, putting more warmth into everything he did, the most constant of which was to lighten and embellish those whom he loved."" The two poets were indeed very close: Heisler participated, alongside Breton, in the launch of Néon in 1948 and supported him during a period of depression, accompanying him with other friends to the Île de Sein. ""The beginning of 1953 was overshadowed by the death of Jind?ich Heisler (4 January). Loyal among the faithful, he ""lived entirely for Surrealism"" according to Breton, who pays tribute to his activity as a leader: ""This is how he was between 1948 and 1950, the soul of Néon, and until his last moments the greatest bearer of projects that, as if by magic, his talent gave him the means to achieve."""" (Henri Béhar, André Breton) In this letter, laden with pain, Breton suddenly makes reference to L'Homme révolté by Albert Camus, published two years earlier: ""Come on, it is not yet the time in the rebellion that I will succeed in introducing the ""measure"" that M. Camus kindly preaches to us."" The two writers met in New York at the end of March 1946 when Camus was invited to the United States for a conference tour as a representative of Combat. ""The two agree on the best way to preserve the testimony of certain men free from ideological distortions. They dream of a kind of pact by which people of their calibre would commit to not join any political party, to fight against the death penalty, to never claim any credit whatsoever."" (ibid.) With other intellectuals, they founded the Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR) in 1948; but the idyll ended a couple of years later, in the autumn of 1951, when Camus published ""Lautréamont et la banalité"", an extract from his Homme révolté, which was published later. Breton was extremely hurt and responded to him in an article entitled ""Sucre jaune"" (in Arts): ""This article [...] testifies to the part [of Camus], for the first time, for an indefensible moral and intellectual position. (...) He only wants to see a ""guilty"" adolescent in Lautréamont, whom he - in his capacity as an adult - must discipline. He goes as far as to find him in the second part of his work: Poésies, a deserved punishment. According to Camus, Poésies would be but a mass of ""laborious banalities"" (...) It could still be worse if the destitution of these views did not intend to promote the most suspect thesis in the world, which is that ""absolute revolt"" can generate only the ""taste for intellectual enslavement"". This is a completely gratuitous, ultra-defeatist statement, which must incur even more contempt than its false demonstration."" Thus, two years later, Breton still holds out against Camus' crime of lese-majesty towards that which Breton constructed as the father of surrealism, but even more, this allusion to Camus' pacifist philosophy, bearing witness to the incompatibility between a thought of moderation and a poetry of revolution. Exceptional melancholic letter on the disappearance of beings and the surrealist spirit in this post-war world, but written on the letterhead of André Breton's new gallery, L'étoile scellée, which will succeed in reviving the surrealist phoenix.
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Book number: 75729
€  3500.00 [Appr.: US$ 3775.18 | £UK 3006 | JP¥ 590652]

 
BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée à Jean Schuster : ""Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements...""
Saint-Cirq-Lapopie 9 octobre 1956, 13,5x18cm, 1 page sur un double feuillet et une enveloppe. Lettre autographe signée d'André Breton adressée à Jean Schuster ; une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc. Enveloppe jointe. La rédaction de cette lettre coïncide avec la date de parution du tout premier numéro de la revue Le Surréalisme même : ""Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements..."" Breton, alors dans sa maison de Saint-Cirq-Lapopie, prévoit de rentrer à Paris à cette occasion : ""Il fallait cela - et le grand froid du matin - pour nous ramener à Paris : nous y serons vendredi et je passerai le soir au Musset."" Jean Schuster (1929-1995) rejoint le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. - Saint-Cirq-Lapopie 9 octobre 1956, 13,5x18cm, 1 page sur un double feuillet et une enveloppe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 76379
€  800.00 [Appr.: US$ 862.9 | £UK 687.25 | JP¥ 135006]

 
BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée à Marcel Jean : ""Je suis, de nouveau, en mauvais termes avec Max Ernst, Masson devenu gaulliste est parti hier pour Paris.""
New York 23 octobre 1945, 17,1x25,4 cm, 2 pages sur un feuillet et une enveloppe. Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Marcel Jean, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet. Enveloppe ""air mail"" jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre est évoquée et très brièvement citée dans l'autobiographie de Marcel Jean, Au galop dans le vent. Importante et longue lettre envoyée depuis New York alors que Breton, en exil depuis 1943 car considéré comme ""anarchiste dangereux"" par le gouvernement pétainiste, a été contraint - à l'instar de nombreux intellectuels - de quitter la France pour pouvoir continuer à travailler. Il fait part à son ami de ""l'accablement"" dans lequel le met la ville et l'on sent encore son empressement à rejoindre sa patrie. Peintre, dessinateur et décorateur, Marcel Jean rejoignit le groupe surréaliste en 1933 et devint l'un des premiers chroniqueurs du mouvement. On sent toute son émotion à la réception de cette lettre dont il parle longuement dans son autobiographie : ""Octobre 1945, j'écris à André Breton à New York. En réponse, deux pages serrées de fine calligraphie. Ma lettre, dont le ton a dû le séduire, lui a fait ""vraiment plaisir"". Il me retrouve ""sain, sauf et nullement dénué de cette façon de voir lucide, souriante, très humaine"" qu'il m'a toujours connue (""Je viens de penser, dit-il, à ta rude poignée de main...""). Je lui ai signalé l'étude sur Lautréamont dont je rapporte les éléments, il m'engage à en donner des extraits, à un numéro surréaliste en préparation de la revue Vrille, ""cela sans préjudice de dessin de toi que Vrille devrait reproduire"", et, pour la même revue, de soumettre ""un certain nombre d'ouvrages récents à un commentaire analytique et critique approfondi"". Suivent des conseils et des encouragements en vue d'un travail de critique littéraire qu'il souhaiterait me voir entreprendre. Puis quelques nouvelles de l'Amérique et de nos amis : Max Ernst, Tanguy, Péret, qui s'ennuie à Mexico, Matta, qui ""peint de grands panneaux dans un nouveau genre (figuratif sadique) très remarqués."". Et la signature fougueuse. Les lettres de Breton, leur contraste entre le texte, à l'écriture extrêmement régulière, et le paraphe, bousculé, et dans les deux graphismes quelque chose de surveillé m'ont toujours donné l'impression qu'en m'écrivant il me faisait la faveur d'un autographe. Son message esquissait pour moi un programme de chroniqueur en vue de son retour à Paris au printemps, mais j'avais en tête autre chose que de commenter les commentaires des critiques dont il me signalait l'intérêt - Maurice Blanchot ou Léon-Pierre Quint. Mes projets concernaient l'étude de Lautréamont et puis - ou en même temps : peindre, et dessiner."" - New York 23 octobre 1945, 17,1x25,4 cm, 2 pages sur un feuillet et une enveloppe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 76388
€  2000.00 [Appr.: US$ 2157.24 | £UK 1717.75 | JP¥ 337515]

 
BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée à Michel Fardoulis-Lagrange : ""Dites-moi : IIIe Convoi ne nous a tout de même pas habitués à cette allure ! ""
Paris 16 février 1947, 20,8x27cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe. Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Michel Fardoulis-Lagrange, rédigée à l'encre noire sur un feuillet à en-tête de l'Exposition internationale du surréalisme 1947. Enveloppe jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant la revue Troisième Convoi fondée par Jean Maquet et Michel Fardoulis-Lagrange, rédigée peu de temps avant la seconde exposition surréaliste à la galerie Maeght : ""Dites-moi : IIIe Convoi ne nous a tout de même pas habitués à cette allure ! "" La revue, dont le titre s'inspire des Vases communicants ( ""Nous, voyageurs du second convoi.""), connut cinq numéros entre 1945 et 1951. Nous n'avons pas trouvé trace d'une collaboration de Breton à cette revue, mais la lettre que nous proposons démontre qu'il a en peut-être été question : ""Et vous savez que je reste en assez mauvaise condition, avec cette séquelle de sinusite. [...] Il me faudrait aussi être un peu plus éclairé peut-être sur l'axe de votre quatrième numéro (pour ne pas partir à côté ou faire malgré moi trop divergent). Ne pensez-vous pas ?"" - Paris 16 février 1947, 20,8x27cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 76435
€  700.00 [Appr.: US$ 755.04 | £UK 601.25 | JP¥ 118130]

 
FRAIGNEAU André
Lettre autographe signée adressée à Gabriele d'Annunzio : ""Je vous embrasse filialement sur la tempe à la place du laurier.""
s.l. s.d. (ca. 1910), 12,5x17,5cm, 2 pages sur un feuillet - enveloppe jointe. Lettre autographe signée d'André Fraigneau adressée à Gabriele d'Annunzio, deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu pâle. Enveloppe jointe. Amicale lettre évoquant Ida Rubinstein : ""Je n'ai plus revu la chère Ida avant sa venue jusqu'à vous. Que préparez-vous tous les deux ? J'espère que vous trouverez bien le moyen de me rappeler pour le soir splendide."" Il est aussi question de Maurice Barrès : ""Mon ami, quand me promenerez-vous à nouveau dans le jardin de la princesse Henriette en parlant de notre cher Barrès?"" Fraigneau achève sa missive par cette grandiloquente sentence : ""Je vous embrasse filialement sur la tempe à la place du laurier."" - s.l. s.d. (ca. 1910), 12,5x17,5cm, 2 pages sur un feuillet - enveloppe jointe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 83935
€  280.00 [Appr.: US$ 302.01 | £UK 240.5 | JP¥ 47252]

 
MALRAUX André
Lettre autographe datée et signée à André Parinaud le remerciant pour sa critique favorable : ""... je ne sais pas entreprendre l'analyse d'une analyse (qui a dû être un sacré boulot !)""
S.n., Boulogne-sur-Seine 28 Décembre 1954, 13,5x21cm, une feuille. Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (20 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) le remerciant pour sa critique favorable soit pour Des bas-reliefs aux grottes sacrées ou soit pour Le Monde chrétien parus tous les deux en 1954. Il s'excuse de n'avoir pu rapidement répondu à son article élogieux avant que de le remercier : ""... il est certain que mettant l'accent, à la fois, sur le plan des techniques et sur l'autre (mots soulignés), vous rendez au livre un grand service, et prenez l'animal par le bon bout..."", il reconnait aussi la clairvoyance et la pertinence de son article malgré la difficulté de bien appréhender l'ouvrage : ""... car ces essais ne sont pas concevables à l'intérieur de la critique d'art traditionnelle..."" tout en louant l'attachement qui les lie : ""... cette attitude, qui est la seule juste, n'impliquait-elle pas nécessairement une amitié qui transparait sous chaque ligne, en un lieu où il y a quelque mérite à la proclamer..."" Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Résistant participant à Combat, André Parinaud est un journaliste, chroniqueur, critique d'art et écrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le poste rédacteur en chef de l'important hebdomadaire Arts regroupant l'élite de la création française dans tous les domaines artistiques : littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques comme Le Festival international du film d'art, l'Académie nationale des arts de la rue. - S.n., Boulogne-sur-Seine 28 Décembre 1954, 13,5x21cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 84002
€  600.00 [Appr.: US$ 647.17 | £UK 515.5 | JP¥ 101255]

 
MALRAUX André
Lettre autographe datée et signée à André Parinaud le remerciant pour sa critique favorable : "" vous ayant lu... votre attitude m'est allée au coeur...""
S.n., Boulogne-sur-Seine 17 Mars 1954, 13x21cm, une feuille + une enveloppe. Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (14 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) confirmant un rendez-vous prévu. Il le remercie pour son amitié toujours aussi bienveillante : ""J'ai trouvé la Parisienne à mon retour. Je vous écris, vous ayant lu, ce que je vous ai dit avant de vous avoir lu : votre attitude m'est allée au coeur..."" Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Résistant participant à Combat, André Parinaud est un journaliste, chroniqueur, critique d'art et écrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le poste rédacteur en chef de l'important hebdomadaire Arts regroupant l'élite de la création française dans tous les domaines artistiques : littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques comme Le Festival international du film d'art, l'Académie nationale des arts de la rue. - S.n., Boulogne-sur-Seine 17 Mars 1954, 13x21cm, une feuille + une enveloppe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 84014
€  400.00 [Appr.: US$ 431.45 | £UK 343.75 | JP¥ 67503]

 
MALRAUX André
Lettre autographe datée et signée à André Parinaud à propos de son travail relatif à la réalisation de son ouvrage Des bas-reliefs aux grottes sacrées : "" ... le voyage, tout seul, est trop mince (on me demanderait trop de travail pour ne plus l'être)...""
S.n., Boulogne-sur-Seine 5 Septembre 1953, 11,5x18cm, une feuille + une enveloppe. Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (14 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) évoquant sa masse de travail inhérente à la préparation et la parution, différée, de l'ouvrage Des bas-reliefs aux grottes sacrées pour lequel André Parinaud lui adresse de la documentation. André Malraux n'est pas encore prêt à envoyer son ouvrage chez l'éditeur : ""... le livre ne parait pas cette année. Peut-être en mars 54. Et pour savoir où nous allons, il faudrait que la préface au moins fût terminée. J'en ai encore pour deux mois."" Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Résistant participant à Combat, André Parinaud est un journaliste, chroniqueur, critique d'art et écrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le poste rédacteur en chef de l'important hebdomadaire Arts regroupant l'élite de la création française dans tous les domaines artistiques : littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques comme Le Festival international du film d'art, l'Académie nationale des arts de la rue. - S.n., Boulogne-sur-Seine 5 Septembre 1953, 11,5x18cm, une feuille + une enveloppe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 84015
€  400.00 [Appr.: US$ 431.45 | £UK 343.75 | JP¥ 67503]

 
BRETON André
Manuscrit autographe intitulé ""Un peu jaguar...""
mai 1953, 21x27 cm, une feuille. Manuscrit autographe d'André Breton intitulé ""Un peu jaguar..."", rédigé pour le n°7 de mai 1953 de la revue Médium. 12 lignes rédigées à l'encre noire d'une écriture soignée sur un feuillet blanc. Deux pliures transversales sans gravité. Il s'agit de la version finale du texte ; une version intermédiaire de cet article est visible sur le site des Archives Breton. Intéressante chronique concernant le peintre suédois Max Walter Svanberg : ""De Malmö (Suède) notre très admiré ami Max Walter Svanberg nous écrit pour protester contre la manière dont ont été récemment présentées ses toiles à Paris..."" ""C'est en 1953 que Breton et ses amis découvrent l'œuvre de Svanberg. En 1954 il illustre entièrement le numéro 3 de la revue surréaliste Médium et en 1955 Breton préface sa première exposition particulière à Paris à la galerie "" À l'étoile scellée"". "" (Archives Breton) - mai 1953, 21x27 cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 75166
€  1000.00 [Appr.: US$ 1078.62 | £UK 859 | JP¥ 168758]

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