Librairie Le Feu Follet: Littrature Posie
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MUSSET Alfred de
Poésies nouvelles
Imp. de G. Stapleaux, Bruxelles 1851, 7,5x12cm, broché. Contrefaçon belge parue un an après l'originale. Reliure à la bradel en pleine percaline vieux rose, dos lisse légèrement passé, manques sur le dos, pièce de titre de basane chocolat. Quelques petites rousseurs. - Imp. de G. Stapleaux, Bruxelles 1851, 7,5x12cm, broché. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 23899
€  60.00 [Appr.: US$ 64.42 | £UK 50.75 | JP¥ 10186]

 
MUSSET Alfred de
Poésies completes
Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1976, 10,5x18cm, reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné. Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible. Reliure éditeur en plein mouton grainé vert, tête bleue, dos lisse orné de filets dorés, exemplaire complet de son rhodoïd, de sa jaquette et de son étui souple. - Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1976, 10,5x18cm, reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 70251
€  35.00 [Appr.: US$ 37.58 | £UK 29.75 | JP¥ 5942]

 
MUSSET Alfred de
Poésies
Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1980, 10,5x18cm, reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné. Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible. Reliure éditeur en plein mouton grainé vert, tête bleue, dos lisse orné de filets dorés, exemplaire complet de son rhodoïd, de sa jaquette et de son étui souple. - Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1980, 10,5x18cm, reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 76818
€  40.00 [Appr.: US$ 42.95 | £UK 34 | JP¥ 6790]

 
DELVAU Alfred
Les Sonneurs de sonnets
Librairie Bachelin-Deflorenne et Cie, Paris 1885, 13x20cm, relié. Édition faisant partie de la collection de la Bibliothèque littéraire du XXesiècle, ornée d'un frontispice gravé à l'eau-forte par Frédéric Massé. Reliure en demi chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs orné du paraphe doré du grand bibliophile Roger de Cormenin répété cinq fois, date dorée en queue, pièce de titre de maroquin turquoise estompée, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins. Provenance : de la bibliothèque de Roger de Cormenin, fils de Louis de Cormenin qui fut le confident et le secrétaire de Théophile Gautier et également l'ami intime de Gustave Flaubert. Bel exemplaire. - Librairie Bachelin-Deflorenne et Cie, Paris 1885, 13x20cm, relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 49403
€  250.00 [Appr.: US$ 268.43 | £UK 211.25 | JP¥ 42440]

 
BARINE Alvède
Poètes et névrosés
Hachette & Cie, Paris 1908, 12x19cm, broché. Deuxième édition. A propos de T. de Quincey, E.A. Poe, G. de Nerval, Hoffmann. Un mors recollé en tête comportant de petits manques, une petite trace de pliure sur le deuxième plat. - Hachette & Cie, Paris 1908, 12x19cm, broché. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 14180
€  50.00 [Appr.: US$ 53.69 | £UK 42.25 | JP¥ 8488]

 
TASTU Amable
Poésies
Ambroise Dupont & Cie, Paris 1827, in-8 (13x21,5cm), relié. Quatrième édition, ornée d'un frontispice gravé par A. Fauchery d'après Devéria et tiré sur chine collé. Reliure de l'époque en demi veau rouge, dos lisse richement orné d'arabesques dorées ainsi que d'un fer à l'oiseau doré et d'une pièce de titre noire, plats de papier à la cuve, reliure signée Lefebvre. Quelques infimes piqûres. - Ambroise Dupont & Cie, Paris 1827, in-8 (13x21,5cm), relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 49917
€  150.00 [Appr.: US$ 161.06 | £UK 126.75 | JP¥ 25464]

 
TASTU Amable
Poésies de Mme. Tastu
J. Tastu, Imprimeur, Paris 1827, 14x21,5cm, relié. Nouvelle édition illustrée d'un frontispice dessiné par Achille Deveria et gravé par Antoine Fauchery. Reliure en demi cuir de Russie à grains longs aubergine, dos à quatre nerfs orné de fers à la lyre, de filets et de roulettes dorés, plats, contreplats et gardes de papier à la cuve. Témoins conservés. Dos uniformément passé, quelques rousseurs. Bel exemplaire très agréablement relié. - J. Tastu, Imprimeur, Paris 1827, 14x21,5cm, relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 63883
€  80.00 [Appr.: US$ 85.9 | £UK 67.75 | JP¥ 13581]

 
TASTU Amable
Poésies
Ambroise Dupont, Paris 1827, In-8 (13x21,8cm), relié. Mention de troisième édition après la première de 1826 chez le même éditeur. Une figure sur chine contrecollée au frontispice par Deveria, et petits bois gravés en en-tête. Reliure en plein veau glacé framboise d'époque signée Vogel en queue (un des très grands relieurs de la période Romantique). Dos à nerfs orné de 4 fers monastiques caissonnés, mutiples filets en queue et tête. Pièce de titre de veau glacé grise. Grand ornement central sur les plats, frises d'encadrement à froid et à chaud. Frise intérieure. Tranches dorées. Quelques piqûres. Léger accroc au mors supérieur en tête avec manque. Très bel exemplaire d'un grand relieur en pleine peau. Ce premier recueil de poésie de Amable Tastu lui assura une rapide notoriété et lui permit de devenir rapidement une des fameuses muses romantiques (une rose éponyme fut créée en son honneur). Sainte-Beuve la considérait l'égal de Desbordes Valmore ou de Louise Labé. Une de ses poésies porte déjà en titre A Mr. Victor Hugo, pourtant alors âgé de seulement 24 ans, et qui avait encore peu écrit. Curieusement, la poésie de Mme tastu est debarrassée d'affeteries et de lyrisme et possède une grande fraîcheur. - Ambroise Dupont, Paris 1827, In-8 (13x21,8cm), relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 77043
€  450.00 [Appr.: US$ 483.17 | £UK 380.25 | JP¥ 76393]

 
FRANCE Anatole
Poésies
Alphonse Lemerre, Paris 1900 (S.d), 289pp., relié. Edition collective des oeuvres poétiques d'Anatole France regroupant 3 recueils, Les poèmes dorés, Idylles et légendes, Les noces corinthiennes. Anatole France a longtemps collaboré avec l'éditeur, comme lecteur et écrivains de notes et préfaces, Lemerre avait auparavant édité en première édition ces différets recueils. Impression sur papier vélin teinté. Un portrait au frontispice. Reliure début XXe en demi maroquin noir à coins. Dos à 4 nerfs avec 3 caissons mosaïqués de listels de maroquin fauve et deux pièces de titre, également de maroquin fauve, filets dorés. Tête dorée. Traces légères de frottement. Les couvertures et le dos ont été conservés. Très bel exemplaire, d'une parfaite fraîcheur. - Alphonse Lemerre, Paris 1900 (S.d), 289pp., relié. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 74189
€  200.00 [Appr.: US$ 214.74 | £UK 169 | JP¥ 33952]

 
BRETON André
""André Derain"" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé ""André Derain"", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention ""poème autographe"" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection, composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce « dandy révolté contre l'art et la guerre », qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur : Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs ""d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes"", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de « Décembre », dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème « Aube » (Les Illuminations, 1895). A la suite de ce poème que lui adresse Breton, Derain entre en correspondance avec le jeune poète. Cette première manifestation poétique du goût de Breton pour sa peinture marque le début d'une série d'écrits sur le peintre, ainsi qu'une collaboration sur le recueil Mont de piété, illustré par Derain de deux dessins inédits. Une lettre à Apollinaire nous apprend que le poème fut achevé en mars 1917, alors que Breton prépare son diplôme de médecin auxiliaire au Val-de-Grâce. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry, alors à l'hôpital, qui déclare ""Je renais donc avec un poème"". Le poème sera par la suite publié dans la revue Nord-Sud, n°12, en février 1918. L'auteur se nourrit de recherches anciennes sur l'alexandrin, le démantèle et déplace sa rime en la confondant dans une série d'homophonies : « Allons ! Tant qu'un neigeux Olympe déjeunait / En voulut-il à son éclat ? - Pommiers - Songeuse / mystique aux mains ces langes bleus comme un glaçon / L'humain frémisse et toi : le premier-né c'est l'ange ! ». La destruction de l'appareil poétique s'accompagne de la vision spectaculaire d'un des tableaux de Derain que Breton avait pu admirer un an plus tôt chez le galeriste Paul Guillaume. C'est en effet le souvenir de Samedi, peint en 1913, qui semble nourrir le poème de Breton. Le ""dressoir et pots crus"", puis les ""genêts"" que l'on aperçoit à l'arrière plan du tableau, les ""langes bleus comme un glaçon"" des femmes ainsi que leur ""coiffe empesée"" surgissent de la toile. Le lien tissé par cette oeuvre entre la poésie et la peinture sert de préfiguration au goût des surréalistes pour l'association - et la confusion - des genres artistiques. Prolongement poétique de la peinture de Derain, ce rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste d'André Breton marque le premier hommage du poète au peintre. - circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 64265
€  4800.00 [Appr.: US$ 5153.81 | £UK 4055 | JP¥ 814855]

 
BRETON André
""Coqs de Bruyère"" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé ""Coqs de Bruyère"", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention ""poème autographe"" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce « dandy révolté contre l'art et la guerre », qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur : Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs ""d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes"", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de « Décembre », dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème « Aube » (Les Illuminations, 1895). Ce poème champêtre fut composé « sur une belle route un dimanche » (note de Breton, 1930) durant le séjour de l'auteur à Chaumont avant son affectation au centre neuropsychiatrique de Saint Dizier. Il est publié pour la première fois dans la revue Nord-Sud, n°3, du 15 mai 1917. A l'instar de ""Façon"", écrit quelques mois auparavant, ""Coqs de Bruyère"" fait partie d'une série que Valéry considère comme des ""brouillages des règles du jeu"" - des exercices de savante destruction de l'ancien appareil poétique. Breton impose ici à l'alexandrin rimé l'apparence du vers libre et lui ajoute une force sonore par des jeux d'allitérations. En voici la deuxième strophe reconstituée : « Au Tyrol, quand les bois se foncent, de tout l'être abdiquant un destin digne, au plus, de chromos savoureux mon remords : sa rudesse, des maux, je dégage les capucines de sa lettre. » Le poème se double d'une subtile évocation de son aventure amoureuse avec une certaine Alice, rencontrée peu auparavant à Nantes. Au mois de juin, il confesse à André Paris : « J'aime quasi une jeune fille délicieuse nommée Alice, inquiétante et fine, qui conduit un très beau chien, est brune, mystérieuse et tendre. Elle ne sait rien de moi ni moi rien d'elle, hors des formes que nous avons prises pour nous plaire et du goût des baisers, du vertige d'être ensemble. Je la trouve magnifique. Espagnole à l'évidence. Je l'aime depuis quelques jours pour, sans doute, encore quelques jours... ». Elle figurera à nouveau dans le chapitre ""Saisons"" des Champs magnétiques, écrits trois ans plus tard. Rarissime manuscrit datant la jeunesse d'André Breton, qui mêle le souvenir de sa mystérieuse bien-aimée Alice à la guerre qui vient de débuter. - circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 64267
€  4500.00 [Appr.: US$ 4831.7 | £UK 3801.75 | JP¥ 763927]

 
BRETON André (APOLLINAIRE Guillaume)
""Décembre"" : poème autographe de jeunesse dédié à Guillaume Apollinaire « J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre »
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé ""Décembre"", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention ""poème autographe"" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce « dandy révolté contre l'art et la guerre », qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur : Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs ""d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes"", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème « Aube » (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de « Décembre » témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe : « Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre ! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà ! Nous taire » Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: « Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même ». Le poème se situe un 25 décembre, étrange Noël peuplé de « missels en fleurs », de « Mages » et de « cloches gâles ». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle (« le bouchon de gui »), rappelant le surnom d'Apollinaire « Gui », qui figure dans ses poèmes et ses lettres. « Décembre » est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide : « Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être ! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint ? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre. » Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'œuvre du poète, peu après la publication de « Décembre » dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre ; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] «Décembre»: autograph youthful poem dedicated to Guillaume Apollinaire. «I would have savaged the life of your poor angel breast.» [ca 1917-1918] | 22.3 x 27.6 | single sheet in custom chemise and slipcase A remarkable autograph poem of youth by André Breton dedicated to Guillaume Apollinaire entitled «Décembre». 20 verses in ink on vergé d'Arches paper, composed in December 1915. This manuscript was copied between March 1917 and the beginning of 1918. This poem is presented in a chemise and case with paper boards decorated with abstract motifs, the spine of the chemise in green morocco, pastedowns and endpapers of beige suede, a sheet of flexible plexiglass protecting the poem, case lined with green morocco, piece of green paper with caption «poème autographe» to bottom of upper cover of case, the whole by Thomas Boichot. Key poem of the author's pre-Dadaist period, it formed part of the set of 7 manuscript poems by Breton (known as coll. X. in the Œuvres complètes d'André Breton, volume I in La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Thiese poems of his juvenilia are carefully copied out in black ink on watermarked vergé paper. The small collection was addressed to his circle of friends and writers, most notably including Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, and his brother in arms André Paris. They were later published in his first collection, Mont de piété, which appeared in June 1919, published by Au Sans Pareil, established not long before by his friend René Hilsum. The precise dating of this set of autograph poems is made possible by the composition of the final poem in the set («André Derain»), written on 24 March 1917, which provides a definitive terminus post quem. An earlier version of the poem «Age», dedicated to Léon-Paul Fargue, appears in our collection under its original name, «Poème». Dated by the author 19 February 1916, the day of his 20th birthday, and composed 10 days previously (according to his letters), it was not retitled and reworked until its publication in July 1918 in Les Trois Roses. Judging by the similarities to things published before this last poem, the seven autograph poems were probably written during 1917 or at the beginning of 1918, while Breton was doing his residency in Val-de-Grâce and where, significantly, he made the acquaintance of Louis Aragon. The poems that make up Mont de piété represent a rare and valuable insight into his youthful influences at the dawn of his joining the Dada movement and his discovery of automatic writing. Quite short and sometimes sibylline, one detects Symbolist highlights borrowed from Mallarmé, whom he rediscovered at poetry mornings in the théâtre Antoine and the Vieux-Colombier accompanied by his schoolfriend Théodore Fraenkel. During the first month of the War, Breton also dedicated himself to Rimbaud, plunging into Les Illuminations, the only work he carried with him in the confusion and haste that followed the outbreak of war. From his readings of Rimbaud were born the poems «Décembre», «Age», and «André Derain», while he borrowed Apollinaire's muse Marie Laurencin to whom he dedicated «L'an suave». The author's poetic inheritance was particularly marked by Paul Valéry, with whom he corresponded from 1914. Valéry played a considerable role in the writing of the poems of Mont de piété with the advice he gave the young poet. Admiring his disciple's audacity, who addressed each of these poems to him, he characterized the poem «Façon» (1916) thus: «The theme, language, scope, meter, everything is new, in the style, the manner of the future» (Letter of June 1916, Œuvres complètes d'André Breton, vol. I in La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). These essential buds of Breton's youth were written between his seventeenth and twenty-third year. Taken by surprise in Lorient by the declaration of war, he became a military nurse, serving in several hospitals and on the front during the Meuse offensive. In Nantes, he met Jacques Vaché, who inspired him to undertake a project of collective writing, as well as encouraging him to have illustrated the future collection that was to become Mont de piété, a task eventually undertaken by André Derain. His intimacy with this «dandy revolting against art and war» who shared his admiration for Jarry and his contact with the mental patients of the Saint Dizier neurological and psychiatric centre, marked a decisive stage in the birth of Surrealism. Posted to the Val-de-Grâce from 1917, Breton found in Paris the necessary literary vibrancy for his poetic quest and began reciting Rimbaud in the company of Aragon. It was thanks to Apollinaire that he became friends with Soupault, the future co-author of Champs magnétiques, and Reverdy, founder of the review Nord-Sud, which went on to publish the poems of Mont de piété. The seven poems of the collection were printed in avant-garde reviews (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) between 1917 and the beginning of 1919. Four of the seven poems were dedicated to friends and masters of the author: Léon-Paul Fargue, and above all Apollinaire, to whom Breton devoted a paper in L'éventail. Breton also paid homage to Marie Laurencin and André Derain, creators of «plastic works that are still completely new, exposed to an almost unanimous rejection and intolerance» that were dear to Breton throughout his life (XXe siècle, n°3, June 1952). With these dedications, he increased the number of complex allusions, dedicating to one a poem inspired by the other, as in for instance «Age», dedicated to Léon-Paul Fargue, which echoed Rimbaud and his poem «Aube» (Les Illuminations, 1895). The correspondence and friendship between the two poets began with the dedication of this poem, which Breton wrote in 1915. Apollinaire immediately spotted, in these lines that Breton had entrusted to him «a striking talent» (letter of 21 December 1915). Still under the spell of Rimbaud and the late Symbolism of Valéry when he wrote this poem, Breton found in Apollinaire a new poetic direction and told him a year later: «I confessed without protest the attraction you held for me. The seduction was so overwhelming that I cannot, for the moment, write about it.» The fractured structure of «Décembre» is testimony to a change that was already proceeding in the young poets work, 21 at the time. Alexandrines were set beside verses of a few syllables that dismantled meter. «At 25, the hotel with its [plug of [mistletoe I dodge the unjust spawn, O [white [soil! Hello - Europe languishes in [next [year's flames The song of the fennel - and [there [you are! We stay silent.» Breton also sent the poem to Valéry on the 14th December, who remarked on his new technique: «As to the very singular verses with their bold breaks, their allure broken and illuminated by the flash of the soliloquies at the corner of the fire, I find them an interesting study of something else, a new test of yourself.» The poem is set on the 25th December, a strange Christmas peopled by «flowering missals», «Mages» and «mangy clocks». Breton inserted another subtle dedication to his model (the «plug of mistletoe»), playing on Apollinaire's surname (Gui), which figures in his poems and his letters. «Décembre» is also the first poem by Breton directly to mention the War, and finishes on a dark image. «Private, Over there, conscript of the earth and [the standard, to be! And my arms, their warm creepers [that held you fast? - I would have savaged the life of your [poor angel breast.» This mark of admiration from Breton was followed by a study devoted to the poet's work, shortly after the publication of «Décembre» in L'Éventail on the 15 February 1919. As well as his influence as a poet and an art critic, Apollinaire posthumously contributed significantly to the birth of the post-War avant-garde movements: for if Breton was to be the theoretician behind Surrealism, it was nonetheless Apollinaire who invented the word, not to mention introducing Breton and Soupault. An extremely rare and fascinating manuscript from the young André Breton, dedicated to Apollinaire, the first Surrealist and guide for the new generation of post-War poets.
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 64269
€  6000.00 [Appr.: US$ 6442.26 | £UK 5068.75 | JP¥ 1018569]

 
BRETON André
""Façon"" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé ""Façon"", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention ""poème autographe"" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème « Facon » en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce « dandy révolté contre l'art et la guerre », qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur : Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs ""d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes"", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de « Décembre », dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème « Aube » (Les Illuminations, 1895). C'est à la suite de ce poème et des mots « batiste : A jamais ! » (v. 17) qu'Aragon créa, par le procédé du vers holorime si cher aux futurs surréalistes, le personnage et alter ego de Breton « Baptiste Ajamais » pour son ouvrage Anicet ou le panorama. Le poème fut composé à Nantes au début de juin 1916, l'année des vingt ans de l'auteur, qui est alors affecté avec la classe 16 depuis juillet 1915. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry (« ayez, Monsieur, le soin de châtier ce poème », lettre du 9 juin, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1070), qui décèle immédiatement la nouvelle « Façon » de son auteur et le couvre d'éloges. Breton impose à l'alexandrin l'apparence du vers libre, brisant son rythme austère sans pour autant abandonner tout à fait le vers classique : « L'attachement vous sème en taffetas broché projets, sauf où le chatoiement d'ors se complut. que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! » Eprouvant la forme rigide de l'alexandrin dans la première strophe, il démantèle dans la deuxième le vers de onze syllabes, et dans la troisième celui de treize. Breton s'affranchit des règles poétiques de ces prédécesseurs, et placera par la suite le poème comme une enseigne en tête et en italique de son premier recueil. Les allusions abondent, marquées par la vogue des « Façons » - les élégantes toilettes des dames, distraction bourgeoise des affres de la Première Guerre mondiale. Il évoque ce soudain engouement dans son épigraphe « Chéruit », prestigieuse maison de couture de la place Vendôme, et dans « l'éclatante Cour Batave », magasin de mode qu'il a vu exploser sous l'obus de la grosse Bertha. Ce poème fit l'objet d'une publication ultérieure dans Les Trois Roses, n°3-4, août septembre 1918. Audacieux et rarissime manuscrit de la jeunesse d'André Breton offrant une préfiguration du renouveau surréaliste qu'il imposera à sa poésie. - circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
Librairie Le Feu FolletProfessional seller
Book number: 64229
€  4800.00 [Appr.: US$ 5153.81 | £UK 4055 | JP¥ 814855]

 
BRETON André
""Hymne"" : poème autographe de jeunesse « Alcée en pleurs dédaigne une rose glacée »
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé ""Hymne"", vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur en d'août 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention ""poème autographe"" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Probablement la pièce la plus mallarméenne jamais écrite par Breton, ""Hymne"" est composé durant le premier mois de la guerre, alors que le jeune poète et ses parents se hâtent de rejoindre Paris. Le poème fut par la suite publié dans Solstices n°2 en juillet 1917. Il est l'un des deux seuls à porter une date dans le recueil et dans sa version manuscrite, sans doute pour souligner le contexte difficile de sa rédaction : « par un sale temps, l'auteur rimant ce poème pour être certain de ne pas du tout prendre part à la conversation de ses parents [...] sur quelque ignoble route de Lorient où ceux-ci s'étaient à temps retirés » (note de Breton, 1930). On reconnaît sans peine l'influence des symbolistes dans la précision de l'alexandrin rimé et le goût pour les allusions mythologiques. Le jeune Breton consacre son hymne aux amants de Lesbos, le couple légendaire de poètes grecs Sappho et Alcée. Breton glisse dans la première strophe un souvenir de L'après midi d'un faune parmi les allusions voluptueuses (« Un bras faible se noue en des mythologies / Scabreuses dont la flûte émeut l'enchanteresse / Au torse vain du faune avide [...] »). Erotisme et fascination morbide se mêlent lorsqu'il évoque le sort tragique de Sappho, qui, selon Ménandre, s'élança du haut des rochers de Leucade. Le poème s'achève sur une invocation d'Alcée à Sappho, déjà emportée par les eaux : « Tu vois qu'un cerne aimable diminue Aux paupières. La peur que fraîchissent les touffes Désertes, l'une ou l'autre, en vain, si tu l'étouffes, Promit ta chevelure aux fleurs d'écaille, bleue... Trêve d'héliotrope où s'irise une queue De sirène, le flot te cajole. » Digne héritier de la poésie de Mallarmé, ce rarissime manuscrit date de la jeunesse symboliste d'André Breton, au lendemain de la déclaration de guerre. *** Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieur à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce « dandy révolté contre l'art et la guerre », qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur : Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs ""d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes"", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de « Décembre », dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème « Aube » (Les Illuminations, 1895). - circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 64270
€  4800.00 [Appr.: US$ 5153.81 | £UK 4055 | JP¥ 814855]

 
BRETON André
Lettre autographe datée et signée à propos d'un règlement qu'il vient de recevoir pour une de ses contributions chez Jean-Jacques Pauvert
S.n., Paris 12 Mai 1964, 21x26cm, une page. Lettre autographe datée et signée d'André Breton (11 lignes à l'encre noire depuis son domicile parisien de la rue Fontaine) accusant bonne réception d'un chèque qu'il a reçu de la maison d'édition de Jean-Jacques Pauvert. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Il s'excuse de répondre aussi tardivement à son expéditeur, le prie de remercier Jean-Jacques Pauvert et de lui transmettre ses amitiés. - S.n., Paris 12 Mai 1964, 21x26cm, une page. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Book number: 83997
€  400.00 [Appr.: US$ 429.48 | £UK 338 | JP¥ 67905]

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