Author: [Dirigée par ] VOGEL Lucien BARBIER George & DUFY Raoul & MARTY André-Edouard & LABOUREUR Jean-Emile... Title: Gazette du bon ton - Art, mode et frivolités. Collection complète
Description: Émile Lévy, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Paris 1912-1915 [puis] 1920-1925, 20,5x25cm pour les volumes reliés & 20,5x26cm pour les volumes en feuilles, 15 fascicules reliés en 3 volumes puis 55 fascicules en feuilles. Exceptionnelle édition originale complète des 70 fascicules parus en 69 livraisons de cette revue mythique. Notre exemplaire, plus que complet, est enrichi de six estampes non répertoriées dans Colas, soit 727 planches hors-texte. Pour les premiers numéros, reliures en demi chagrin maroquiné rouge à coins, dos à cinq nerfs ornés de filets noirs et de fleurons typographiques dorés, quelques traces de frottements sur certains nerfs, encadrement de filets dorés sur les plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, coins émoussés, têtes dorées ; les numéros suivants sont présentés en feuilles tel que paru à partir du numéro 7 de l'année 1914, l'ensemble préservés dans des étuis en plein cartonnage bordeaux. Exceptionnelle collection complète de ce « recueil très rare, le plus important et le plus intéressant pour les modes contemporaines » (Carteret). Commencée en novembre 1912 sous la direction de Lucien Vogel, la Gazette du Bon Ton parut jusqu'en décembre 1925, avec une interruption due à la Grande Guerre. Elle reste le témoin principal de l'Art de vivre et du goût français pendant les années folles. Notre ensemble est complet des 721 planches décrites dans Colas, plus 6 planches inédites et non numérotées, soit 544 planches simples, 148 croquis, 17 planches doubles, 1 planche triple, 17 planches non numérotées (Colas n'en mentionne que 11) et de nombreux bois en couleurs dans le texte. Les plus fameux illustrateurs ont collaboré à la revue : George Barbier, Raoul Dufy, Pierre Brissaud, André Édouard Marty, Umberto Brunelleschi, Jean-Émile Laboureur, etc. Carteret IV, 180. -- Colas, n° 1202. Collation : - 70 fascicules en 69 livraisons, en 12 tomes, sur 7 années - 3 livres reliés (tome 1 de l'année 1 / tome 2 de l'année 1 / tome 1 de l'année 2) - Total de 727 planches H.T. (721 décomptées dans le Colas), dont 148 croquis, 17 planches sur double ff, 1 planche sur triple ff, 17 planches non numérotées - Première année (nov. 1912 - oct. 1913) : 2 tomes en 12 fascicules, 120 planches H.T. - Seconde année (jan. 1914 - été 1915) : 2 tomes en 9 fascicules, 79 planches H.T. - Troisième année (jan. 1920 - déc. 1920) : 2 tomes en 10 fascicules, 132 planches H.T. - Quatrième année (jan. 1921 - déc. 1921) : 2 tomes en 10 fascicules, 100 planches H.T - Cinquième année (fév. 1922 - déc. 1922) : 2 tomes en 10 fascicules, 157 planches H.T. - Sixième année (juin 1923 - juin 1924) : 1 tome en 10 fascicules, 59 planches - Septième année (juillet 1924 - déc. 1925) : 1 tome en 9 fascicules, 80 planches H.T. Dès leur parution, ces luxueuses publications « s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes » (Françoise Tétart-Vittu « La Gazette du bon ton » in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sœur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors « Art, modes et frivolités ». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef : « En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » (« Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel » in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes : André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée : Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Émile Lévy, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Paris 1912-1915 [puis] 1920-1925, 20,5x25cm pour les volumes reliés & 20,5x26cm pour les volumes en feuilles, 15 fascicules reliés en 3 volumes puis 55 fascicules en feuilles. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Gazette du Bon Ton - Art, Mode et Frivolités. Complete collection Émile Lévy , Librairie Centrale des Beaux-Arts ? Paris 1912-1915 [and] 1920-1925 ? 20,5 x 25 cm for the bound volumes & 20,5 x 26 cm for the loose leaves volumes ? 15 booklets in 3 bound volumes and 55 loose leaves booklets Exceptional complete set of this ""very rare collection, the most important and most interesting for contemporary fashion"" (Carteret) with additional plates. 727 color plates (721 listed in Colas), in 70 issues over 7 years (69 and one double-issue). 3 bound volumes (15 issues, paper wrappers preserved) followed by 55 volumes issued in original printed paper wrappers, housed in 11 slipcases. Launched in November 1912 under the direction of Lucien Vogel, Gazette du Bon Ton was published until December 1925, and suspended from 1915 to 1920 due to the First World war. It remains the main witness to French way of life and good taste during the early years of the 20th century and the Roaring Twenties. Our set is complete with the 721 plates described in Colas, plus 6 unpublished and unnumbered plates, i. e. 544 single plates, 148 croquis, 17 double plates, one triple plate, 17 unnumbered plates (Colas mentions only 11) and numerous colored woodcuts in the text. The most famous illustrators contributed to the magazine: George Barbier, Raoul Dufy, Pierre Brissaud, André Édouard Marty, Umberto Brunelleschi, Jean-Émile Laboureur, etc. Right from the start, this luxurious publication ""was intended for bibliophiles and fashionable society,"" (Françoise Tétart-Vittu, ""La Gazette du Bon Ton"", in Dictionnaire de la mode, 2016) and printed on fine vergé paper using a type cut specially created for the magazine by Georges Peignot, known as Cochin, later used (in 1946) by Christian Dior. Fashion The prints were made using pochoirs, hand-colored, some highlighted in gold or palladium. The story began in 1912, when Lucien Vogel, a man of the world involved in fashion (he had already been part of the fashion magazine Femina) decided, with his wife Cosette de Brunhoff - the sister of Jean, creator of Babar - to set up Gazette du Bon ton, subtitled at the time: ""Art, fashion, frivolities."" Georges Charensol explained the project of the editor-in-chief: ""'In 1910, there was no really artistic fashion magazine, nothing representative of the spirit of the time. My dream was therefore to make a luxury magazine with truly modern artists... I was assured of success, because when it comes to fashion, no country on earth can compete with France."" (""Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel"" in Les Nouvelles Littéraires, n° 133, May 1925). The magazine was immediately successful, not only in France but also in the United States and Latin America. Fashion At first, Vogel put together a team of seven artists: André-Édouard Marty and Pierre Brissaud, followed by Georges Lepape and Dammicourt, as well as eventually his friends from school and the Beaux-Arts, like George Barbier, Bernard Boutet de Monvel and Charles Martin. Other talented people soon came flocking to join the team: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Maggie Salcedo. These artists, mostly unknown when Lucien Vogel sought them out, later became emblematic and sought-after artistic figures. They also created the advertising illustrations for the Gazette. The plates feature and celebrate dresses by seven designers of the age: Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet and Doucet. Fashion houses provided exclusive couture designs for each issue. Nonetheless, some of the illustrations are not based on real designs, but simply on the illustrator's conception of current fashion trends. The Gazette du bon ton was an important step in the history of fashion. Combining aesthetic demands and a harmonious publication setting, it brought together - for the first time - the great talents of the artistic, literary, and fashion worlds. It conveyed, through this alchemy, a completely new image of women: slender, independent and daring, furthered by the new generation of designers, including Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas, to name a few... Taken over in 1920 by Condé Montrose Nast, Gazette du bon ton was an important influence on Vogue magazine, a ""little dying paper"" Nast had also bought a few years earlier. Carteret IV, 180. - Colas, no. 1202.
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Price: EUR 28000.00 = appr. US$ 30431.72 Seller: Librairie Le Feu Follet
- Book number: 84740
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