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Title: Les Ressources de Quinola
Description: Hippolyte Souverain, Paris 1842, 13,5x22cm, relié. Edition originale rare. Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs. Important envoi autographe signé d'Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine. Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ». « ... le singulier fait de l'inventeur qui fit manœuvrer à Barcelone, au XVIème siècle un vaisseau par la vapeur, et qui le coula devant trois cent mille spectateurs sans qu'on sache ce qu'il est devenu, ni le pourquoi de cette rage. Mais j'ai deviné le pourquoi et c'est ma comédie. » (lettre à Mme Hanska) Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. Peut-être l'auteur de La Comédie humaine pensait-il que le principal ressort comique tient au personnage principal et à ses réparties cinglantes. Or justement, ce personnage, cet arlequin féroce et éloquent, Balzac le connaissait bien, il se nommait Laurent-Jan et ce fut le plus proche et le plus fidèle ami des dernières années de sa vie. Bien que la majeure partie de leur correspondance semble avoir disparu, on estime que leur rencontre est antérieure à 1835. (Albéric Second fait mention d'un diner rue Cassini où Balzac demeura de 1829 à 1835). Personnage excentrique et provocateur, Laurent-Jan occupe une place de choix dans la vie de bohème que Balzac mène durant ces années avec notamment Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni et Albéric Second, auprès desquels l'écrivain « s'encanaille avec plaisir et profit » (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). Tous sont restés discrets sur les « excès » de ces années tumultueuses dont on conserve pourtant d'éloquentes traces dans leurs correspondances, comme cette missive dans laquelle Balzac invite Gavarni à une soirée chez Laurent-Jan pour « [s]'élonger un brin une chotepis très bien habillée » signée « TicTac dit vit d'ours ». Laurent-Jan fut le principal organisateur de ces orgies balzaciennes, dans sa demeure du 23 rue des Martyrs, qui ont inspirées quelques scènes de la Comédie Humaine : « Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices. Il y avait une danseuse nue sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme : - La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues ! » (cf. Hervé Manéglier, Les artistes au bordel, 1997) Ces années folles coïncident dans l'œuvre de Balzac avec la création de personnages sexuellement ambivalents ou clairement homosexuels comme Zambinella et Séraphita les androgynes, Raphaël de Valentin qui a « une sorte de grâce efféminée », Louis Lambert, « toujours gracieux comme une femme qui aime », Lucien de Rubempré, et surtout celui que l'on considère aujourd'hui comme le premier homosexuel de la littérature française : Vautrin. Au regard de cet intérêt particulier pour les différentes formes de sexualité dont témoigne La Comédie humaine durant les années 1830 à 1836 (ni avant, ni après si l'on en croit Maurice Regard), de nombreux critiques se sont intéressés à la sexualité de Balzac durant cette période lors de laquelle l'écrivain connut la presque totalité de ses jeunes collaborateurs. Ainsi S. J. Bérard et P. Citron s'interrogent-ils sur les surprenantes saillies qui parsèment la correspondance de Balzac avec ses jeunes « protégés ». « Vous qui m'envoyez faire foutre [...], vous me prenez [...] par le sentiment que j'ai pour vous, venez donc vous faire foutre ici ; et au plus vite » écrit-il à Latouche. Plus étranges encore, ses correspondances avec Eugène Sue se concluent par des formules pour le moins étonnantes : « à vous de glande pinéale » ; « à vous de périnée » ; « j'admire votre prépuce et je suis le vôtre » ... On n'a retrouvé aucune correspondance avec Laurent-Jan avant 1840, mais à cette date, celui-ci lui adresse des lettres s'ouvrant sur un « très aimé » ou « mon chéri » et s'achevant par un explicite « je me presse sur ton gros sein ». D'après les allusions de certains de ses contemporains, la double sexualité de Balzac semble avérée. Albéric Second compare ses relations masculines à celles de Nisus et Euryale, Roger de Beauvoir le surnomme « Seraphitus », et Edward Allet légende sa caricature de Balzac : « le R.P. dom Seraphitus culus mysticus Goriot (...) conçoit (...) une foule de choses inconcevables et d'incubes éphialtesticulaires. » [Référence à Ephialte qui prit à Revers Léonidas aux Thermopyles]. Pour les critiques actuels en revanche, la question de ce que Pierre Citron nomme « l'ambisexualité » de Balzac, reste posée. Parmi les hypothèses avancées par P. Citron, S. J. Bérard ou P. Berthier, les relations de Balzac avec Laurent-Jan, auquel on ne connaîtra pas d'aventures féminines, concordent avec l'hypothèse d'une homosexualité active ou fantasmée de Balzac. Si l'on ajoute que la pièce Vautrin est dédiée à Laurent-Jan - pour le remercier, écrira Gautier, d'avoir « sérieusement mis la main à la pâte » - Laurent-Jan apparaît comme une des principales figures liées aux « zones obscures de la psychologie de Balzac » (titre de l'étude que Pierre Citron consacre à ce sujet). A partir de 1841, la correspondance entre Balzac et Laurent-Jan s'avère moins ambiguë, et les excès de langage font place aux déclarations d'amitié et d'admiration réciproques jusqu'à la mort du Maître dont Laurent-Jan signe le 18 août 1850 l'acte de décès. Durant ces dix dernières années, celui que Gozlan considérait comme le « meilleur ami de Balzac » et Philibert Audebrant comme « le bras droit de l'auteur de La Comédie humaine » fut plus particulièrement le principal partenaire de Balzac dans sa grande aventure théâtrale, passion qui allait consumer le romancier endetté en quête de reconnaissance et de succès financier. Théophile Gautier relate qu'en 1840, lorsque Balzac le convie avec Laurent-Jan, Ourliac et de Belloy à lui écrire la pièce Vautrin qu'il a déjà vendue au théâtre de la Porte-Saint-Martin mais pas encore composée, seul Laurent-Jan se prête au jeu : « Balzac a commencé par me dire, en parlant de Vautrin, votre pièce puis, peu à peu, notre pièce et enfin... ma pièce. » Laurent-Jan héritera toutefois d'une prestigieuse dédicace imprimée, un honneur qu'il partage avec quelques illustres contemporains dont Victor Hugo, George Sand ou Eveline Hanska, auxquels Balzac dédia également certaines de ses œuvres. L'interdiction de la pièce ne décourage pas Balzac qui persiste dans son rêve de fortune théâtrale, avec la collaboration active et enthousiaste de Laurent-Jan auquel le Maître confie l'écriture, la correction ou la réécriture de nombreuses pièces et ouvrages : Lecamus, Monographie de la presse parisienne, Le Roi des mendiants (« un scénario superbe pour une pièce à deux »), etc. « Aussi recevras-tu plusieurs scénarios qui pourront occuper tes loisirs, car je veux ta collaboration » lui écrit Balzac de Wierzchownia en 1849. L'année précédente, avant son départ en Pologne, Balzac avait officialisé cette collaboration par une procuration littéraire à Laurent-Jan établie le 19 septembre 1848 : « Je déclare avoir investi Monsieur Laurent-Jan de tous mes pouvoirs, en tout ce qui concerne la littérature. [...] Il pourra faire les coupures ou les ajouts, enfin tous les changements nécessaires ; [...] Enfin il me représentera entièrement. » Laurent-Jan accomplira sa mission avec le plus grand sérieux comme en témoignent ses multiples échanges avec le malheureux démiurge. Balzac ne connaîtra jamais le succès espéré, contrairement à ses amis Dumas et Hugo auxquels il se compare pourtant, même dans l'échec. Ainsi, après le four des Ressources de Quinola, écrit-il à Mme Hanska : « Quinola a été l'objet d'une bataille mémorable, semblable à celle d'Hernani. » Dont acte ! Le 10 décembre 1849, c'est un Balzac presque mourant qui associe encore Laurent-Jan à tous ses projets dans une lettre admirable de courage et d'espoir : « Allons mon ami, encore un peu de courage, et nous nous embarquerons sur la galère dramatique avec de bons sujets, pour aller vers les terres de Marivaux, de New-Beaumarchais, et de la nouvelle Comédie ». Il est très probable que le personnage de Quinola soit en partie inspiré de cet ami fidèle et admiré de Balzac qui concluait ses lettres de « mille amitiés » ; « tout à toi de cœur » ou « ton maître respectueux et fier de son prétendu valet » (en réponse au titre que s'attribuait Laurent-Jan). Cet homme d'un esprit aussi brillant que vain ne produisit aucune œuvre digne de ce nom mais fut sans doute une source d'inspiration considérable pour Balzac qui lui doit nombre de « bons mots » ponctuant ses œuvres. Dans La Comédie humaine en particulier, Bixiou et Léon de Lora, sont directement inspirés de ce bohème excentrique, mais au-delà de ces deux personnages, écrit Maurice Regard : « Bien des ombres balzaciennes accompagnent ce vieux corps bossu et sec : Schinner, Steinbock, Gendrin » lui doivent « un peu d'eux même [et] beaucoup de leur esprit ». Balzac n'aura de cesse de communiquer à ses proches l'indéfectible affection qu'il éprouve pour son « misanthrope sans repentir » qui n'eut pas toujours bonne presse. « Il vaut mieux que ses apparences. Moi je l'aime beaucoup et sérieusement » (lettre à Laure de Surville). Quelques jours avant la mort de son mari, Eve de Balzac rapportait encore à sa nièce Sophie de Surville, l'effet salvateur des visites de son dilectus. « Votre oncle va beaucoup mieux, il a été fort gai, fort animé, toute la journée, et je l'attribue à une bonne visite de notre ami Laurent-Jan, qui a été plus éblouissant que jamais hier soir - il nous a fasciné véritablement, et mon cher malade a répété plusieurs fois hier et aujourd'hui : « avouez qu'on n'a pas plus d'esprit que ce garçon ». - Hippolyte Souverain, Paris 1842, 13,5x22cm, relié. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] The rare first edition. Half caramel morocco, spine in five compartments, marbled pastedowns and endpapers, restored wrappers preserved, marbled edges. Foxed. With an important autograph inscription signed by Honoré de Balzac to his friend Laurent-Jan, to whom Vautrin was dedicated, and the model for Bixiou, Léon de Lora and several other characters in The Human Comedy. He was at the same time Balzac's best friend, trusted secretary, ghost writer and perhaps even... ""beloved."" ""...the singular phenomenon of the inventor who moved, in 16th century Barcelona, a vessel by steam past three hundred thousand spectators; that today we have no idea what became of him, denies this rage. But I've guessed the why, and that is [the basis of] my Comedy"" (letter to Mme Hanska). The Resources of Quinola is at the same time Scapin's Deceits and The Marriage of Figaro. Balzac's ambition from the 1840s up to his death was in essence to make a name for himself comparable to that of his illustrious predecessors. A hope as futile as it was abiding, he nonetheless never doubted his imminent success despite every setback. The author of The Human Comedy may well have thought that the principal source of humor in the work was the hero and his scathing repartee. For Balzac in fact knew this character, this fierce and eloquent harlequin, well - his name was Laurent-Jan and he was Balzac's most faithful friend in the last years of his life. Though most of their correspondence seems to have disappeared, it is thought that they met before 1835 (Albéric Second mentions a dinner in the rue Casini, where Balzac lived from 1829 to 1835). An eccentric and provocative character, Laurent-Jan had pride of place in the Bohemian life that Balzac led during these years, most notably with Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni and Albéric Second, according to whom the writer ""was slumming it both pleasurably and profitably"" (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). All of them remained silent on the ""excesses"" of these tumultuous years, of which some eloquent traces have nonetheless come down to us in their correspondence; like the letter in which Balzac invites Gavarni to a soirée at Laurent-Jan's to ""stretch a very well dressed chotepis a tad,"" signed ""TicTac dit vit d'ours [TicTac, quick say bear]"". Laurent-Jan was the principal organizer of these Balzacian orgies in his house at 23 rue des Martyrs, which inspired some scenes in The Human Comedy: ""The seraglio, like the salon of a brothel, offered temptations for every eye and voluptuaries for every taste. There was a dancer naked under veils of silk, pretend-virgins who breathing sacral innocence, aristocratic beauties - proud and indolent, a pale and chaste Englishwoman, and young ladies starting conversations by establishing certain basic truths, such as: ""Virtue we'll leave to the ugly and hunchbacked!"" (cf. Hervé Manéglier, Les artistes au bordel, 1997). These crazy years coincided in Balzac's work with characters who were sexually ambivalent or clearly homosexual, like the androgynous Zambinella and Séraphita, Raphaël de Valentin, who had ""a sort of effeminate grace,"" Louis Lambert ""always gracious, like a woman in love,"" Lucien de Rubempré, and above all the character now considered the first homosexual in French literature: Vautrin. Seeing this particular interest for different sexualities evidenced in The Human Comedy between 1830 and 1836 (but not before or after, if Maurice Regard is to be believed), a number of commentators have been interested in Balzac's sexuality during this period, in which the author was 'with' almost all his young collaborators. Thus, S. J. Bérard and P. Citron raise the question of the surprising witticisms that run through Balzac's correspondence with his young ""protégés."" ""You, who tell me to fuck myself...you've summed up my feelings about you perfectly - so come here, then, and get yourself fucked; and be quick about it!"" he writes to Latouche. Even stranger are the formulas with which he signs off his correspondence with Eugène Sue, which are a little surprising to say the least: ""Yours, in the Pineal Gland,"" ""Yours perineally,"" ""I admire your foreskin and I remain yours,"" etc. We've not found any correspondence with Laurent-Jan before 1840, at which time he writes Balzac letters commencing ""Beloved,"" or ""My darling,"" and ending with an explicit ""I press myself against your great big chest."" According to allusions by some of his contemporaries, this dual sexuality of Balzac's seems to have been well known. Albéric Second compared his male relationships to those of Nisus and Euryale, while Roger de Beauvoir gave him the nickname ""Seraphinus"" and Edward Allet captioned his caricature of Balzac: ""the Reverend Father don Seraphitus culus mysticus Goriot...conceives...a mass of inconceivable things and ephialtesticulary incubuses,"" [a reference to Ephialtes, who 'took King Leonidas from behind' at Thermopylae]. For contemporary critics, however, the question of what Pierre Citron terms Balzac's ""ambisexuality"" remains open. Among the theories advanced by Citron, S. J. Bérard, and P. Berthier is that Balzac's relationship with Laurent-Jan (for whom we are not aware of any escapades with women) fits with a hypothesis of active or imagined homosexuality on Balzac's part. If we add that the play Vautrin is dedicated to Laurent-Jan, to thank him - Gautier writes - for having ""really rolled up his sleeves"", Laurent-Jan appears as one of the principal figures tied to the ""shadowy areas of Balzac's psychology,"" (the title of Pierre Citron's study of the subject). From 1841 on, the correspondence between Balzac and Laurent-Jan is distinctly less ambiguous and their extravagant language gives way to professions of friendship and mutual admiration right up to the Master's death on the 18th August 1850; Laurent-Jan signed his death certificate. During these final ten years, the man whom Gozlan considers ""Balzac's best friend"" and Philibert Audebrant ""the right hand of the author of The Human Comedy,"" was more specifically Balzac's principal partner in his great theatrical adventure, a passion that was to consume the debt-stricken novelist in search of recognition and financial success. Théophile Gautier tells us that in 1840, when Balzac urged Laurent-Jan, Ourliac and de Belloy to write the play Vautrin, which he had already sold to the Porte-Saint-Martin Theatre but not as yet written, only Laurent-Jan was willing: ""Balzac started out by saying, when referring to Vautrin, your piece, then little by little, our piece and eventually...my piece."" Laurent-Jan nonetheless got a prestigious dedication in print, an honor he shares with a handful of illustrious contemporaries like Victor Hugo, George Sand and Eveline Hanska, to whom Balzac also dedicated works. The banning of the piece did not discourage Balzac, who persisted in his dream of making his fortune in theatre with the active and enthusiastic co-operation of Laurent-Jan, to whom the Master entrusted the writing, correction or re-writing of numerous plays and works: Lecamus, Monographie de la presse parisienne [A Monograph of the Parisian Press], Le Roi des mendiants [The Beggar King] (""a superb basis for a two-man play""), etc. ""Also, you'll be getting several scripts to fill your spare time, because I want your help,"" Balzac wrote him from Wierzchownia in 1849. One year earlier, before leaving for Poland, Balzac made this collaboration official by means of a power of attorney for literary affairs to Lauren-Jan, dated the 19th September 1848. ""I declare that I have invested Monsieur Laurent-Jan with all my powers in everything relating to literary matters...he can make additions or cuts, and any necessary changes;...in fact, he shall represent me entirely."" Laurent-Jan took his task very seriously, as his many exchanges with the unhappy demiurge show. Balzac would never live to see the success he craved, as opposed to his friends Dumas and Hugo, to whom he compared himself, even during his failures. Thus, after the Resources of Quinola flopped, he wrote to Mme Hanska: ""Quinola was the subject of a memorable battle, comparable to Hernani."" Duly noted! On the 10th December 1849, more or less at death's door, Balzac still ties Laurent-Jan to all his projects in a letter that is admirable for its courage and hope: ""Come, my friend, a little courage, and we shall board the ship of drama, good subjects in hand, to sail to the lands of Marivaux, New-Beaumarchais and New Comedy."" It is more than likely that the character of Quinola was partly inspired by this faithful friend, admired by Balzac, who signed his letters ""a thousand times your friend,"" or ""my heart is all yours,"" or ""your respectful master, all proud of his pretend valet,"" (reflecting on the title Laurent-Jan gave himself). Laurent Jan, as brilliant as he was vain, never produced any work worthy of this title, but was nonetheless undoubtedly a significant source of inspiration for Balzac, who owed him a number of 'bon mots' peppering his works. In The Human Comedy, it is Bixiou and Léon de Lora above all who are directly inspired by this eccentric bohemian, but beyond these two characters (writes Maurice Regard) ""many of Balzac's shadows accompany this ancient, hunched and wrinkled form: Schinner, Steinbock, Gendrin"" owe him ""a little bit of themselves [and] much of their spirit."" Balzac never stopped telling those who were close to him of the indefatigable affection he cherished for his ""unrepentant misanthrope,"" who did not always enjoy a good reputation. ""He's better than he seems. I, for one, love him seriously and well,"" (letter to Laure de Surville). A few days before the death of her husband, Eve de Balzac recounted to his niece Sophie de Surville the transformative effects of the visits from his beloved. ""Your uncle is really much better, he's very cheerful and animated all day, and I attribute this to a good visit from our friend Laurent-Jan, who was more dazzling than ever yesterday evening - he was really fascinating and my dear patient kept repeating both yesterday and today: 'admit that no one is more spirited than that boy.'""

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Price: EUR 20000.00 = appr. US$ 21736.94 Seller: Librairie Le Feu Follet
- Book number: 52101

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