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Title: Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Ruines d'un Temple près Chnubis. 2. Vue d'Ombos. 3. Vue des Ruines de Chnubis. (Planche 75).

Description: Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille. Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Ruines d'un temple près Chnubis, à sept ou huit cents toises de l'enceinte de cette ville: ce petit monument situé, comme l'hermitage, sur le bord du désert, a un caractere très imposant ; un sanctuaire de la plus haute antiquité a été entouré postérieurement d'une galerie tournante, qui étoit terminée par deux portiques qui sont détruits. J'aurois desiré en faire plusieurs vues, car tous ses aspects étoient également nobles et pittoresques ; la nudité du sol à l'entour de ce monument ne laisse aucun doute sur l'isolement où il a été de tous les temps, et ne doit point y faire chercher l'existence d'une ville perdue dans la nuit des temps.N° 2. Vue des ruines d'Ombos, capitale du nome de ce nom, bâtie dans une situation théâtrale, dominant le Nil et toute cette région de la vallée ; les débris de ses monuments sortent encore fastueusement des briques et des tessons de ses édifices particuliers : on voit à droite le mur de sa circonvallation , avec une porte qui y est encore comprise ; la seule fois que j'aie rencontré cette conservation : les deux môles, qui servoient sans doute d'entrée à l'enceinte du grand temple que l'on voit derriere , bâtis sur un terrain mouvant, ou rapporté, avoient des fondations qui descendoient jusqu'au niveau du fleuve ; le temple, très avantageusement situé, devoit produire l'effet le plus imposant lorsqu'il étoit environné de tous ses accessoires ; la ruine en est encore admirable. Je ne la vis que pour avoir à regretter de ne pouvoir en faire une vue qui pût donner l'idée de sa splendeur. A gauche, sur un monticule de briques rouges, qui sont les restes de la ville antique, on appercoit quelques fabriques, qui sont les habitations d'Arabes pasteurs, qui vivent misérablement sur les ruines fastueuses des habitations antiques. J'ai regretté de ne pouvoir chercher dans son enceinte s'il y auroit des vestiges de quelques bassins où auroient été nourris les crocodiles que l'on adoroit à Ombos.N° 3. Vue des ruines de Chnubis, une des villes dont les restes, quoique nombreux, donnent le moins d'idée de son plan et de la disposition de ses édifices ; elle aura sans doute été bâtie ou reconstruite à diverses époques : on y voit de très petits monuments tout près des grands, et également soignés dans leurs détails. J'ai vu deux fois Chnubis, et toutes deux de la maniere la plus incommode (voyez le journal, tome II, page 170).Les ruines à droite sont de petites formes, et n'ont pu appartenir qu'à de très petits monuments ; ce qui les termine, est un groupe de deux figures de granit accolées et renversées : l'endroit où sont les deux personnages isolés est un parapet qui entoure un bassin autour duquel étoit une galerie en colonnes. Il reste encore de l'eau dans l'emplacement où l'on voit un chasseur qui tire un coup de fusil sur un des oiseaux qui étoient dans le marais. Le monument auprès des hommes à cheval est une galerie de deux especes de colonnes élevées à deux époques, unies cependant par la même plate-bande : seroient-ce les restes d'un temple auquel on auroit fait des augmentations? Tout près sont deux portes paralleles, de dimensions moins grandes, et ayant appartenu à un autre monument, le tout magnifiquement recouvert de nombreux hiéroglyphes ; mais ce qu'il y a de plus particulier dans les ruines de cette ville, c'est la grande muraille en briques non cuites dont ses monuments sont encore enceints ; on voit tout à gauche une ouverture, qui étoit sans doute une porte , dont on peut suivre la ligne tout le long du second plan ; derriere est la chaîne libyque ; en avant du paysage passe le Nil, devant lequel il y avoit un quai, dont il reste quelques ruines.Très discrètes rousseurs, deux minuscules trous marginaux, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate "" La Junon "". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original print folio, taken from Travels in Upper and Lower Egypt Vivant Denon. Board composed of three views as described by the author: No.1 ruins of a temple near Chnubis, seven or eight hundred yards from the walls of the city: this little monument, like the Hermitage, the edge of the desert, has a very imposing character; a sanctuary of ancient times was surrounded after a rotating gallery, which was completed by two portals that are destroyed. Desired I should make more views because all its aspects were equally noble and picturesque; nudity soil round the monument leaves no doubt about the isolation in which he was all the time, and there ought not to look for the existence of a lost city in the mists of time. No. 2 View of the ruins of Ombos, capital of the prefecture of the same name, built in a theatrical situation, overlooking the Nile and the entire region of the valley; debris out of its monuments still lavishly bricks and shards of its particular buildings: you can see right into the wall of his circumvallation, with a door that is still understood; the only time I've encountered this life: the two piers, which served probably entrance to the enclosure of the great temple can be seen behind, built on shaky ground, or reported, had foundations that were going down to the level of the river; the temple, very conveniently located, was to produce the most impressive when it was surrounded by all its accessories effect; ruin is still admirable. I never saw that to have to regret not being able to make a view that could give an idea of ??its splendor. On the left, on a mound of red bricks, which are the remains of the ancient city, we perceive some factories, which are the homes of Arab pastoralists who live miserably on the sumptuous ruins of ancient dwellings. I regretted not being able to find within its walls if there would have remnants of some basins where auroient fed crocodiles that we adored in Ombos. No.3 view of the ruins of Chnubis, one of the cities whose remains, though many, are arguably the least idea of ??his plan and the layout of its buildings; it will probably have been built or rebuilt at various times: we see very small monuments close to the large, and also treated in detail. I saw Chnubis twice, and both in the most inconvenient manner (see the newspaper, Volume II, page 170). The ruins are right, small forms, and could belong to very small monuments; which the ends, is a group of two figures side by side and granite reversed: where the two isolated characters is a parapet surrounding a basin around which was a gallery columns. There is still water in the location where we see a hunter who shoots a gun on one of the birds that were in the swamp. The monument to the men on horseback is a gallery of two species of high columns at two periods, however, united by the same flowerbed: seroient is the remains of a temple which we would have done increases? Nearby are two parallel doors, less large, and that belonged to another monument, all beautifully covered many hieroglyphics; but there was more particular in the ruins of this city is the great wall of unbaked bricks whose monuments are still enceints; we see everything left an opening, which was probably a door, which can follow the line along the second plane; is behind the Libyan chain; in front of the Nile landscape changes, before which there had a dock, which there are some ruins. Very discrete foxing, two tiny marginal holes, a tiny trace of angular creases, otherwise good condition. Published for the first time in two volumes, an atlas of engravings, Didot, in 1802, the 'Journey to the Lower and Upper Egypt proved so successful that it was translated in 1803 into English and German, and a few years later in Dutch and Italian, among others. Almost all boards are designed by Denon, who also engraved himself a few, including portraits of the inhabitants of Egypt, who still kept the freshness of sketches taken on the spot (our 104-111 ). Two dozen writers have also collaborated on the creation of which Baltard, Galen, Reville and other etchings. Dominique Vivant, Baron Denon says Vivant Denon, born in Givry January 4, 1747 and died in Paris April 27, 1825, is a writer, author, diplomat and French administrator. At the invitation of Bonaparte, he joined the expedition to Egypt in shipping from May 14, 1798 on the frigate ""La Juno."" Protected by French troops, he had the opportunity to travel the country in all directions in order to gather the material that was the basis for his artistic work and the most important literary. It supports in particular General Desaix in Upper Egypt, which he refers to numerous sketches, ink wash and other drawings in pen, black chalk, or chalk. He draws constantly, usually on his knee, standing or on horseback, and sometimes even under enemy fire. After a journey of 13 months during which he draws thousands of drawings, Vivant Denon returned to France with Bonaparte, and became the first artist to publish the story of the expedition. The 141 boards that accompany his diary retrace its entire journey from the coast of Corsica to the pharaonic monuments of Upper Egypt. Bonaparte then appointed Director General of the Central Museum of the Republic, which became the Napoleon Museum and the Royal Louvre and arts administrator. In 1805, Vivant Denon revival project of the Vendome column, which had been suspended in 1803 then organizes expeditions across Europe to raise imperial works of art which are plundered to be carried away to the Louvre. In 1814, Louis XVIII confirmed as head of the Louvre, one wing of which still bears his name today. It is considered a great precursor of museology, art history and Egyptology.

Keywords:

Price: EUR 250.00 = appr. US$ 271.71 Seller: Librairie Le Feu Follet
- Book number: 29711

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