Author: Melik Shahnazar (ou Chahnazar)-Davoud Zadour, envoyé du Roi de Perse à Paris ; Langlès (L.), conservateur des manuscrits orientaux de la Bibliothèque du Roi ; Chahan de Cirbied (Yakob Sahan Jrpetan, dit Jacques), professeur d'Arménien à l'Ecole Royale des
Title: Etat actuel de la Perse, imprimé en Persan, et traduit en Arménien et en Français ; suivi de Récit d'un acte de tolérance religieuse exercée à Tauryz ; suivi de Aperçu général de la Perse [par L.M. Langles].
Description: Paris, Imprimerie Royale ; Nepveu, libraire, 1817 (1818 sur le second titre) ; in-12 ; demi-chagrin à coins mandarine, dos à nerfs, titre doré (reliure fin XIXe) ; (4) de faux-titre et titre, frontispice et titre illustrés et gravés, tous deux finement coloriés, 360 pp., seconde planche hors-texte coloriée. EDITION ORIGINALE rare (Chadenat, 920 et 2411). Les planches gravées et coloriées à la main représentent l'auteur en costume persan et Khatchadour d'hohannés officier du Prince Royal ; la vignette de titre, gravée et coloriée, représente un bijou en médaille, avec les emblèmes de la Perse ; le Récit d'un acte de tolérance religieuse est imprimé en arabe. Très bel exemplaire dans une agréable reliure. Né à Welles-Pérennes dans l'Oise (1763-1824), Louis Mathieu Langles se consacra très jeune à l'étude des langues orientales sous la conduite de Silvestre de Sacy ; à 24 ans, il publie les Institutes politiques et militaires de Tamerlan..., puis un Alphabet Tartare Mandchou, etc. Rallié à la Révolution, il est nommé Conservateur des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale, et c'est sous son impulsion qu'est créée en 1795 l'ƒcole spéciale des langues orientales, dont il est le premier administrateur et le premier professeur de langue persane. Membre de l'Institut dès sa création, il est un des savants qui ont le plus contribué à l'épanouissement des études orientales en France. Quant à Jacques Chahan de Cirbied, Arménien né à Edesse (1772-1834), il semble avoir rencontré Bonaparte en Italie ; établi à Paris, il débuta un cours d'arménien en 1799, mais, possédant mal la langue française, il dut l'interrompre et ne sera officiellement nommé qu'en 1812 comme Professeur à l'ƒcole spéciale des langues orientales, ce qui eut un grand retentissement dans la communauté arménienne.

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