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MAC-NAB Maurice
Humoristique chanson autographe en octosyllabe datée et signée intitulée ""Le banquet des maires""
S.n., s.l. (Paris) 14 juillet1888, 13,5x21cm, trois feuillets. Chanson autographe en octosyllabe datée et signée de Maurice Mac-Nab intitulée ""Le banquet des maires"", 58 lignes à l'encre noire sur trois feuillets. Maurice Mac-Nab, poète et chansonnier hydropathe (il écrivit une thèse sur la gueule de bois), se produisit notamment au célèbre cabaret montmartrois du Chat Noir où il déclamait des ""chansons-réclames"". ""Le banquet des maires"" Enfant gâté de mon canton Depuis quartorze ans je suis maire Bien que je me flatte, dit-on, D'être un peu réactionnaire Un beau matin monsieur Floquet Me dépêche une circulaire : Il me convie au grand banquet Que nous offre le Ministère (bis) ""Je t'en prie, Hector, n'y va pas, Me disait en pleurant ma femme, Ils ont inventé ce repas, Pour se faire de la réclame ! "" Mais je lui répondis : ""Tais-toi, Joséphine, c'est mon affaire. Je ne suis pas fâché, ma foi De voir de près ce Ministère ! (bis) Je pars la veille du grand jour Suivi de toute la fanfare Les pompiers viennent à leur tour M'accompagner jusqu'à la gare. Mille gamins poussent des cris : Faut il que je sois populaire ! La voyage est à moitié prix : Un bon point pour le Ministère ! (bis) Nous étions quatre mille et plus Entassés dans la grande salle. Un vrai festin de Lucullus ! A sa place chacun s'installa Un grand laquais d'un air narquois Sans cesse me remplit mon verre : C'est du Bordeaux de premier choix, Ne blaguons plus le Ministère ! (bis) ""Monsieur, murmure près de moi Un maire, habitant les montagnes Vraiment, je ne sais pas pourquoi Ca va si mal dans nos campagnes ! .. Oui, m'écriai-je tout à coup ""En soupirant je lui réponds : (phrase barrée) ""Chez nous non plus ça ne va guère ! En attendant, je bois un coup, A la santé du Ministère ! (bis) On n'entendait plus plus d'autre bruit Que le craquement des mâchoires. Floquet n'avait pas d'appétit, Mais il calculait ses victoires ! Nous sommes joliment traités, On nous prend par la bonne chère. Passez moi les petits pâtés, Vive à jamais le Ministère ! (bis) Neuf heures ! Il faut s'en aller, Tant pis, car la cuisine est bonne. Je sens mes jambes flageoler, A mes voisins je me cramponne. Cahin, caha, chacun portait Trébuchant et roulant par terre : Braves gens, mumurait Floquet. Ils soutiendront le Ministère ! (bis). Maurice Mac-Nab. Au dos du troisième feuillet, Maurice Mac-Nab a inscrit la date du 14 juillet 1888. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, pliures et petites déchirures également en pied des feuillets et sans atteinte au texte, des notes inscrites au crayon bleu subsistent bien qu'elles aient été effacées. - S.n., s.l. (Paris) 14 juillet1888, 13,5x21cm, trois feuillets. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 83422
€  400.00

 
LEBLANC Maurice
Lettre autographe signée : ""Mon livre paraît lundi - ne pourrais-tu pas t'en occuper à Rouen et presser les libraires de faire leurs commandes et de t'arranger pour n'en point manquer ?""
s.l. s.d. (ca 1900), 14,7x18,9cm, Une page et 1/2 sur un feuillet. Lettre autographe signée de Maurice Leblanc à un destinataire inconnu qu'il appelle ""Mon vieux"" ; une page et demie rédigée à l'encre noire sur un feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Il est ici question d'un prêt de vêtement : ""Je t'enverrai ce pardessus quand tu en auras besoin pour ce mariage - à moins que le temps ne change tout à fait et qu'une chaleur d'été m'oblige à mettre cet unique vêtement d'été - ce qui est peu probable. Tu me le renverras aussitôt la cérémonie finie."" Maurice Leblanc évoque également la sortie de l'un de ses ouvrages (""Mon livre paraît lundi - ne pourrais-tu pas t'en occuper à Rouen et presser les libraires de faire leurs commandes et de t'arranger pour n'en point manquer ?"") avant d'achever sa missive : ""Tout le monde va bien. Chez Geo, c'est affolant. On s'en va à Bordeaux du 21 avril au 4 mai."" - s.l. s.d. (ca 1900), 14,7x18,9cm, Une page et 1/2 sur un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 80760
€  600.00

 
BARRES Maurice
Lettre autographe signée adressée à une amie
S.n., s.l. s.d. [ca 1890], 11,5x17,5cm, un feuillet. Lettre autographe signée de Maurice Barrès à en-tete de la chambre des députés, 11lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. ""Madame, et amie à la suite de la réunion, j'ai compris qu'on vous y avait pas fait place. C'est strictemetn régulier. Mais c'est absolument peu courtois et par là bien injuste. Je vous exprime mes regrets et vais chercher un arrangement. Respect de votre ami, Barrès. Vendredi soir"" - S.n., s.l. s.d. [ca 1890], 11,5x17,5cm, un feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 85069
€  180.00

 MONNIER, Henry, Les Grisettes Leurs Moeurs
MONNIER, Henry
Les Grisettes Leurs Moeurs
Paris: Giraldon Bovinet, 1828. Perhaps the most piquant and original of Monnier's albums" MONNIER, Henry. Les Grisettes Leurs Moeurs, leurs Habitudes, leurs bonnes Qualités, leurs Préjugés, leurs Erreurs, leurs Faiblesses, & C. Dessinés d'après Nature au sein de leurs plaisirs, de leurs occupations, &c &c. par Henry Monnier. Paris: Giraldon Bovinet, 1828. First edition. Quarto (11 3/8 x 8 1/2 inches; 288 x 215 mm.). Lithograph title-page and 42 hand-colored lithograph plates. Bound ca. 1830 in half maroon calf over marbled boards ruled in gilt, marbled endpapers. Publishers printed front brown wrapper and plain rear wrapper bound in. Excessively rare complete. From the celebrated collection of R. Descamps-Scrive with his blue morocco bookplate on front endpaper. On the first blank, the oval stamp of Regency of H.R.H. Mgr. the Duke of Orleans, during the Minority of Louis XV. King of France. "This is perhaps the most piquant and original of Monnier's albums. The grisette, an impressionable girl of the working class, was virtually his discovery. In the words of his title he "drew after nature" through these forty-two small lithographs, "their manners, their habits, their good qualities, their mistakes, their weaknesses," and so on. His scenes which include only two or three figures, typically show these appealing creatures at odds with their followers, but likely to get their way. The inventiveness of his designs and the persuasiveness of his captions are unfailing." (Ray No. 133). A grisette (sometimes spelled grizette) has referred to a French working-class woman from the late 17th century and remained in common use through the Belle Époque era, albeit with some modifications to its meaning. It derives from gris (French for grey), and refers to the cheap grey fabric of the dresses these women originally wore. The 1694 edition of the Dictionnaire de l'Académie française described a grisette as simply "a woman of lowly condition". By the 1835 edition of the dictionary, her status had risen somewhat. She was described as: a young working woman who is coquettish and flirtatious. Bobins III, 976; Colas 2130; Hiler p. 627 (24 plates only); Lipperheide 3660 (24 plates only); Marie 137-178; Ray no. 133; Rahir 547. The Plates: 1. Tu es bète Fanny! Pourquoi vous dites je m'en moque! You are stupid Fanny! Why you say I don't care! 2. Non, Gustave, je n'aime pas la société.. L'odeur de la pipe m'incommode. No, Gustave, I don't like society.. The smell of the pipe bothers me. 3. Je prefère ton logement à ceux d'Auguste et de Théophile. I prefer your lodgings to those of Auguste and Théophile. 4. Je sens bien que ma présence devient importune. I feel that my presence is becoming unwelcome. 5. Monsieur! Je ne vous connais pas. Sir! I do not know you. 6. Méchant! Bad! 7. Tinissez, c'est des bêtises. Hold on, that's nonsense. 8. On n'appelle pas son parrain, montrèsou. You don't call your godfather, montresou. 9. C'est votre poule ussi, la petite à la portière. It's your hen too, the little one at the door. 10. Nous étes tous des monstres. We are all monsters. 11. C'est pas l'amitié qui vous étouffe vous! It's not friendship that suffocates you! 12. Mademoiselle met des botte. Mademoiselle puts on boots. 13. Voulez vous voustaire? gros polisson! Do you want to shut up? big prank! 14. Tous! Cui ma chére, je m'ai toujours suffi. All! My dear, I have always been self-sufficient. 15. Dieux! ètes-vous mauvais sujet! Gods! are you bad subject! 16. Charles, tu te brules le sang. Charles, you're burning your blood. 17. On est trop bête quand on aime. We are too stupid when we love. 18. Monsieur, vous ne dites pas la vérité. Sir, you are not telling the truth. 19. Vous n'avez pas couché chez Aglaé. You haven't slept at Aglaé's. 20. Monsieur veut prendre son café. Monsieur wants to have his coffee. 21. Pauvre chéri. Poor darling. 22. Je vais me facher. I'm going to get mad. 23. Je suis donc un cornichon. So I'm a pickle. 24. Leon! vous me faites de la peine. Leon! you hurt me. 25. Votre femme vous sait-elle ici?.. vilain monstre? Does your wife know you are here?.. ugly monster? 26. T'es encore bonne enfant d't'attacher. You're still a good child to tie yourself up. 27. Fiez vous donc aux homme. So trust the men. 28. Je t'ai fait de la peine, moi.. mon petit Charles! I hurt you, me.. my little Charles! 29. Vous êtes aimable chez les autre! You are kind to others! 30. Ils sont propres, vos procédés! They are clean, your processes! 31. Tu m'attendais.. ma foi! j'arrive. You were expecting me.. my faith! I'm coming. 32. Nous avons donc fait un héritage. So we made a legacy. 33. Je veux mourir si j'ai jamais parle à votre Victor. I want to die if I ever spoke to your Victor. 34. Le Propriétaire veut des gens tranquille. The Owner wants quiet people. 35. Vous en avez donc fièrement de cousines. So you proudly have cousins. 36. À qui ça? To whom? 37. Ça n'empeche pas, vous avez encore été heureux de m'avoir. It does not prevent, you were still happy to have me. 38. Devenez suicide si ça vous amuse. Become suicide if it amuses you. 39. Allez embrasser celle d'ou vous venez. Go kiss the one you came from. 40. Tu connais bien le coeur de ta Sophie? Do you know your Sophie's heart well? 41. Edouard! je vais m'en aller. Edward! I am leaving. 42. Dame! on ne se refait pas, j'ai le défaut d'aimer. Lady! you can't get over it, I have the fault of loving. .
-- David Brass Rare Books (ABAA/ILAB)Professionele verkoper
Boeknummer: 05494
USD 12500.00 [Appr.: EURO 11489]
Trefwoorden: Books in French Caricatures French Caricature

 
NICHOLS, John
The Sterile Cuckoo
New York, David McKay, 1965. First Edition. Wraps. Advance Reading Copy in printed blue wraps of author's first book, which was made into a film starring Liza Minnelli, who was nominated for an Academy Award for Best Actress. With a long SIGNED INSCRIPTION by the author to editor Bill Targ and his wife, Roslyn, a literary agent: "Back in the prehistoric age when I was but a lad and this thing was just taking flight, I wrote long letters to you - Roslyn - and received beautiful polite epistles in return. Little did I know that the very person with whom I was communicating then would turn up white, angelically and incredibly beautiful on the arm of my future editor and friend. Eh bien, c'est comme ca - and thank goodness for you both! John." Laid in is a homemade Christmas card from Nichols SIGNED by him for his wife and cat. Faint creasing to covers. Near Fine .
-- Charles AgventProfessionele verkoper
Boeknummer: 006925
USD 937.50 [Appr.: EURO 861.75]
Catalogus: Signed
Trefwoorden: Signed, Movie Fiction, Advance Review Copy, ARC, Inscribed, Modern Firsts, Western Literature, Modern First Editions, Association Copy, Movie Fiction, First Book, First Books Signed Modern First Editions Literature: American First Book

 
BENOIT Pierre
Lettre autographe signée adressée à un ami : ""Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?""
La Roche-Posay s.d. [ca 1950], 13,5x21cm, une page. Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis la Roche-Posay, 15 lignes à l'encre bleue, à propos de l'amitié et de la santé vacillante de sa femme. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. ""La Roche-Posay. Très cher ami, je serai à Paris du 27 au 2 Octobre. Triste voyage. Ma femme ne va pas bien du tout, et je la rejoins pour essayer de savoir de quoi il retourne. [...] ... je ferai tout pour vous voir durant mon séjour. Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?"" Ne m'écrivez pas ! C'est moi qui vous téléphonerai. Toute mon affection. Pierre Benoit."" - La Roche-Posay s.d. [ca 1950], 13,5x21cm, une page. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 85247
€  120.00

 PIGAL, Edmé-Jean, Moeurs Parisiennes Par Pigal
PIGAL, Edmé-Jean
Moeurs Parisiennes Par Pigal
Paris: Chez Gihaut Frères, 1830. Parisian Customs and Social Interactions as Seen by Edmé-Jean Pigal Seventy Superb Hand Colored Lithograph Plates PIGAL, Edmé Jean. Moeurs Parisiennes par Pigal. Paris: Chez Gihaut Frères, [1823]. First and only edition. Folio (13 1/8 x 9 7/8 inches; 333 x 252 mm.). Lithographed title-page and **seventy (of one hundred) fine hand colored lithograph plates. Some plates with minimal light staining or foxing. **The missing plates are listed in red. Late nineteenth century quarter red morocco over marbled boards, smooth spine ruled and lettered in gilt, marbled endpapers. Expertly rebacked with most of the original spine laid down. A wonderful collection of mostly jovial and colorful characters depicting Parisian customs of social interactions in Pigal's unassuming style of caricature, which is closer to the English satirical art of Gillray, Cruikshank and Rowlandson than to the political and social satires of his French contemporaries, such as Daumier and Gavarni. The publication date of this magnificent costume book is somewhat of a mystery. Our copy has the title-page and was published in Paris "Chez Gihaut Frères" [1823] the same as the Gordon Ray copy. Colas, Hiler, Lipperheide & Bobins state the publisher as being "Chez Gihaut et Martinet" The dates they give are (1823); ca. 1823; (1830) and [1822] respectively. The Gordon Ray copy (in OCLC) states the publisher as Paris: Gihaut Frères, 1823. OCLC locates just two complete copies in libraries and institutions worldwide: The Morgan Library & Museum (NY, US) and The Baltimore Museum of Art Library (MD, US). "The Garnier copy had a title but this was never seen by Hiler nor apparently has it been seen by Colas, who states that the plates are interesting for the costumes of Paris, and confirms that he has never seen a title page nor original wrappers with title for this work. Interestingly Baudelaire wrote in support of the artist, that "Pigal's scenes are good. It is not that the originality is very lively, or even that the design is very comic. Pigal is comical in moderation, but the feeling in his compositions is good and just. Pigal does play to the groundlings, but no one would accuse him of excessive delicacy, he knows his world and can depict it incisively in his lithographs." It has been said that whilst Pigal was a fine painter, it is his lithographic art which remains his finest legacy. His earthy brand of caricature was closer to the satirical art of Gillray, Cruikshank and Rowlandson in England, rather than the contemporary political caricature of France." (Bobins III, p. 145). "Beraldi makes the painter Pigal the occasion for denouncing the vulgarity of the caricaturists of the 1820s, allowing only that his Scènes de société may offer "some information about the costume of the period." The "superlatively vulgar" Pigal, he concludes, was "the Paul de Kock of the print." (x, 276-278.) Surely Baudelaire (p. 995) is nearer the mark in what he writes of this "amusing and kindly" artist. "Pigal's scenes of the people are good. It is not that the originality is very lively, nor even that the design is very comic. Pigal is comical in moderation, but the feeling in his compositions is good and just. These are vulgar truths, but still truths." Pigal does play to the groundlings, and no one would accuse him of excessive delicacy, but he knew his world and could depict it incisively in his lithographs. Consider the economy of "Rely on me, my dear fellow," of Scènes de société (no. 30). A nervous suitor, hat in hand and fumbled glove on the floor before him, is approaching a bureaucrat, who gives him his little finger. In the official's other hand is the suitor's letter, which will shortly join many similar appeals in the basket beside him. This study of abjectness and disdain epitomizes the insolence of office. Even Beraldi admits that Pigal is an "expert lithographer in execution." The drawing for "Rely on me, my dear fellow" shows how little has been lost between it and the print." (Ray, p. 129) Edmé-Jean Pigal [1798-1873] a major French nineteenth century artist and caricaturist, studied art in Paris in the studio of Baron Gros. He first exhibited his paintings at the Paris Salon in 1827 and continued to annually exhibit his art there for more than thirty years. Pigal's early art was mainly in the medium of lithography. After 1838 he turned more towards painting, particularly religious and historical scenes commissioned by the French government. His last years were spent as a professor of art at the Lycee in Sens.   "Although he was a fine painter it is the lithographic art of Pigal which remains his finest legacy. Beatrice Farwell writes: 'From the late 1820's to the late 1830's, he (Pigal) produced numerous lithographs caricaturing contemporary customs and social types, in which he ridiculed the hypocrisy of the bourgeoisie and the vulgarity of the lower classes. His favorite characters were the street urchins of Paris, servants, coachmen and doormen, and lecherous old men' (Beatrice Farwell, The Charged Image: French Lithographic Caricature, 1816-1848, Santa Barbara Museum of Art, Santa Barbara, 1989, p. 127). "In some respects Pigal's earthy brand of caricature was closer to the English satirical art of Gillray, Cruikshank and Rowlandson than to the political and social satires of his French contemporaries, such as Daumier and Gavarni. Perhaps for this reason Pigal's lithographs were very popular in Britain.." (http://www.artoftheprint.com/artistpages/pigal_edme_jean_). "Pigal does play to the groundlings, and no one would accuse him of excessive delicacy, but he knew his world and could depict it incisively in his lithographs" (Ray, The Art of the French Illustrated Book, p.196). Pigal's albums "have documentary value, and their fresh and unaffected representation of the people, dress, and scenes of the time gives them a degree of charm' (Ray, p. 189). The Plates: 1. Des sang-sues; Messieurs, des sang-sues!.. 2. Vive la joie et les pommes de terre! Ou Misère et Gaité. 3. Je n'y suis pas. 4. Une marchande!.. 5. Faut le faire aller. 6. C'est z-un héritier. 7. On n'est jamais bien servi que par soi-même, ou le déjeuner de Garçon. 8. Ne t'ennuie pas, ma bonne! 9. Où allons nous? - Coujours tout droit. 10. C'était le bon tems! 11. C'est lui!.. 12. C'est ma femme, parbleu! - Pas possible! 13. Chien de métier. 14. De la philosophie, mon cher. 15. Tout le monde s'en méle, je vous dis. 16. Je suis Français, moi.. 17. Le Roi et la Vole. 18. Je vous ai fait mal peut-être? Non, Madame..au contraire. 19. Aux derniers les bons! 20. Gare les taches! 21. C'es ben fier à présent? 22. C'est peut-être un homme de lettres? 23. Ah!..vous n'êt' un farceur! 24. Les amis ne sont pas des Turcs. 25. Et v'la comme on descend gaîment le fleuve de la vie. 26. Est-ce pour de rire ou pour de bon? 27. Parbleu! J'arrive à propos. 28. Toutes et quants fois.. Toutes foit et quantes.. 29. Ma foi, tout est pour le mieux! 30. Charles, vous me négligez! 31. A c'te niche. 32. Ce sont des bêtes bien précieuses! 33. Eh!..bonjour donc les anciens! 34. Dieux! Quelle peau. 35. Tu n'es jamais contente. 36. Ah! j't'y prends! 37. Encore aujourd'hui! Mais demain.. 38. Jeune homme, sans vous déranger? 39. Ça ne vit plus que pour manger. 40. Aprés vous. 41. Ces Messieurs font ses farces. 42. Aprés moi. 43. C'est mon subordonné. 44. Un Dimanche! C'est-il guignolant! 45. C'est mon Chef. 46. Comme c'est amusant un Gouverneur! 47. Ah! la mauvaise air. 48. Il m'dit, sui dit..dit-y. 49. Aureriez vous de l'huile de Coterêts. 50. Pas mauvais, pas mauvais. 51. Câchons de nous entendre. 52. Portez-vous bien. 53. Mariez-vous donc. 54. Foi de Madeleine. 55. Arrivera-t-il ce coquin la! 56. La Mort n'a pas faim. 57. C'est vraiment une horreur! 58. Tu dérangeras mon homme! 59. Elle aime à rire, elle aime à boire.. 60. Ces Maîtres sont si cancres! 61. Ça veut raisonner peinture. 62. Touche donc, voyons? 63. La Légume est si chère. 64. Attendez-moi sous l'orme. 65. Un jeune homme, c'est pas de r'fua. 66. Ris donc, imbécille! 67. Mes respects à Madame. 68. Attendez; c'est moi qui s'trompe. 69. Mon bon papa, j'ne l'f'rai pus! 70. Qué beau tems! 71. La vie est un voilliage. 72. Sans nous u crev'raient tous. 73. Siècle d'égoisme! 74. Les arts sont frères, Mr. Bouton. 75. Nous en rappellerons, croyez moi. 76. Et la concurrence! 77. Nous y voilà. 78. Il n'est pire eau que l'eau qui dort. 79. Comment va la bosse? 80. Les acides mangent la couleur. 81. Voici l'auteur. 82. Fructus belli, Docteur! 83. J'ai pris le métique! 84. Quand reviendras tu? 85. Mon Dieu, qu't'es longue! 86. Chacun son tour, mes enfans. 87. Voyons cette langue? 88. Qué v'lours! 89. Queu drôle de vin! 90. Y a quéqu'un!..y a quéqu'un! 91. Gare-toi! Toi, vous-même! 92. Y pensez vous, Mr. Guillaume? 93. Eune pratique, canailles! 94. Gare l'eau! 95. Trois sous deux becquets? 96. Je ne suis qu'amateur. 97. Si j'étions roi.. 98. Et ta famille, vrogne? J'ai la bouche sèche. 99. Moyennant votre crédit. 100. Monsieur Jules, finissez! Ray, The Art of the French Illustrated Book, 130; Colas 2367; Hiler, p. 710; Lipperheide, 3676 (incomplete); Bobins III, 958 (50 plates only). .
-- David Brass Rare Books (ABAA/ILAB)Professionele verkoper
Boeknummer: 05234
USD 14500.00 [Appr.: EURO 13327.25]
Trefwoorden: Books in French Caricatures Costume French History

 Remi-Albert Du Laury, Jurisprudence Des Pais-Bas Autrichiens Établie Par Les Arrêts Du Grand Conseil De Sa Majesté Imperiale Et Catholique, Residant En La Ville De Malines.
Remi-Albert Du Laury
Jurisprudence Des Pais-Bas Autrichiens Établie Par Les Arrêts Du Grand Conseil De Sa Majesté Imperiale Et Catholique, Residant En La Ville De Malines.
Bruxelles / Brusselle,, chez les t'Serstevens, 1717 in-folio, [20] [ 459]-[29] pages., plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre.
¶ Édition originale de ce recueil de droit coutumier et de droit romain, avec commentaires, composé par le jurisconsulte gantois Du Laury (ca 1650-1716) et publié après sa mort par son disciple P.-C.-M. de Saint-Vaast. « Le recueil de Du Laury n'est point une simple compilation érudite : on y voit le travail individuel d'un juriste expérimenté, et ses arrêts sont souvent accompagnés de véritables dissertations où le droit coutumier et le droit romain sont également bien traités » (cf. Biogr. nat., VI, 269 ; Dekkers, 97).
-- Erik Tonen BooksProfessionele verkoper
Boeknummer: 54923
€  250.00
Trefwoorden: oude boeken livre ancien old books Mechelen Malin Antwerpen anvers antwerp rechten

 
VIVIEN Renée
Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : ""Je compterai les secondes aux battements de mon coeur.""
s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés. Carte autographe manuscrite signée ""Pauline"" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Deux petits trous d'épingle en tête de cette carte qui accompagnait un bouquet : ""Méchante d'être partie si vite ! - voici des orchidées blanches, - elles te défendront contre les doutes et les pensées tristes. Elles te protègeront et t'assureront de ma profonde et éternelle tendresse. Ne sois pas en retard ce soir. Je compterai les secondes aux battements de mon coeur. Ces fleurs, ce sont mes lèvres, mon âme et mon coeur qui vont vers toi - Toujours."" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 78897
€  1200.00

 
VIVIEN Renée
Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : ""Mon si fragile bonheur, sois très prudente et ménage ta jolie santé frêle qui m'est si précieuse.""
s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés. Carte autographe manuscrite signée ""Pauline"" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. ""Repose-toi aujourd'hui, chérie. Je suis inquiète de toi et cela me rend affreusement triste. Repose-toi bien n'est-ce pas ? Mon si fragile bonheur, sois très prudente et ménage ta jolie santé frêle qui m'est si précieuse. A ce soir, mais si tu es fatiguée, envoie-moi un mot, je viendrai chez toi."" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 78898
€  1200.00

 
VIVIEN Renée
Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : ""J'aime tes jolies fleurs, elles sont charmantes, - j'ai porté une de tes roses hier au soir.""
s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 12,5x8,4cm, une carte rédigée des deux côtés. Carte autographe manuscrite signée ""Paul"" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Chiffre argenté de la poétesse au coin supérieur gauche du recto. ""Je ne vais pas à la campagne après tout, mon Tout-Petit. Ils sont partis de si bonne heure que j'ai pu trouver un prétexte pour ne pas les accompagner dans ma fatigue et l'heure trop matinale. Quand veux-tu que je vienne te chercher ? et où irons-nous ? Je serai prête à l'heure où tu voudras. J'aime tes jolies fleurs, elles sont charmantes, - j'ai porté une de tes roses hier au soir. A tout à l'heure, mignon Tout-Petit - Paul"" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 12,5x8,4cm, une carte rédigée des deux côtés. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 79011
€  1300.00

 
VIVIEN Renée
Lettre autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : ""Tout-Petit que j'aime, je t'envoie des pensées, toutes blanches. Garde-les dans ta chambre, auprès de toi, où sont mes vraies pensées, tu le sais.""
s.l. [Paris] s.d. (ca. 1900), 12,3x16,5cm, 1 page1/2 sur un double feuillet. Lettre manuscrite autographe de Renée Vivien signée « Pauline », adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête au chiffre argenté de la poétesse. Très jolie lettre évoquant les fleurs si chères à Renée (""Tout-Petit que j'aime, je t'envoie des pensées, toutes blanches. Garde-les dans ta chambre, auprès de toi, où sont mes vraies pensées, tu le sais."") ainsi qu'un cadeau de son ""tout petit chéri"" : ""J'adore mes tablettes, tu te rappelles les tablettes des deux petites joueuses de flûte ? - seulement, elles les ont perdues, et moi, je ne veux pas perdre les miennes. J'ai écrit dessus [en grec] J'aime Natalie ! Cela m'a fait tant de plaisir ! - quelle bonne et jolie pensée tu as eue là ! -"" La passion hélleniste de Renée Vivien naquit à sa rencontre avec Eva Palmer lors du séjour aux Etats-Unis où elle accompagna Natalie Clifford Barney. Cette belle rousse de vingt-six ans qui, dit-on, avait traduit tout Le Banquet de Platon avec l'Amazone, donna à Renée ses premières leçons de grec ancien et éveilla chez elle la passion pour la poétesse Sappho qui ne la quitta dès lors plus. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. (ca. 1900), 12,3x16,5cm, 1 page1/2 sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 78899
€  2300.00

 
VIVIEN Renée
Lettre autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : ""Avril, mon doux petit Avril, chaque fois que tu t'en vas, tu emportes un peu de mon cœur, qui ne peut se détacher de toi, et te suit tristement.""
s.l. [Paris] s.d. (ca. 1900), 12,3x16,5cm, 4 pages sur un double feuillet. Lettre manuscrite autographe de Renée Vivien signée « Pauline », adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête au chiffre argenté de la poétesse. Très belle et poétique lettre d'amour de la Muse aux violettes, se languissant de son ""cher Lys blanc"" : ""Je n'ai pas pu te demander cet après-midi si je te verrais demain, mon doux Avril, mais tu as bien compris n'est-ce pas ? qu'il me serait aussi impossible de vivre un jour sans toi, que de me priver des lumières, du soleil ou des fleurs. [...] Avril, mon doux petit Avril, chaque fois que tu t'en vas, tu emportes un peu de mon cœur, qui ne peut se détacher de toi, et te suit tristement. Tu es pour moi la poésie, la consolation et le rêve. Tu mets de la beauté dans ma vie et dans mon âme - quand je me réveille chaque jour et je pense à toi, c'est la perpétuelle éclosion de quelque miraculeuse amour. Je vis dans un conte de fées, un pays où tout est bleu et d'où la tristesse a disparu. Pense à moi ce soir, avant d'aller rêver dans l'au-delà et le lointain du sommeil."" La lettre prend ensuite un ton plus charnel : ""J'aime tes cheveux blonds. Je leur envoie un long baiser. Les lys que j'ai dans ma chambre sont tristes parce que tu n'es plus là. Ils t'envoient leur âme dans un parfum. Ils t'aiment, comme moi ; mais moins que moi."" Lors de leur première nuit d'amour, Renée avait empli sa chambre de lys, la transformant en ""chapelle ardente"" (N.Clifford Barney, Je me souviens...). Jean-Paul Goujon souligne : ""Le choix des lys était bien dans le goût de l'époque : rappelons-nous les affiches de Mucha, les tableaux de Schwabe, les poèmes de Lorrain. Mais Vivien, qui se souvenait certainement de certaines pages, remplies de fleurs et de parfums, de La Faute de l'abbé Mouret de Zola, semble avoir voulu célébrer des noces mystiques doublées d'une sorte de mort parfumée."" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. (ca. 1900), 12,3x16,5cm, 4 pages sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 78919
€  2500.00

 
VIVIEN Renée
Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : ""Méfie-toi de Lottie. Je crois t'avoir dit que la « scène de séduction » chez moi était très savamment préparée et combinée. Lottie a besoin d'argent.""
s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet. Lettre autographe de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur un double feuillet à liseré de violettes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre de mise en garde contre l'opportuniste ""Lottie"" : "" Tout-Petit très cher, je t'envoie, te sachant insouciante autant qu'adorable (c'est tout dire) ce conseil amical : Méfie-toi de Lottie. Je crois t'avoir dit que la « scène de séduction » chez moi était très savamment préparée et combinée. Lottie a besoin d'argent. Elle en cherche avec âpreté. Elle me demande maintenant une « lettre d'introduction » pour Lugné-Poë... (et moi qui ne le connais pas !) Elle « t'embêtera » ... c'est le mot cru — le seul qui convient — Elle est exaspérée contre moi parce que je n'ai pas succombé et surtout parce que je ne lui donnerai pas d'argent. Si elle m'en avait demandé loyalement, franchement, au nom des jours d'autrefois, j'aurais cédé, mais cette comédie amoureuse me répugne — Je te le répète : Méfie-toi — Ne la vois point si cela t'est possible."" Charlotte ""Lottie"" Stern, comtesse Venturini fut une actrice également connue sous le nom de Yorska et une proche amie de Sarah Bernhardt. Alice Pike Barney, mère de Natalie, a peint un très beau profil d'elle au pastel, intitulé ""Vamp of 1900"" et aujourd'hui conservé au Smithsonian American Art Museum de Washington. La bibliothèque Jacques Doucet conserve dix-huit lettres autographes qu'elle adressa à Natalie Clifford Barney. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Boeknummer: 79012
€  2500.00

 
VIVIEN Renée
Lettre autographe signée adressée au poète Jean-Marc Bernard : ""J'ai lu le très bel ""églogue"" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique.""
s.l. [Paris] s.d. (ca 1904), 11,5x16cm, une page sur un double feuillet. Billet autographe signé de Renée Vivien adressée à Jean-Marc Bernard, rédigé à l'encre violette sur un double feuillet de papier à en-tête orné d'un liseré de violettes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. «?Monsieur, J'ai lu le très bel ""églogue"" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique. Mes très sincères félicitations. Renée Vivien.?» Jean-Marc Bernard fut l'un des fondateurs de la revue poétique, satirique et monarchiste Les Guêpes qui accueillait entre autres les contributions de Paul-Jean Toulet et Francis Carco. Avec ces derniers, il fit partie de l'École fantaisiste, collectif de jeunes poètes désireux de rompre avec les parnassiens et les symbolistes et dont les ambitions seront bien vite balayées par l'arrivée de la Grande Guerre. C'est d'ailleurs sur le front que Jean-Marc Bernard perdit la vie, pulvérisé par un obus à l'âge de trente-trois ans. - s.l. [Paris] s.d. (ca 1904), 11,5x16cm, une page sur un double feuillet. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Handwritten signed letter addressed to the poet Jean-Marc Bernard: ""I read the very beautiful ""eclogue"" La Mort de Narcisse whose haughty poetry and dramatic breath I admired very much."" [Paris ca 1904] | 11.5 x 16 cm | one page on a double leaf Handwritten signed letter from Renée Vivien addressed to Jean-Marc Bernard, written in violet ink on a double leaf of paper decorated at the head with a border of violets. Transverse folds from having been sent. ""Monsieur, J'ai lu le très bel ""églogue"" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique. Mes très sincères félicitations. Renée Vivien."" ""Monsieur, I read the very beautiful ""eclogue"" La Mort de Narcisse whose haughty poetry and dramatic breath I admired very much. My very sincere congratulations. Renée Vivien."" Jean-Marc Bernard was one of the founders of the poetic, satirical and monarchist magazine Les Guêpes which welcomed contributions from Paul-Jean Toulet and Francis Carco, among others. Together with the latter two, he was part of the École fantaisiste, a collective of young poets eager to break with the Parnassians and symbolists and whose ambitions were soon to be swept away by the arrival of the Great War. Jean-Marc Bernard lost his life on the front line, destroyed by a shell at the age of thirty-three.
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Boeknummer: 79913
€  600.00

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